Mazaugues

Mazaugues
Mazaugues
Vue du village depuis le château féodal.
Blason de Mazaugues
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Brignoles
Intercommunalité Communauté d'agglomération de la Provence Verte
Maire
Mandat
Laurent Gueit
2020-2026
Code postal 83136
Code commune 83076
Démographie
Gentilé Mazauguais
Population
municipale
875 hab. (2021 en évolution de −1,35 % par rapport à 2015)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 20′ 55″ nord, 5° 55′ 21″ est
Altitude Min. 312 m
Max. 1 055 m
Superficie 53,79 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Garéoult
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Mazaugues
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Mazaugues
Géolocalisation sur la carte : Var
Voir sur la carte topographique du Var
Mazaugues
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Mazaugues

Mazaugues est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Mazaugues est une commune rurale du département du Var, située enFrance, à l'extrémité est du massif de la Sainte-Baume (1 148 m), à 15 km au sud-ouest de Brignoles et 40 km au nord de Toulon. Sa superficie est de 5 379 ha et son altitude moyenne est de 450 mètres.

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

La commune est dominée au sud-ouest par le plateau d'Agnis, dont le point culminant, le Mourré d’Agnis[1], s’élève à 919 mètres ; le Caramy et l'Issole prennent leur source sur ses flancs.

Le synclinal de Mazaugues est un fossé d’effondrement attribué au Crétacé supérieur. Il renferme des gisements de bauxite et présente du Turonien supérieur de caractère laguno-saumâtre et du Sénonien inférieur[2].

C'est sur le territoire de la commune que les sédiments du Santonien atteignent leur plus grande épaisseur. Ils sont formés par la succession de trois barres de calcaires à rudistes séparées l'une de l'autre par des grès arkosiques grossiers et des argilites sableuses d'origine deltaïque[3].

Hydrographie et les eaux souterraines

[modifier | modifier le code]

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[4] :

  • rivières le Caramy, le Grand Gaudin, l'Issole ;
  • ruisseaux du Latay, le Petit Gaudin.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 763 mm, avec 5,4 jours de précipitations en janvier et 2,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cuers », sur la commune de Cuers à 17 km à vol d'oiseau[7], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 778,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −9,3 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

La commune de Mazaugues est en zone de sismicité 2 (faible)[12].

Voies de communications et transports

[modifier | modifier le code]

Voies routières

[modifier | modifier le code]
  • D5 depuis Brignoles et D64 depuis La Roquebrussanne[13].

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

Commune membre de la Communauté d'agglomération de la Provence Verte.

Au , Mazaugues est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[15]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (94 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (74,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), zones urbanisées (1,2 %), prairies (0,8 %), mines, décharges et chantiers (0,5 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Transports en commun

[modifier | modifier le code]

Le réseau régional de transports en commun Zou ! dessert la commune[19].

Lignes SNCF
[modifier | modifier le code]
Aéroport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
[modifier | modifier le code]

En particulier :

Ports en Provence-Alpes-Côte d'Azur
[modifier | modifier le code]

En particulier :

Communes voisines

[modifier | modifier le code]
Rose des vents Rougiers Tourves La Celle Rose des vents
Plan-d'Aups-Sainte-Baume / Nans-les-Pins N La Roquebrussanne
O    Mazaugues    E
S
Signes

Mazaugues apparaît dans les archives dès le Xe siècle sous le nom de Madaligas, puis de Matalicas et Madalgas au XIe siècle et de Mazalgis et Mazalgas au XIIe siècle. L’origine de ce nom peut être germanique (grandes invasions du Ve siècle)[20].

Le nom de la commune est Maugo en provençal local et Mazaugo provençal local standard en forme mistralienne. L'écriture classique écrit Maugas et Mazaugas. L'écriture en ancien provençal est "Mazauga"[21].

Ses habitants sont appelés les Mazauguais.

Préhistoire et Antiquité

[modifier | modifier le code]

La présence de l’homme au Néolithique est attestée sur le territoire de Mazaugues avec les abris-sous-roche ornés de peintures schématiques[22] dans les gorges du Caramy[23]. Plusieurs traces d’habitat de l’âge du fer avec des enceintes préhistoriques ont été découvertes au Castellas de la Tête du Baou et sur le site de l’oppidum de Meynarguette[24].

L’occupation romaine a laissé des vestiges abondants sur la commune avec des fragments de dolia, de tuiles à rebord et d'amphores, et des débris de vases samiens, sur le site de l'ancienne villa Matalica à Saint-Victor et dans les quartiers de Saint-Gall et La Venelle[25].

Vue du château féodal de Mazaugues.

À partir du Xe siècle, le castrum de Mazaugues appartient aux vicomtes de Marseille et figure dans le cartulaire de l’abbaye Saint-Victor[26], parfois sous l’ancien nom de Mazalgas[27]. Le château féodal et une église sont construits au XIIe siècle sur le promontoire rocheux[25].

La seigneurie passe ensuite entre les mains de la famille d'Agoult[28] au XIIIe siècle et de la famille de Montauban[29] au XIVe siècle. Au XVe siècle et au XVIe siècle, elle est la propriété de la famille de Castellane ; entre 1583 et 1665, les Castellane-Mazaugues[30] fournissent huit chevaliers à l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

Au XVIe siècle, l'église est agrandie avec une deuxième abside mais la population commence à quitter le vieux village pour s'installer dans la plaine sur les bords du Caramy[25]. Au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, la famille de Castellane et la famille de Thomassin[31] se partagent le fief de Mazaugues et possèdent leurs demeures dans le nouveau village.

En 1777, une grande fontaine[32] est construite sur la place près du Caramy et en 1784, c'est l'horloge et son beffroi hexagonal qui sont érigés contre l'ancienne maison commune[25].

Révolution française

[modifier | modifier le code]

Durant l’été 1789, les coseigneurs de Mazaugues émigrent à l'étranger. En 1790, leurs biens sont encadastrés, les forêts sont déclarées biens nationaux et les terres agricoles sont soit vendues, soit affermées.

En août 1790, les habitants de Mazaugues conduisent manu militari au Directoire de Toulon le curé Véran qui désapprouve la Constitution[33] ; même s'il est très vite libéré, le curé ne veut plus retourner au village.

Après la Révolution française

[modifier | modifier le code]

La construction de l'église paroissiale débute en 1808 à l'intérieur du village.

En 1839, la petite commune de Meinarguette est rattachée à Mazaugues qui connaît ainsi un accroissement territorial[34].

À la suite du coup d’État du 2 décembre 1851, Mazaugues fait partie des communes insurgées[35] et une vingtaine d’hommes se rendent à Tourves le pour assister à l’installation d’une commission insurrectionnelle[36]. Des Mazauguais sont arrêtés, condamnés et dépossédés, mais ils seront indemnisés par la République en 1882[37],[38].

En 1883, un nouveau bâtiment regroupe l'école, la mairie et la poste. Et à cette époque, pour des raisons de salubrité, la partie du Caramy qui passe dans le village est canalisée et recouverte.

Le monument aux morts pacifiste de Mazaugues.

Durant la Seconde Guerre mondiale, douze Mazauguais composent le Comité local de libération qui s’occupe des tâches de résistance et prépare la libération[39].

Entre 1942 et 1944, une ancienne mine de bauxite sert de cache à un poste émetteur clandestin et à des armes parachutées pour le maquis[40].

Les glacières

[modifier | modifier le code]
Glacière Pivaut.

À la fin du XVIIe siècle, les nombreuses sources et le climat particulièrement frais par endroits favorisent l’implantation des glacières et donnent naissance à l’artisanat de la glace qui consiste à stocker jusqu'à l'été la glace naturelle formée l'hiver dans les bassins de gel. Le massif de la Sainte-Baume abrite une vingtaine de ces réservoirs à glace[41],[42].

Il y a sur le territoire de la commune pas moins de dix-sept glacières qui alimentent en glace Toulon, puis Marseille, durant tout le XIXe siècle ; c'est pourquoi le Musée de la glace est implanté à Mazaugues[43]. Les visiteurs y sont amenés à remonter le temps et à découvrir comment l'homme a exploité, commercialisé et utilisé la glace. La plus grande de toutes est celle de Pivaut, classée monument historique[44], qui peut être visitée en compagnie d'un guide.

À partir de 1899, Mazaugues est un des hauts lieux de l’extraction de la bauxite avec dix sites exploités par l’Union des bauxites et la Société d’électro-métallurgie française. Certaines mines atteignent 300 mètres de profondeur[45].

Durant près d’un siècle, le village vit au rythme de l'exploitation des mines. Les mineurs en ressortent couverts de poussière rouge de bauxite, ce qui leur vaut le surnom de Gueules Rouges.

En 1914, les trois principaux sites sur la commune emploient près de huit-cents ouvriers. La dernière mine de Mazaugue ferme en 1985[46].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs[47]
Période Identité Étiquette Qualité
1797 1799 Pierre Tourtin   Propriétaire
1799 1808 Joseph Guisol   Propriétaire
1808 1812 Boniface-Alphonse-Léon de Castellane   Baron, propriétaire
1812 1815 Jean-Baptiste Barbaroux    
1815 1821 Vincent Ragou    
1821 1830 Boniface-Alphonse-Léon de Castellane   Baron, propriétaire
1830 1831 Antoine Lombard    
1831 1832 Vincent Ragou   Propriétaire
1832 1835 Sidonie Gras   Propriétaire
1835 1840 Félix Abram   Propriétaire
1840 1841 Vincent Ragou   Propriétaire
1841 1848 Félix Abram   Ménager
1848 1851 Ferdinand Ragou   Propriétaire
1851 1851 Corentin Granet   Cultivateur
1851 1861 Pierre-Roch-Aristide Monin   Chirurgien de la marine en retraite
1861 1863 Bruno-Joseph-André de Gasquet de Valette   Propriétaire
1863 1865 Thimoléon Ragou   Propriétaire
1865 1869 Bruno-Joseph-André de Gasquet de Valette   Propriétaire
1869 1871 Adolphe-Louis Monin   Propriétaire
1871 1874 Hilarion Lombard   Marchand de bois
1874 1876 Adolphe Monin   Propriétaire
1876 1878 Hilarion Lombard   Marchand de bois
1878 1888 Henri Bonniot   Rentier
1888 1890 Édouard Granet   Propriétaire
1890 ? Firmin Lombard   Propriétaire
1975 1983 Jean Bonhomme   Receveur PTT
1983 1995 Henriette Vincent[48]    
mars 2001 mars 2008 Guy Bagnis    
mars 2008 juin 2020 Denis Lavigogne UMPLR Retraité
9e vice-président de la CA de la Provence Verte (2018 → )
3 juillet 2020 En cours Laurent Gueit[49] SE Agent territorial

Budget et fiscalité 2019

[modifier | modifier le code]

En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[50] :

  • total des produits de fonctionnement : 956 000 , soit 1 048  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 880 000 , soit 965  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 331 000 , soit 363  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 105 000 , soit 115  par habitant.
  • endettement : 1 358 000 , soit 1 489  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 11,53 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 20,00 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 93,24 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 060 [51].

Politique environnementale

[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du nouveau parc naturel régional de la Sainte-Baume, créé par décret du [52].

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[54].

En 2021, la commune comptait 875 habitants[Note 3], en évolution de −1,35 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
400456473578611617625584576
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
524580554601593561519543531
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
521579592533525521510385364
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
338365331359461511613673801
2014 2019 2021 - - - - - -
868868875------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements[57] :

  • école maternelle ;
  • école primaire à Mazaugues[58], Roquebrussanne ;
  • collèges à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Garéoult ;
  • lycées à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, La Celle, Brignoles.

Professionnels et établissements de santé[59] :

  • médecins à La Roquebrussanne, Méounes-lès-Montrieux, Tourves ;
  • pharmacies à La Roquebrussanne, Signes, Méounes-lès-Montrieux ;
  • hôpitaux à Nans-les-Pins, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume.

Entreprises et commerces

[modifier | modifier le code]

Agriculture

[modifier | modifier le code]

Mazaugues tire ses ressources de l’agriculture, de l’élevage et du tourisme, fait partie du territoire Provence Verte et de la communauté de communes du Val d'Issole.

La coopérative vinicole et oléicole et moulin à huile dits la Clairvoyante[61] La clairvoyante[62].

La commune occupe une position centrale au sein du futur parc naturel régional de la Sainte-Baume[63].

Le programme de développement économique du village est basé sur la protection et l’usage des eaux souterraines[64] (maraîchage biologique, spiruline, pisciculture).

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
L'église.

Le patrimoine religieux :

Le patrimoine civil :

Le patrimoine naturel :

  • Le vaste plateau d’Agnis comporte de nombreux rochers aux formes mystérieuses.
  • Le cirque des Escarettes est un impressionnant cirque calcaire qui domine la commune.
  • Les gorges du Caramy, réputées pour ses douze sources, présentent des lieux remarquables[74] comme la baume de Saint-Michel[75],[76], les Sauts du Cabri[77].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Charles Fabre (1880-1977), instituteur et maire de Mazaugues[78],[79], aménage le square du monument aux morts pacifiste en 1935 et est l’initiateur de la délibération : À bas toutes les guerres ! Vive la République universelle des travailleurs ! Ardent soutien du Front populaire, il fait ajouter un an plus tard les deux plaques suivantes : L’union des travailleurs fera la paix du monde (Anatole France) et L’humanité est maudite, si, pour faire preuve de courage, elle est condamnée à tuer éternellement (Jean Jaurès)[80].
  • Elléon de Castellane-Mazaugues, (né à Mazaugues le , mort à Udine le ) est un ecclésiastique qui fut le dernier évêque de Toulon de 1786 à 1790.
  • Henriette Vincent, née Ragou le 29 décembre 1920, maire de Mazaugues de 1983 à 1995. Médaille d'honneur des Maires de France et médaille du Sénat[81].

Héraldique

[modifier | modifier le code]

La commune de Mazaugues porte[82] : De sable, à une maison d'argent[83].

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Le Mourre d'Agnis doit son nom à la forme de sa partie la plus à l'ouest: un museau d'agneau. Au sommet trône la Quille du Tillet, une sorte de tour pyramidale haute de 4,30 m et percée de part en part par un regard qui permet de viser l'alignement de Signes sur Mazaugues. Elle figure sur la carte de Cassini ou carte de l'Académie, la première carte topographique de France, dressée au XVIIIe siècle.
  2. Jean Philip, Les formations à Rudistes de Provence, Laboratoire de géologie historique et de paléontologie, université de Provence Saint-Charles, Marseille, 1973.
  3. Le Crétacé supérieur de la Sainte-Baume, Bureau de recherches géologiques et minières, notice de la carte géologique de Cuers, 1973.
  4. L'eau dans la commune.
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Mazaugues et Cuers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Cuers », sur la commune de Cuers - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Cuers », sur la commune de Cuers - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. Didacticiel de la réglementation parasismique
  13. Itinéraires routiers
  14. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Mazaugues ».
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. Réseau régional "Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur" : ZOU !.
  20. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Éditions Droz, 1991.
  21. Frédéric Mistral, Lou Tresor dou Felibrige, 1778, voir Mazaugo https://www.lexilogos.com/provencal/felibrige.php?q=mazaugo
  22. Philippe Hameau, Implantation, organisation et évolution d’un sanctuaire préhistorique : La haute vallée du Carami (Mazaugues et Tourves, Var), Supplément n° 7 au cahier de l’Association de sauvegarde, d’étude et de recherche pour le patrimoine naturel et culturel (ASER) du Centre-Var, Éditions de l’ASER du Centre-Var, 2000.
  23. Philippe Hameau, Un sanctuaire de la Préhistoire récente : les gorges du Carami, Archéologia, octobre 2001.
  24. Commission d’étude des enceintes préhistoriques, Bulletin de la Société préhistorique de France, Volume 20, n° 9, 1923.
  25. a b c et d Abbé Victor Saglietto, Mazaugues : Étude archéologique et historique, Éditions de la Société Nouvelle des Imprimeries Toulonnaises, 1933.
  26. M. Guérard, Cartulaire de l’abbaye de Saint-Victor de Marseille, Éditions du Sénat et de la Cour de Cassation, Paris, 1857.
  27. J. H. Albanés et Louis Fillet, Gallia christiana novissima, Éditions de la Société anonyme d'imprimerie montbéliardaise, 1899.
  28. Jean-Baptiste Pierre Julien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, Volume 7, Éditions Arthus Bertrand, 1826.
  29. Michel Hébert, Registre des états généraux de Provence : 1347-1480, Comité des travaux historiques et scientifiques, Section d'histoire et philologie des civilisations médiévales, Éditions de la Bibliothèque Nationale, 2007.
  30. Abbé René Aubert de Vertot, Histoire des chevaliers hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Volume 7, Éditions Louis Janet, Paris, 1819.
  31. François-Alexandre Aubert de la Chesnaye des Bois, Dictionnaire généalogique, héraldique, historique et chronologique, Volume 6, Éditions Duchesne, Paris, 1761.
  32. La grande fontaine sur la place publique est un site classé par arrêté ministériel du 23 mai 1935, DIREN PACA, septembre 2008.
  33. Hubert Lauvergne, Histoire de la Révolution dans le département du Var, Éditions Monge et Villamus, Toulon, 1839.
  34. Loi n° 8048 du 25 juillet 1839, Bulletin des lois du royaume de France, Imprimerie royale, Paris, 1840.
  35. Maurice Agulhon, La République au village : les populations du Var de la Révolution à la Deuxième République, Éditions Plon, 1970.
  36. Claude Arnaud, Les évènements de 1851 à Tourves, Brochure Résistances, Association 1851, 2001.
  37. Noël Blache, Histoire de l’insurrection du Var en décembre 1851, Éditions Le Chevalier, Paris, 1869.
  38. Yannick Rossignol, Les insurgés Varois de 1851 à travers leur indemnisation, Éditions Serre, 2004.
  39. Angelin German, Les chemins de la mémoire : 65 ans au service social de la Résistance, Éditions Bonnaud, 2007.
  40. Jean-Marie Guillon, La Résistance dans le Var, Essai d'histoire politique, Thèse de doctorat d'État, Université de Provence, 1989.
  41. 'Ada Acovitsioti-Hameau, L’artisanat de la glace en Méditerranée occidentale, Supplément n° 1 au cahier de l’Association de sauvegarde, d’étude et de recherche pour le patrimoine naturel et culturel (ASER) du Centre-Var, Éditions de l’ASER du Centre-Var, 2001.
  42. Musée de la glace à Mazaugues
  43. 'Ada Acovitsioti-Hameau, Maxime Duminil et Cedric Rey, Génies givrés, Supplément n° 9 au cahier de l’Association de sauvegarde, d’étude et de recherche pour le patrimoine naturel et culturel (ASER) du Centre-Var, Éditions de l’ASER du Centre-Var, 2003.
  44. « Glacière du Gaudin dite de Pivaut », notice no PA00125723, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  45. INERIS, Contraintes liées aux anciennes industries extractives souterraines en PACA, Réseau ferré de France, Rapport d'étude, juin 2008.
  46. Claude Arnaud et Jean-Marie Guillon, Les Gueules Rouges : Un siècle de bauxite dans le Var, Édition du Centre départemental de documentation pédagogique du Var, 1989.
  47. Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques, Draguignan, 1897, pp.350-351 [1]
  48. Une mazauguaise à l'honneur
  49. PV du Conseil municipal du 03 juillet 2020
  50. Les comptes de la commune
  51. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  52. décret de constitution du Parc naturel régional de la Sainte-Baume
  53. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  54. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  55. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  56. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  57. Établissements d'enseignements.
  58. École primaire.
  59. Professionnels et établissements de santé.
  60. Paroisse de l'Issole
  61. « coopérative vinicole et oléicole et moulin à huile dits La Clairvoyante », notice no PA00081562, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  62. La coopérative vinicole La clairvoyante
  63. Le projet de Parc naturel régional de la Sainte-Baume
  64. Nature et authenticité
  65. Le triptyque de la Vierge à l’Enfant sur le site Architecture et patrimoine du ministère de la culture et de la communication.
  66. Le monument aux morts pacifiste à Mazaugues
  67. Danielle et Pierre Roy, Autour de monuments aux morts pacifistes en France, Éditions de la Fédération nationale laïque des associations des amis des monuments pacifistes, républicains et anti-cléricaux, 1999.
  68. Notice no PM83000359, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de la tour de l'horloge
  69. Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Éditions Publitotal, 1987.
  70. Les ruines du château sur le site Patrimages de la DRAC PACA.
  71. Site du Musée de la glace de Mazaugues
  72. Le site des Sauts du Cabri est classé par arrêté ministériel du 23 mai 1935, DIREN PACA, septembre 2008.
  73. Le pont du Diable sur le site Patrimages de la DRAC PACA.
  74. Les gorges du Caramy classées à l'Inventaire du patrimoine naturel de Provence-Alpes Côte d'Azur, DIREN PACA, juillet 2008.
  75. Philippe Hameau, La Baume Saint-Michel dans la haute vallée du Carami (Var), Subterranea n°128, 2003.
  76. La baume Saint-Michel sur le site Patrimages de la DRAC PACA.
  77. Le site des sauts du cabri
  78. Jacques Girault, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Centre national de la recherche scientifique, Éditions Ouvrières, 1990.
  79. Qui était Charles Marius Fabre, maire de Mazaugues ?, Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen, La Seyne-sur-Mer, 2011.
  80. Jean-Baptiste Malet, A bas toutes les guerres, Le Ravi, n° 79, novembre 2010.
  81. Joie et musique pour les cent ans d'Henriette Vincent
  82. Val d'Issole : Mazaugues, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
  83. Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Éditions Bachelin-Deflorenne, Paris, 1866, [lire en ligne].
  84. « bourg castral de Meynarguette », notice no PA00081562, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.