Naissance |
Marseille (France) |
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Décès |
Marseille 9e (France) |
Activité principale | |
Distinctions |
Langue d’écriture | Français |
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Genres |
Jean-Claude Izzo, né le à Marseille et mort le dans cette même ville dans le 9e arrondissement[1], est un journaliste, écrivain et poète français.
Son père est né en Italie à Castel San Giorgio et émigre à Marseille en 1928. Sa mère est née à Marseille dans le quartier du Panier, de parents immigrés espagnols. Le père d’Izzo est barman dans différents établissements avant de se fixer au bar de l’Amicale Ajaccienne (démoli en 1943), place de Lenche. Sa mère travaille comme couturière rue de Rome.
En 1964, Jean-Claude Izzo est appelé au service militaire d'abord à Toulon, où il fera une grève de la faim d'un mois qui lui vaudra les commandos disciplinaires à Djibouti. Il y passera un mois et demi en prison et perd quelque quinze kilogrammes durant cette période.
Il adhère au PSU en 1966. En juin 1968, il est candidat aux élections législatives à Marseille, puis il adhère au PCF. Il devient journaliste, puis rédacteur en chef du quotidien communiste La Marseillaise.
En 1970, il publie son premier recueil de poèmes, Poèmes à haute voix. En 1978, il rompt avec le PCF. Il quitte Marseille et rédige des articles dans différentes revues, dont La Vie mutualiste qui change de nom et se transforme en Viva. Jean-Claude Izzo devient le premier rédacteur en chef de cette nouvelle formule du magazine mutualiste[2].
En 1995, poussé par Michel Le Bris et Patrick Raynal, il publie dans la Série noire Total Khéops, lauréat du Trophée 813 du « meilleur roman francophone » et gros succès public. C'est le premier volet de la « Trilogie marseillaise », ayant pour héros l'enquêteur Fabio Montale, policier déclassé et fils d'immigrés appréciant la poésie, le jazz, la pêche et les femmes, et dont le nom a été inspiré à Izzo par le poète italien Eugenio Montale.
En 1996, il publie Chourmo, la suite de Total Khéops, qui remporte le prix Sang d'encre. Il s'installe à Saint-Malo.
En 1997, il publie un recueil de poésies Loin de tous rivages et le roman Les Marins perdus, ainsi que des nouvelles parues dans des anthologies. Il revient définitivement en Provence et s'installe à Ceyreste.
En 1998, il publie Solea, dernier volet de sa trilogie marseillaise, où il consacre une analyse poussée et documentée de la Mafia.
En 1999 paraît Le Soleil des mourants.
Il meurt d'un cancer le , à l'âge de 54 ans[3].
Gianmaria Testa son ami musicien et chanteur, qui met en musique un des derniers textes de Jean-Claude Izzo, La Plage du prophète, raconte en février 2012 au journal Libération : « J'ignore si c'est le cas en France, mais en Italie, Jean-Claude Izzo a pris une dimension mythique. Il est revendiqué comme chef de file par une génération de jeunes auteurs de gialli (polars). Et des fans se rendent à Marseille en suivant un itinéraire Izzo : ils visitent les lieux où se déroulent les romans, refont le parcours des personnages ... »[4].