Jien est le fils de Fujiwara no Tadamichi, membre de la puissante et aristocratique famille Fujiwara. Très jeune, il rejoint un monastère bouddhiste de la secte Tendai et prend tout d'abord le nom bouddhiste de Dokaie qu'il changera plus tard en Jien[1].
Il commence par étudier et écrire l'Histoire du Japon, son propos étant d'« éclairer ceux qui peinent à comprendre les vicissitudes de la vie ». Son chef-d'œuvre est achevé vers 1220 et humblement intitulé Gukanshō que l'on peut traduire par Le pas grand-chose d'un presque rien. Dans cet ouvrage, il tente d'analyser les faits et évènements de l'histoire japonaise[1].
Il est le 95e poète du fameux recueil de Oguro Hyakunin-isshu (小倉百人一首) où il porte le titre honorifique de zen-daisōjō (前大僧正慈円), c'est-à-dire, « le premier des grands prêtres (bouddhistes) ».
Jien ; Howard S Levy; Jirō Okazaki, The priest Jien (1155-1225), 1200 poems, Yokohama, Japan : Warm-Soft Village Branch, Poetry Division, Kay-Ell Publications, 1983. (OCLC17620644)
Jien ; Jean-Noël Robert, La Centurie du Lotus : Poèmes de Jien (1155-1225) sur le Sûtra du Lotus, Paris, Collège de France, Institut des Hautes Études Japonaises, 2008. (ISBN978-2-913-217-19-5)
↑ a et bIwao Seiichi, Iyanaga Teizō, Ishii Susumu et al., « 13. Jien (1155-1225) », Dictionnaire historique du Japon, vol. 10, , p. 5-6 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
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Delmer Myers Brown ; Ichirō Ishida, The future and the past : a translation and study of the Gukanshō, an interpretative history of Japan written in 1219, Berkeley : University of California Press, 1979. (OCLC5145872)