De haut en bas et de gauche à droite : panorama de Moret-sur-Loing ; l'église Notre-Dame de Moret-sur-Loing ; l'église Saint-Rémi d'Écuelles ; La Pierre Droite d'Écuelles ; le moulin Gratiot et la porte de Bourgogne à Moret-sur-Loing ; la poterne de Moret-sur-Loing ; vue sur l'étang de Ravanne ; le moulin Provencher à Moret-sur-Loing ; la porte Nadon à Veneux-les-Sablons ; l'église Saint-Pierre-aux-Liens d'Épisy.
Elle est créée en 2017 sous le régime juridique de la commune nouvelle, issue de la fusion de cinq anciennes communes (Moret-sur-Loing, Écuelles, Montarlot, Épisy et Veneux-les-Sablons) avec deux étapes intermédiaires, la création des communes nouvelles éphémères d'Orvanne (fusion de Moret-sur-Loing et Écuelles en 2015) et de Moret Loing et Orvanne (fusion d'Orvanne, Montarlot et Épisy en 2016) aujourd'hui disparues.
Moret-Loing-et-Orvanne est située en lisière de la forêt de Fontainebleau, aux bords du Loing et à proximité du confluent de la Seine. L'Orvanne et le Lunain serpentent dans les alentours, non loin du canal du Loing, creusé pour faciliter la navigation fluviale.
De 1793 au , les cinq communes de Moret-sur-Loing, Écuelles, Montarlot, Épisy et Veneux-les-Sablons sont autonomes. Le , Moret-sur-Loing et Écuelles fusionnent au sein de la commune nouvelle d'Orvanne. Le , la commune nouvelle de Moret Loing et Orvanne est créée en lieu et place des communes d'Épisy (77170), de Montarlot (77299) et d'Orvanne (77316). Le , la commune nouvelle de Moret-Loing-et-Orvanne est créée en lieu et place des communes de Moret Loing et Orvanne (77316) et de Veneux-les-Sablons (77491)[4].
Cette démarche ne s'est pas faite sans polémiques, et, le , 21 conseillers municipaux de Moret Loing et Orvanne (onze d’Écuelles, cinq de Moret-sur-Loing et cinq d’Épisy) ont démissionné de leur mandat pour protester contre la décision prise, selon eux, par le maire Patrick Septiers de réaliser sans concertation et dans l'urgence la fusion avec la ville voisine de Veneux-les-Sablons[6]. À la suite de la rétractation de deux démissionnaires, il n'y a pas eu de nouvelles élections municipales. Le maire délégué démissionnaire d'Écuelles, Jean-Christophe Paquier, a contesté en justice, sans succès, ces rétractations[7],[8],[9]. Cela n'empêche pas les conseils municipaux d'approuver la fusion, le pour Moret Loing et Orvanne, et le pour Veneux-les-Sablons, amenant à la décision préfectorale de créer au Moret-Loing-et-Orvanne (avec des traits d'union entre les mots), toujours sous le régime juridique des communes nouvelles[10].
En 2023, une réflexion est engagée par la municipalité afin de procéder à l'altération éventuelle du nom de certaines voies, rendues doublées voire triplées des suites de la création de la commune nouvelle[11]. La problématique des odonymes dédoublés concernerait 75 artères de la commune, soit environ 800 foyers[12].
L'altitude varie de 45 mètres à 107 mètres pour le point le plus haut, le centre de la commune se situant à environ 56 mètres d'altitude (mairie)[Carte 1].
La commune de Moret-Loing-et-Orvanne est située dans le Bassin Seine-Normandie dans le secteur hydrographique « la Seine du Confluent de l'Yonne (exclus) au confluent de la Marne (exclus) »
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[23].
La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés », approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[24]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de « structure porteuse »[25].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 703 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[26]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontainebleau à 9 km à vol d'oiseau[28], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,1 mm[29],[30]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[31].
la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (46 056 ha pour la zone centrale). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[37],[38].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[39].
Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[40],[Carte 2] :
le « Massif de Fontainebleau », d'une superficie de 28 063 haCet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espèces de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées[41] ;
la « Basse vallée du Loing », d'une superficie de 76,84 ha, localisée sur des alluvions modernes et anciennes des vallées du Loing et du Lunain. La tourbière alcaline d’Episy représente un des hauts lieux floristiques franciliens avec six espèces végétales protégées[42],[43] ;
les « Rivières du Loing et du Lunain », d'une superficie de 400 ha, deux vallées de qualité remarquable pour la région Île-de-France accueillant des populations piscicoles diversifiées dont le Chabot, la Lamproie de Planer, la Loche de Rivière et la Bouvière[44],[45].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Moret-Loing-et-Orvanne comprend dix ZNIEFF de type 1[Note 3],[46],[Carte 3] :
les « Bois de Malassis, marais et étang de Montarlot et coteaux adjacents » (207,46 ha)[47] ;
le « Coteau calcaire de la Montagne Creuse » (21,31 ha), couvrant 2 communes du département[48] ;
le « Coteau de la vallée Droite et vallée aux Loups » (25,98 ha), couvrant 2 communes du département[49] ;
les « Coteaux de la vallée du Cygne » (7,62 ha)[50] ;
le « Chêne Rond et la Vallée aux Anes » (22,43 ha)[51] ;
Au , Moret-Loing-et-Orvanne est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[60].
Elle appartient à l'unité urbaine de Champagne-sur-Seine[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes, dont elle est ville-centre[Note 6],[61],[62]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[62]. Cette aire regroupe 1 929 communes[63],[64].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,24 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,23 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (45,77 %),
forêts (19,53 %),
zones urbanisées (11,56 %),
prairies (5,86 %),
zones agricoles hétérogènes (4,61%),
mines, décharges et chantiers (3,59 %),
eaux continentales[Note 8] (3,32 %),
espaces verts artificialisés, non agricoles (2,02 %),
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,90 %),
zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,85 %)[65].
Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, cultures permanentes, zones agricoles hétérogènes, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
613,33 ha
20,89 %
629,11 ha
21,43 %
15,79 ha
Surfaces en eau (eaux continentales, eaux maritimes)
96,77 ha
3,30 %
97,46 ha
3,32 %
0,69 ha
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[66],[67],[Carte 4]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 5].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant à la fois 44 communes et trois communautés de communes[68].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[69]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 6].
Selon les données du recensement de 2016, la part des ménagesfiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 72,6 % contre 25,4 % de locataires[72], dont 5,4 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 11] et 2 % logés gratuitement.
la D 148, à Montigny-sur-Loing, au nord-ouest ; à Villemer, au sud ;
la D 218, à Saint-Mammès, au nord ; à Villecerf, au sud ;
la D 606 (l'ancienne route nationale 6), Fontainebleau, au nord-ouest ; à La Grande-Paroisse, à l'est ;
la D 302 (la portion de l'ancienne N 6 qui traversait Moret-sur-Loing avant sa déviation), à Fontainebleau, au nord-ouest ; à La Grande-Paroisse, à l'est.
Le canal du Loing traverse la commune du sud-est au nord et rejoint la rivière Le Loing à la limite entre Moret-Loing-et-Orvanne et Saint-Mammès.
Sélection de vues de différentes voies de communication dans Moret-Loing-et-Orvanne indiquant la commune éphémère de Moret Loing et Orvanne.
La D 302 (Rue Grande) traversant le centre de Moret-sur-Loing.
Le viaduc de Saint-Mammès.
Le canal du Loing au nord de Moret-Loing-et-Orvanne.
Entrées d'agglomérations.
Panneau d'entrée d'Écuelles, commune de Moret Loing et Orvanne
Panneau d'entrée d'Épisy, commune de Moret Loing et Orvanne
Panneau d'entrée de Montarlot, commune de Moret Loing et Orvanne
Panneau d'entrée de Moret-sur-Loing, commune de Moret Loing et Orvanne
Le nom de Moret-Loing-et-Orvanne est élaboré au cours de l'année 2015, à la suite de la création de la commune nouvelle d'Orvanne, dont le nom a été localement décrié car ne faisant référence à aucune des deux communes historiques l'incluant[73]. Ainsi, le nom de Moret-Loing-et-Orvanne permet de rendre mieux identifiable la commune nouvelle, adjoignant le nom de la commune historique de Moret-sur-Loing à celui de deux rivière traversant la commune nouvelle, le Loing (traversant les communes historiques d'Episy, Écuelles et Moret-sur-Loing) et l'Orvanne (bordant Montarlot et Écuelles avant de se jeter dans le Loing à Moret-sur-Loing).
D'abord orthographiée sans traits d'union, en tant que Moret Loing et Orvanne, à la suite d'une erreur de transcription (les noms de commune ne pouvant former des mots séparéssauf exception)[74],[75], Moret-Loing-et-Orvanne voit son nom rectifié à travers la création d'une deuxième commune nouvelle en 2017.
Au lieu-dit Saint-Lazare[76] près du faubourg d'Écuelles à l'est de l'ancienne commune de Moret-sur-Loing, entre la route de Montereau (D606) et le chemin de Montarlot (D40E1) près de l'étang de Moret, se trouve un tumulus établi en sous-sol, recouvert de 25 cm de terre végétale. M. Chouquet y a trouvé des ossements humains calcinés et, dans un trou, 5 fragments de crânes ; d'après lui, deux rites de sépultures y ont eu lieu, l'un avant l'incinération et l'autre après. D'autres chambres entourées et recouvertes de pierres contenaient des axillaires, dents et morceaux de crânes ; certains à peine brûlés et d'autres complètement noircis par le feu. Selon G. Lioret, cette disparité de traitement viendrait de ce que la technique d'incinération n'était pas encore maîtrisée. Selon Broca, ces crânes s'apparentent à ceux trouvés par Chouquet au tertre Guérin (4 km à l'est, sur la Grande-Paroisse où se trouve aussi le célèbre site de Pincevent) ; deux d'entre eux montrent des traces de trépanation[77].
La « chambre dolménique » du tumulus, intacte, a livré un couteau en silex noir, une amulette en schiste avec deux trous de suspension, un disque en silex percé et des fragments de poterie néolithique[77].
Le lieu-dit Charmoy[Note 12] se trouve entre la D 218 et l'étang de Moret. C'est l'un des premiers sites découverts en bord de plateau autour de la confluence Yonne-Seine. Il est occupé au Hallstatt final, de la fin du VIe siècle à la deuxième moitié du Ve siècle. Il a livré des bâtiments sur pilotis, des silos et des fosses contenant une grande quantité de fragments de céramique, dont des poteries peintes ; ainsi que des vestiges d'artisanat métallurgique, avec réduction du fer et fabrication de parures moulées en bronze[79].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.
En 2021, la commune comptait 12 581 habitants[Note 13], en évolution de +1,25 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lors du second tour des élections municipales de 2020, les listes menées par Dikran Zakeossian (DVG) et l'ancien maire d'Écuelles Jean-Christophe Paquier (DVG) ont fusionné[82],[83], aboutissant à la victoire de cette liste par 50,11 % des suffrages exprimés, battant de 9 voix celle menée par le maire sortant Didier Limoges (DVC) et où figurait le président du conseil départemental et ancien maire Patrick Septiers (49,89 %), lors d'un scrutin marqué par 56,37 % d'abstention[84],[85].
Compte-tenu du faible écart de voix et d'irrégularités alléguées, la liste perdante a formulé un recours demandant l'annulation de ces élections[86]. Ce recours a été rejeté par le tribunal administratif de Melun le , qui a néanmoins réduit de 2 voix la différence entre les deux listes. Mais, constatant indirectement des irrégularités commises par la liste de Patrick Septiers, le Tribunal Administratif a condamné cette dernière à payer une partie des frais d'avocats de la liste arrivée en tête. Le Conseil d'État, a rejeté le recours de la liste Septiers et confirmé l'élection, jugeant qu'une lettre d’information de février 2020 du maire délégué sortant de Veneux-Les Sablons, soutien de Dikran Zakeossian, constituait bien un « abus de propagande électorale », mais que le délai entre cette lettre et le second tour avait évité toute altération de la sincérité du scrutin[87],[88].
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [102],[103].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Moret-Loing-et-Orvanne est assurée par le SIA de Moret-sur-Loing St-Mammes-les-Veneux Ecuelles pour le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [104],[105],[106].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[107]. Le SIDASS de Moret Seine et Loing assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2025[104],[108].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bocage[111].
Démographie antérieure à 2017 par ancienne commune
La population d'Écuelles varie de 362 à 2 489 habitants entre 1793 et 2012[112]. Celle de Moret-sur-Loing évolue entre 1500 et 4305 sur la même période[113]
Évolution démographique du territoire de la commune nouvelle
1968
1975
1982
1990
1999
2007
2012
2017
7 969
8 666
9 502
10 960
12 200
12 466
12 369
12 214
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes. Les données mentionnées ci-dessus sont établies à périmètre géographique constant, dans la géographie en vigueur au . (Source : Insee RGP 2016[117])
En 2017, le nombre total d’emplois dans la zone était de 3 360, occupant 5 419 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 70,1 % contre un taux de chômage de 6,8 %.
Les 23,1 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,1 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7,8 % de retraités ou préretraités et 5,2 % pour les autres inactifs[119].
En 2017, le nombre d'établissements actifs était de 326 dont
2 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 33 dans l’industrie, 39 dans la construction, 203 dans le commerce-transports-services divers et 49 étaient relatifs au secteur administratif[120].
Henri Dropsy (1885-1969), sculpteur et graveur médailleur français, décédé à Veneux.
Sarah Bernhardt (1844-1923), actrice française qui a séjourné à la villa l'Aiglon (laquelle serait nommée en son honneur, par référence à la pièce d'Edmond Rostand).
Octave Mirbeau (1848-1917), écrivain, critique d'art et journaliste français y a séjourné en 1901 et y a perdu son chien Dingo, qui lui inspirera son roman Dingo.
Jacques Madeleine (1859-1941) écrivain et poète qui a habité Les Sablons dans la rue qui porte maintenant son nom : Allée du poète Jacques Madeleine.
Claude Bernard, député de Seine-et-Marne en 1792, a voté la mort avec sursis de Louis XVI (la rue qui porte son nom ne fait pas référence au célèbre physiologiste).
Paul Guignebault (1871-1931), peintre-graveur et illustrateur né dans cette ville.
Jean Alexandre Chevrier, maire (1929-1942) qui a particulièrement marqué la commune. Homme d'affaires (il fut propriétaire du buffet de la gare de Paris-Est), il fit construire le groupe scolaire qui porte son nom.
Jean Michel Regnault, maire de 1983 à 1989, conseiller municipal de 1965 à 1994 et député suppléant de Seine-et-Marne (député Didier Julia) de 1967 à 1986. Secrétaire général des conseils des prud'hommes et chevalier de l'Ordre national du Mérite. Homme de culture et historien il fit agrandir la mairie de Veneux-les-Sablons, fit construire une salle de spectacles et d'expositions qui porte son nom et restaura le lavoir du XIXe siècle. Auteur du livre de référence de la commune et un autre sur sa commune de naissance Champagne-sur-Seine, il termina son troisième livre avant sa mort. Il fut aussi le directeur de la Revue culturelle des amis de Moret. Né à Champagne-sur-Seine en 1924, il est mort à Fontainebleau en . En 2011 six générations de Regnault ont vécu ou vivent à Veneux-les-Sablons.
Erik Rothman (1863-1893), sculpteur d'origine suédoise, a vécu et est décédé à Veneux.
↑Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
↑Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Champagne-sur-Seine comprend deux villes-centres (Champagne-sur-Seine et Moret-Loing-et-Orvanne) et trois communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
↑Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
↑Le toponyme Charmoy est très courant, surtout dans la région. Ne pas confondre, notamment avec Charmoy dans l'Yonne au sud-est de Joigny (à quelque 80 km d'Écuelles), où l'on a aussi trouvé des vestiges préhistoriques, ceux-là datant de la Tène[78].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Karine Brives, « Vers de nouvelles élections municipales ? : Après la démission de 21 conseillers municipaux, qui s'ajoutent à 3 postes déjà vacants, l'avenir de la nouvelle commune Moret Loing et Orvanne connaît des temps difficiles », La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne).
↑Sylvain Deleuze, « Moret-Loing-et-Orvanne : la commune nouvelle, agrandie, se réunit ce lundi soir », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne)« Le préfet a pris l’arrêté de constitution de la commune nouvelle, aussitôt attaqué en référé par l’ancien maire d’Ecuelles, qui a demandé son annulation auprès du Conseil d’Etat. « Sans le tribunal administratif et le Conseil d’Etat, qui y ont mis bon ordre, sans l’aide de l’Etat, sans le soutien de nombreux élus, sans le courage et la détermination de 48 conseillers municipaux [...], nous aurions pu manquer au plaisir de nous rencontrer aujourd’hui (Ndlr,le 15 janvier) », s’est réjoui Patrick Septiers, le maire (UDI) de la commune nouvelle et vice-président du conseil départemental, lors de ses vœux à la population, à Moret-sur-Loing ».
↑« arrêté préfectoral 2016/DRCL/BCCCL/ n°120 du 26 décembre 2016 portant création de la commune nouvelle de « Moret-Loing-et-Orvanne » à compter du 1er janvier 2017 », Recueil des actes administratifs de la préfecture de Seine-et-Marne, no 264, , p. 105-107 (lire en ligne [PDF]).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Saint-Lazare, Écuelles, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
↑ a et b[Doignon 1937] Pierre Doignon, La préhistoire dans le Gâtinais fontainebleaudien, édité par l'auteur, , sur books.google.fr (lire en ligne), p. 146-147.
↑[Peyre & Granat 2011] Évelyne Peyre et Jean Granat, « La maturation dentaire, nouvel argument pour reconstruire l’histoire humaine », Actes de la Société française d'histoire de l'art dentaire, no 16, , p. 63-68 (lire en ligne [PDF] sur biusante.parisdescartes.fr, consulté le ), p. 64.
↑[Bardel 2005] David Bardel, « Le mobilier archéologique de l'habitat du Hallstatt final à Écuelles « Charmoy » (Seine-et-Marne) » (dans Olivier Buchsenschutz, Alain Bulard & Thierry Lejars, Actes du XXVIe colloque de l’Association française pour l’étude de l’âge du Fer (Paris/Saint-Denis, 9-12 mai 2002)), Supplément à la Revue archéologique du Centre de la France, éd. FERACF, no 25 « L’âge du Fer en Île-de-France », , p. 209-224 (lire en ligne [PDF] sur hal-inrap.archives-ouvertes.fr, consulté le ).
↑Article 2 de l'arrêté préfectoral du 29 octobre 2015.
↑« Municipales à Moret-Loing-et-Orvanne : le président du département, Patrick Septiers (UDI), très en difficulté : La liste dans laquelle il figure en troisième position est en tête. Mais l’alliance des deux autres listes risque de faire tomber celui qui a été maire de la commune durant dix-neuf ans », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (Faustine Léo, consulté le )« La révolte gronde à Moret-Loing-et-Orvanne. La liste menée par Didier Limoges (SE), le maire sortant de cette commune nouvelle qui regroupe Moret-sur-Loing, Ecuelles, Episy, Veneux-les-Sablons et Montarlot, arrive certes en tête avec 37,17 % des suffrages exprimés. Mais les deux autres listes en lice, qui cumulent 62,81 % des voix, vont fusionner ».
↑Faustine Léo, « Moret-Loing-Orvanne : les deux listes opposées au maire sortant ont fusionné : Arrivée en tête du scrutin au premier tour, la liste conduite par le maire sortant, Didier Limoges (SE), et le président du conseil départemental, Patrick Septiers (UDI), pourrait cependant être menacée par l’union des deux listes adverses », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le )« De quoi donner des sueurs froides à la liste du maire sortant Didier Limoges (SE) et surtout au président du conseil départemental, Patrick Septiers (UDI), également premier adjoint de la commune, en troisième position. Arrivés en tête avec 37,2 % des suffrages, ils pourraient être renversés par cette alliance ».
↑Geoffrey Faucheux, « Municipales à Moret. Zakeossian gagne sur le fil : Au terme d'une soirée sous haute tension, c'est Dikran Zakeossian qui remporte les élections municipales à Moret face au maire sortant, Didier Limoges », La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Faustine Léo, « Moret-Loing-et-Orvanne : Dikran Zakeossian, un citoyen engagé qui devient maire : Novice en politique, le candidat divers gauche est parvenu, avec sa liste citoyenne fortement teintée d’écologie, à s’imposer face à la liste du président du département, Patrick Septiers (UDI). A neuf voix près, il détrône des élus en place depuis plus de 30 ans », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Faustine Léo, « Municipales à Moret-Loing-et-Orvanne : la liste de Didier Limoges et Patrick Septiers dépose un recours : Battus de neuf voix dimanche dernier par la liste citoyenne de Dikran Zakeossian (DVG), Didier Limoges (SE) et Patrick Septiers (UDI) ont déposé un recours, évoquant « des irrégularités » », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Faustine Léo, « Moret-Loing-et-Orvanne : Avec 7 voix d’écart, la justice confirme la défaite de Patrick Septiers aux municipales : Le tribunal administratif a rejeté la requête menée par le président du département visant à annuler l’élection qu’il a perdue face à Dikran Zakeossian (DVG) dans cette commune où il officiait depuis plus de trente ans », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑Faustine Léo, « Moret-Loing-et-Orvanne : le Conseil d’Etat confirme les élections municipales en réduisant l’écart à 5 voix : La majorité de Dikran Zakeossian (DVG) est confirmée aux commandes de la municipalité. Patrick Septiers (UDI) n’a plus aucune chance de retrouver le siège de maire qu’il a occupé durant trente ans. Se pose désormais la question de sa légitimité à la tête de la communauté de communes », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑« La « nouvelle » commune nouvelle : Depuis le 1er janvier 2016, Orvanne change de nom et devient Moret, Loing-et-Orvanne. Cette commune nouvelle regroupe 4 communes : Moret, Ecuelles, Episy et Montarlot », La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne).
↑Sylvain Deleuze, « Moret-sur-Loing et Orvanne. Patrick Septiers réélu à la tête de la commune nouvelle », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne)« En tout, 60 élus ont voté pour le nouveau maire, 5, pour Valérie Epikmen, élue d’opposition (LR) de Veneux-les-Sablons, et sans oublier 5 bulletins blancs ».
↑Geoffrey Faucheux, « Faites connaissance avec la maire déléguée de Moret-sur-Loing : Au mois d'août, La Rep vous proposera chaque semaine le portrait d'un maires délégué de Moret-Loing-et-Orvanne. C'est la maire déléguée de Moret-sur-Loing qui ouvre le bal. », La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).