Mariann Fischer Boel | |
Mariann Fischer Boel en janvier 2008. | |
Fonctions | |
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Commissaire européenne à l'Agriculture et au Développement rural | |
– (5 ans, 2 mois et 18 jours) |
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Président | José Manuel Durão Barroso |
Prédécesseur | Franz Fischler Sandra Kalniete |
Successeur | Dacian Cioloș |
Ministre danoise de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Pêche | |
– (2 ans, 8 mois et 6 jours) |
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Premier ministre | Anders Fogh Rasmussen Lars Løkke Rasmussen |
Gouvernement | Fogh Rasmussen I |
Prédécesseur | Ritt Bjerregaard |
Successeur | Hans Christian Schmidt |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Aasum, Danemark |
Parti politique | Venstre |
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Mariann Fischer Boel, née le à Aasum au Danemark, est une femme politique danoise. Elle est commissaire européenne chargée de l'Agriculture et du Développement rural dans la Commission Barroso I entre 2004 et 2009.
Mariann Fischer Boel est membre du Parti libéral. Elle fut présidente de la circonscription électorale de Kerteminde pour son parti de 1986 à 1990 puis siégea au bureau du Parti libéral à partir de 1990.
En mai 2007, lors du débat sur les modalités de financement du projet du système de positionnement Galileo, elle s'est élevée contre la proposition de Jacques Barrot de faire en partie financer les 2,4 milliards d'euros supplémentaires par des transferts de « crédits non consommés » en provenance de diverses lignes de compte du budget communautaire (aides agricoles pour les stocks de céréales, crédits de recherche, fonds européen contre les catastrophes naturelles) : « Le financement de Galileo ne peut pas dépendre du cours des céréales »[1].
En vue de la réforme de la PAC en 2013, elle était chargée de rédiger un "Bilan de Santé" afin d'assainir cette Politique européenne qui n'a cessé de changer depuis sa création. Elle suggère ainsi la levée progressive des quotas laitiers et la suppression de la jachère, qui oblige les exploitants à geler chaque année 10 % de leurs terres arables. Elle souligne qu'il est plus important que jamais de faire en sorte que les agriculteurs européens soient libres de répondre à la demande croissante. Elle propose aussi de ne plus du tout lier le montant des subventions aux volumes produits (découplement), et de transférer des fonds des aides agricoles stricto sensu vers des projets environnementaux et des projets de développement des régions rurales.