Guignen

Guignen
Guignen
Mairie de Guignen.
Blason de Guignen
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Redon
Intercommunalité Vallons de Haute-Bretagne Communauté
Maire
Mandat
Évelyne Lefeuvre
2020-2026
Code postal 35580
Code commune 35127
Démographie
Gentilé Guignennais
Population
municipale
4 081 hab. (2021 en évolution de +6,8 % par rapport à 2015en évolution de +6,8 % par rapport à 2015)
Densité 77 hab./km2
Population
agglomération
24 984 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 55′ 16″ nord, 1° 51′ 38″ ouest
Altitude 73 m
Min. 21 m
Max. 122 m
Superficie 53,05 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Guichen
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Guignen
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Guignen
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Voir sur la carte topographique d'Ille-et-Vilaine
Guignen
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
Voir sur la carte administrative de Bretagne (région administrative)
Guignen
Liens
Site web www.guignen.fr

Guignen [ɡiɲɛ̃] est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Située à 26 km au sud de Rennes, la commune se trouve dans le bassin de la Vilaine.

L'altitude varie de 24 mètres, à l’endroit où le Canut quitte le territoire de la commune, à proximité du pont Saint-Martin, à 121 mètres au signal de Coimur, entre Coimur et La Troussardière. Le bourg quant à lui est à 70 mètres d'altitude.

Les communes limitrophes sont : Guichen, Lassy, la Chapelle-Bouëxic, Mernel, Maure-de-Bretagne, Lohéac, Guipry-Messac, Saint-Malo-de-Phily et Saint-Senoux.

Communes limitrophes de Guignen
Lassy, Baulon Guichen
La Chapelle-Bouëxic Guignen Saint-Senoux
Mernel, Val-d'Anast Lohéac, Guipry-Messac Saint-Malo-de-Phily

Les 53 kilomètres de voies vicinales et 44 kilomètres de voies rurales que compte Guignen, contribuent à desservir 179 villages et lieux-dits.

Du point de vue de la richesse de la flore, Guignen fait partie des communes du département possédant dans leurs différents biotopes 557 taxons pour une moyenne communale de 348 et un total départemental de 1 373, représentant 118 familles. On compte notamment 47 taxons à forte valeur patrimoniale, sur un total de 207 ; 24 taxons protégés et 27 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain, pour un total départemental de 237[1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Sud Est », avec des étés relativement chauds et ensoleillés[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 768 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Noë-Blanche à 16 km à vol d'oiseau[5], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 780,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Guignen est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,5 %), terres arables (31,5 %), prairies (11,3 %), forêts (9,4 %), zones urbanisées (1,8 %), zones humides intérieures (0,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes de Vicaria Winnona en 843[14], Winnon ou Guinnon au XIIe siècle[15],[16].

Guignen est probablement dérivé d'un anthroponyme construit sur le vieux-breton Uuin (blanc, pur, béni) associé au suffixe hypocoristique -on[17].

Un four de tuilier gallo-romain est de plan rectangulaire, et des gisements de tegulae furent retrouvés sur la commune. Les trois parties que sont le laboratoire, l'alandier et la chambre de chauffe étaient en bon état de conservation (Goulpeau et al, 1982). Grâce à des datations archéomagnétiques effectuées sur des matériaux, il a été possible de situer le date de construction du four entre 290 et 340 et d'en évaluer la durée de fonctionnement à une cinquantaine d'années.

Guignen est mentionné en 843 dans le cartulaire de Saint-Maure-sur-Loire sous le nom de Winnon ou Gwinnon. Le territoire de Guignen englobe alors La Chapelle-Bouëxic qui s'en détache en 1711, à la suite d'un différend de nature religieuse.

Les Saint-Amadour ont été vicomtes de Guignen (cf. la ressemblance des blasons).

La population de la commune est favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795[18].

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason Blasonnement :
De gueules au casque d’argent taré de profil, accompagné de trois têtes de loup arrachées du même.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Administration municipale

[modifier | modifier le code]
Liste des maires depuis la Libération
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1945 Alexis Bertin    
1945 André Arthur   Retraité
Jean Etrillard   Commerçant
Robert Julien    
Michel Monnier   Garagiste, maire honoraire
[19] [20]
(démission)
Jacqueline Reverdy   Contrôleuse de gestion
[21] Jean-Pierre Letournel PS Cadre bancaire
Conseiller général du canton de Guichen (2008 → 2015)
2e vice-président de la CC du canton de Guichen
[22]
(décès)
Joseph Letournel[23] - Retraité formateur
En cours Évelyne Lefeuvre[24] DVG Retraitée

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

De 1994 à 2013, la commune fait partie de la communauté de communes du canton de Guichen, avant de rejoindre la communauté de communes Vallons de Haute-Bretagne communauté le . Elle fait également partie du pays des Vallons de Vilaine.

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].

En 2021, la commune comptait 4 081 habitants[Note 2], en évolution de +6,8 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 6602 1492 6362 6132 7422 7302 8423 1383 038
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 8743 0243 0103 0143 0443 1293 2433 2743 200
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 2963 1913 0972 6162 5272 4352 3222 1312 005
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 8401 7131 7801 9332 1462 4242 9423 0413 511
2015 2020 2021 - - - - - -
3 8214 0274 081------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Guillaume de La Lande, seigneur du Vaurouault (XIVe siècle) : participe comme écuyer au Combat des Trente (camp brito-français).
  • Frère Pierre Morin : prédicateur breton (XVe siècle). Il a parcouru la Bretagne comme prédicateur, il condamna les excès de la cour ducale, prédisant la fin de l'indépendance bretonne.
  • Capitaine Gaston Duché de Bricourt (1914-1942), mort pour la France, le , à la Bataille de Bir Hakeim, Compagnon de la Libération, inhumé à Guignen. Il est le fils de Jehan Duché de Bricourt (1878-1964), ancien maire de Guignen de 1941 à 1944 et le petit-fils d'Alphonse Le Bastart de Villeneuve (1846-1914), châtelain des Métairies.

À noter : Guignen, comme d'autres communes proches (Guichen, Bruz, etc.) est citée dans le roman Scaramouche de Rafael Sabatini. Une partie de l'histoire se déroule à Rennes et sa région, notamment Guignen[31].

Par l'intermédiaire du comité des Relations internationales du canton de Guichen, la commune est jumelée avec :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p. 170.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Guignen et La Noë-Blanche », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « La-Noe-Blanche » (commune de La Noë-Blanche) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « La-Noe-Blanche » (commune de La Noë-Blanche) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Guignen ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rennes », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Dans un acte du Cartulaire de Saint-Maur-sur-Loire
  15. Dans le cartulaire de l'abbaye de Redon
  16. « Etymologie et Histoire de Guignen », infobretagne (consulté le ).
  17. Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Coop Breizh, (ISBN 2-903708-04-5 et 978-2-903708-04-7, OCLC 236056804, lire en ligne), p. 88
  18. Louis Dubreuil, « Fêtes révolutionnaires en Ille-et-Vilaine », in Annales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, p. 398-399.
  19. « Jacqueline Reverdy élue maire », Ouest-France,‎ (archives du journal)
  20. « Démission du maire de Guignen », Ouest-France,‎ (archives du journal)
  21. « Jean-Pierre Letournel élu maire », Ouest-France,‎ (archives du journal)
  22. « Le corps du maire retrouvé dans sa voiture incendiée », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
  23. « Le maire, Joseph Letournel et ses adjoints, élus », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  24. « Un nouveau maire à Guignen. Évelyne Lefeuvre est élue », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. Notice no IA00007436, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  30. Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, p. 65.
  31. (en) Rafael Sabatini, Scaramouche : a romance of the French revolution, Harmondsworth, Penguin books, coll. « Signet classics », , 361 p. (ISBN 0-451-52797-6, lire en ligne), p. 78 & 89.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

[modifier | modifier le code]