Jean Glavany

Jean Glavany
Illustration.
Fonctions
Conseiller général puis départemental des Hautes-Pyrénées

(10 ans, 2 mois et 25 jours)
Élection 27 mars 2011
Réélection 29 mars 2015
Circonscription Canton d'Aureilhan
Prédécesseur Pierre Dussert
Successeur Yannick Boubée
Député français

(5 ans)
Élection 17 juin 2012
Circonscription 1re des Hautes-Pyrénées
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique SRC (2012-2016)
SER (2016-2017)
Prédécesseur Pierre Forgues
Successeur Jean-Bernard Sempastous

(10 ans)
Élection 16 juin 2002
Réélection 17 juin 2007
Circonscription 3e des Hautes-Pyrénées
Législature XIIe et XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC (2002-2007)
SRC (2007-2012)
Prédécesseur Chantal Robin-Rodrigo
Successeur Circonscription supprimée

(5 ans, 7 mois et 18 jours)
Élection 28 mars 1993
Réélection 1er juin 1997
Circonscription 3e des Hautes-Pyrénées
Législature Xe et XIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Claude Miqueu
Successeur Chantal Robin-Rodrigo
Président de la communauté
d'agglomération du Grand Tarbes

(7 ans, 2 mois et 15 jours)
Prédécesseur Pierre-Henri Lacaze
Successeur Gérard Trémège
Ministre de l'Agriculture et de la Pêche

(3 ans, 4 mois et 5 jours)
Président Jacques Chirac
Premier ministre Lionel Jospin
Gouvernement Jospin
Prédécesseur Louis Le Pensec
Successeur François Patriat
Maire de Maubourguet

(11 ans, 11 mois et 26 jours)
Élection 19 mars 1989
Prédécesseur Robert Baradat
Successeur Jean Guilhas
Secrétaire d'État à l'Enseignement technique

(11 mois et 25 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Pierre Bérégovoy
Gouvernement Bérégovoy
Prédécesseur Jacques Guyard
Successeur Poste supprimé
Biographie
Date de naissance (75 ans)
Lieu de naissance Sceaux (Seine)
Nationalité Française
Parti politique Parti socialiste
Père Roland Glavany
Enfants Mathieu Glavany
Profession Préfet
Avocat

Jean Glavany
Maires de Maubourguet

Jean Glavany, né le à Sceaux (Seine, aujourd'hui Hauts-de-Seine), est un homme politique français. Proche collaborateur de François Mitterrand, il fut son chef de cabinet lors de son premier septennat présidentiel. Secrétaire d'État à l'Enseignement technique (1992-1993), ministre de l'Agriculture et de la Pêche (1998-2002), il a par ailleurs été député pendant vingt ans, élu à cinq reprises dans les Hautes-Pyrénées.

Jeunesse et études

[modifier | modifier le code]

Jean Glavany est le fils de Monique Barret[1] (1923-2017)[2] et du général de corps aérien Roland Glavany (1922-2017)[3]. Il suit une licence d'économie et une licence de sociologie en 1972[4],[5]. Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris en 1975[6]. En 1977, il obtient un doctorat en économie urbaine[4]. Sa thèse s'intitule Les coûts sociaux de la croissance urbaine : pour une ébauche d'une grille d'indicateurs et d'une comptabilité sociale de la ville[7].

Parcours politique

[modifier | modifier le code]

Entré au PS en 1973, sa carrière politique débute réellement à Issy-les-Moulineaux en 1979 lorsque François Mitterrand vient le soutenir aux élections cantonales. Le Premier secrétaire du Parti socialiste décide alors de faire de lui un de ses plus proches collaborateurs. Il est son chef de cabinet lorsque celui-ci accède à la présidence et le restera tout le premier septennat.

Élu local, il est maire de Maubourguet de 1989 à 1998 (date de son entrée au gouvernement), et siège un an (1992-1993) au conseil régional de Midi-Pyrénées. Élu également en 1992 au conseil général des Hautes-Pyrénées, il en assurera la vice-présidence pendant 10 ans.

D'avril 1992 à mars 1993, il est Secrétaire d'État à l'Enseignement technique auprès du ministre de l'Éducation nationale Jack Lang dans le gouvernement Bérégovoy.

De 1993 à 1998 puis de 2002 à 2012, Jean Glavany est député de la 3e circonscription des Hautes-Pyrénées. En 1998, il entre au gouvernement Jospin comme ministre de l'Agriculture et de la pêche. Après la défaite de Lionel Jospin à l'élection présidentielle d'avril 2002 (dont il est le directeur de campagne), il redevient député lors des législatives qui suivent.

Président du Grand Tarbes (2001-2008), il annonce le dans La Nouvelle République des Pyrénées qu'il se présente aux élections municipales à Tarbes. La liste Construisons l'avenir de Tarbes qu'il conduit à cette occasion recueille 38,32 % des voix lors du premier tour du scrutin le , et accuse un retard de 9,10 points face à son adversaire Gérard Trémège, maire UMP sortant (47,42 % des voix). Il est finalement battu au second tour de l'élection municipale de Tarbes, le , ne recueillant que 45,66 % des suffrages. Il fait le choix de siéger dans l'opposition municipale par respect pour les électeurs lui ayant accordé leur confiance.

Le , il annonce qu'il démissionne du conseil municipal de Tarbes afin de ne pas cumuler avec son mandat de conseiller général[8].

Député des Hautes-Pyrénées, il de nouveau élu en 2012 mais dans la 1re circonscription. Il est secrétaire national à la laïcité dans le bureau du Parti socialiste.

Candidat à la présidence de l'Assemblée nationale en 2012, il affirme à propos de sa rivale Élisabeth Guigou que « c’est l’adéquation d’un homme pour le poste qui compte, et cela ne se mesure pas à la longueur des cheveux ou de la jupe ». Ces propos suscitent la colère de plusieurs associations féministes qui dénoncent des propos sexistes[9],[10], propos dont il s'excuse publiquement précisant avoir « répondu maladroitement à une question »[11]. Arrivé second à l'issue du premier tour de vote, loin derrière Claude Bartolone, il se retire au profit de ce dernier[12].

Jean Glavany est membre du conseil d'administration de l'Institut François-Mitterrand ainsi que du comité stratégique du groupe Bolloré[13] de 2003 à 2013. Il est aussi secrétaire général de l'Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM) qui récolte des fonds pour la recherche, aux côtés du professeur Gérard Saillant et de Jean Todt.

En mars 2015, il est élu conseiller départemental[14] du canton d'Aureilhan en tandem avec Geneviève Isson[15].

En 2017, Jean Glavany soutient au premier tour Benoit Hamon à l'élection présidentielle puis pour le second Emmanuel Macron[16],[17]. Aux élections législatives de juin 2017, candidat à sa réélection, il est éliminé au premier tour avec 14,61 % des voix ; le candidat officiel LREM Jean-Bernard Sempastous lui succède à l'issue du second tour.

Détail des fonctions et des mandats

[modifier | modifier le code]
Mandats locaux
Mandats parlementaires
  • -  : député de la 3e circonscription des Hautes-Pyrénées
  • -  : député de la 3e circonscription des Hautes-Pyrénées
  • -  : député de la 3e circonscription des Hautes-Pyrénées
  • -  : député de la 1re circonscription des Hautes-Pyrénées
Fonctions ministérielles
  • -  : secrétaire d'État chargé de l'enseignement technique auprès du ministre d'État, ministre de l'Éducation nationale et de la Culture dans le gouvernement Pierre Bérégovoy
  • -  : ministre de l’agriculture et de la pêche dans le gouvernement Lionel Jospin
Autres fonctions

Décorations

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. (en) « Family tree of Jean GLAVANY », sur Geneanet (consulté le )
  2. « Le Figaro : Deuils - Mme Roland GLAVANY », sur carnetdujour.lefigaro.fr (consulté le )
  3. « Généalogie de Jean GLAVANY », sur Geneanet (consulté le )
  4. a et b « Jean Glavany au scanner », sur LExpress.fr, (consulté le )
  5. « Jean Glavany,de Mitterrand à Jospin », sur L'Obs (consulté le )
  6. Jean-François Le Nail, Les conseillers généraux des Hautes-Pyrénées, 1800-2007: dictionnaire biographique, Conseil général des Hautes-Pyrénées, Archives départementales, (ISBN 978-2-9514810-4-6, lire en ligne)
  7. Jean Glavany, Les couts sociaux de la croissance urbaine: pour une ébauche d'une grille d'indicateurs et d'une comptabilité sociale de la ville, (lire en ligne)
  8. Cyrille Marqué, « Tarbes. Jean Glavany annonce sa démission », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. Une femme au perchoir ? Glavany ironise sur la «longueur de la jupe», Libération, 19 juin 2012.
  10. http://www.50-50magazine.fr/2012/06/20/reactions-indignees-%C2%AB-a-la-longueur-de-la-jupe-%C2%BB-de-jean-glavany/ : Réactions indignées « à la longueur de la jupe » de Jean Glavany], 50-50 magazine, 20 juin 2012.
  11. Jean Glavany s'excuse pour ses propos sur «la longueur de la jupe», 20minutes.fr, 21 juin 2012
  12. Bartolone, futur président de l'Assemblée nationale, Le Figaro, 21 juin 2012.
  13. Glavany chez Bolloré, Libération, janvier 2003 Lire en ligne et Groupe Bolloré
  14. « Jean Glavany - Département des Hautes-Pyrénées », sur hautespyrenees.fr via Internet Archive (consulté le ).
  15. « Geneviève Isson - Département des Hautes-Pyrénées », sur hautespyrenees.fr via Wikiwix (consulté le ).
  16. « Communiqué de Jean Glavany, soutien de Benoît Hamon », tarbes-infos.com, 23 avril 2017
  17. « Jean Glavany soutient Emmanuel Macron "sans ambiguïté" », ladepeche.fr, 25 avril 2017
  18. Roland Glavany, Du bataillon de choc au Mirage, éditions Pierre de Taillac, 2013.
  19. Légion d’honneur : Jeanne Balibar, Gilbert Montagné et le Prix Nobel Gérard Mourou distingués
  20. « Article 9 - Décret n°59-729 du 15 juin 1959 - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  21. Décret n°2002-88 du 17 janvier 2002 relatif à l'ordre du Mérite maritime

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]