Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Hussein Dey est située à environ 5 km à l'est du centre-ville d'Alger, au cœur de la baie d'Alger.
La commune d'Hussein Dey est délimitée à l'est par la bretelle d'autoroute du Caroubier, au nord par la mer, à l'ouest par le Chemin des fusillés qui la sépare de la commune de Belouizdad et au sud par les communes d'El Magharia et Kouba[2].
Le littoral de la commune, long de 3 km et large de 50 m, autrefois lieu de la plage des Sablettes enclavé au nord de l'autoroute commence à être exploité aujourd'hui en aménageant le site en espace de détente et de promenade.[réf. nécessaire]
Elle est desservie par 6 arrêts du nouveau Tramway d'Alger : Ruisseau, Les Fusillés, Tripoli-Thaalibia, Tripoli-Mosquée, Tripoli-Hamadache, Tripoli-Maqqaria et Caroubier.
Transport de bus privés : arrêt de Brossette vers La poste d'Husseïn Dey, Garidi, Kouba, Hôpital militaire d'Aïn Naâdja, Bachdjerah, Aïn Naâdja, Oued Ouchayah (Bachdjerah), Essemar (Gué de Constantine).
Le cœur d'Hussein-Dey se situe au sud de la rue de Tripoli, ex-rue de Constantine, qui le traverse d'est en ouest, cette ruelle était bordée d'arbres des deux côtés sur toute sa longueur, fût réaménagée pour laisser place au projet du Tramway d'Alger.
Au sud, sur les hauteurs, on trouve les Cités Amirouche, Mer et Soleil, Méditerranée, Groupe Vauban ainsi le quartier dit Panorama.
À l'ouest, on trouve le quartier des Abattoirs, rasé au milieu des années 2000, pour laisser place au futur tramway d'Alger, ainsi qu'à de nouveaux bâtiments administratifs et d'affaires.
Ce quartier doit son nom au dernier dey d'Alger le (28e) : le dey Hussein. Il avait installé sa maison de campagne à proximité des plages de la banlieue d’Alger. Sur les rivages de Hussein-Dey avaient échoué en 1541 les navires de la flotte de Charles Quint.
Situé en bord de mer, entre le Jardin d’essais, Kouba et Maison-Carrée, Hussein-Dey comptait plusieurs cités dans sa périphérie : Léveilley, Brossette, La Montagne, Bel Air, La Cressonnière, Panorama, Les Eucalyptus, Côte-Blanche, Côte-Rouge, Maya, Hanin… La maison du dey Hussein sera occupée par le général Lamoricière avant de devenir, quelques années plus tard, l’entrepôt central des tabacs (la halle aux tabacs devenue l’école de police).
Hussein-Dey fait partie de la nouvelle commune de Kouba. Cinq ans après la chute d'Alger[Quand ?], la France étend la capitale vers l'est, et baptise la nouvelle cité du nom de Hussein-Dey. Une façon de reconnaître la personne du Dey. Le , un décret impérial de Napoléon III donnait au quartier de Hussein-Dey le statut de commune autonome, séparé définitivement de Kouba. La mairie y fut installée le .
Au recensement de 1886, la population de Hussein-Dey était évaluée à 3 095 habitants. La rue de Constantine (actuellement rue de Tripoli) était la principale artère.
Au début du XXe siècle, Hussein-Dey est le 9e arrondissement de la ville d'Alger.
Vers 1860, la région de Hussein Dey était le plus grand magasin de tabac de l'Algérie, avec des entrepôts pouvant contenir 2 millions de kilos de tabac[3].
Hussein-Dey était une région à vocation maraîchère avant de connaître une industrialisation irréversible au tournant du xxe siècle : les ateliers Durafour, les établissements Blachère et la minoterie Narbonne (moulin à vapeur) détruite en avril 2022.[réf. nécessaire]
La commune d'Hussein-Dey compte plusieurs structures hôtelières : l'hôtel Oasis (5 étoiles), l'hôtel El Dey (3 étoiles), l'hôtel Central, l'hôtel du Centenaire ainsi que l'hôtel soltan.
La plage des Sablette, abandonnée depuis plusieurs années, a été aménagée depuis peu en des espaces verts et des aires de jeu pour accueillir les familles algéroises, cet espace sert de lieu de détente et de promenade.[réf. nécessaire]