National Endowment for Democracy

National Endowment for Democracy
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Forme juridique
Financement
Objectif
Promotion de la démocratie (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Pays
Organisation
Fondateurs
Président
Carl Gershman (en) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Sponsors
Chiffre d'affaires
135,5 M$ ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Publication
Site web

La National Endowment for Democracy (NED) (en français, Fondation nationale pour la démocratie) est une fondation privée à but non lucratif des États-Unis, fondée en 1983 sous le gouvernement de Ronald Reagan[1], dont l'objectif déclaré par les autorités américaines est le renforcement et le progrès des institutions démocratiques à travers le monde[2].

La quasi-totalité de son budget de fonctionnement provient du budget fédéral des États-Unis par le biais d’organisations gouvernementales.

Depuis sa création conjointement par les républicains et les démocrates, la NED est restée bipartite. Elle est dirigée par un conseil équilibré entre les deux partis et est soutenue par l'ensemble des formations politiques du Congrès[2].

L'ancien directeur de la CIA, William Colby, déclare en 1982, dans le Washington Post, à propos du programme de la NED : « Il n'est pas nécessaire de faire appel à des méthodes clandestines. Nombre des programmes qui [...] étaient menés en sous main, peuvent désormais l'être au grand jour, et par voie de conséquence, sans controverse »[3].

En 1991, un des fondateurs de la NED, Allen Weinstein, explique au Washington Post que « bien des choses qu'ils [à la NED] faisaient maintenant étaient faites clandestinement par la CIA 25 ans auparavant »[4].

Selon Ralph Morris Goldman, certains au Congrès soupçonnent tout effort de collaboration entre les grands partis comme une forme douteuse de connivence pour se partager les fonds publics et le parrainage. D'autres voient dans le programme de démocratie de la NED soit le prolongement des opérations politiques secrètes de la Central Intelligence Agency (CIA) soit l'instrument des préjugés idéologiques du Président Ronald Reagan. Du fait que dans les années passées la CIA a été impliquée, quelque peu maladroitement, dans la diffusion d'assistance politique, un nouveau et officiel programme d'assistance sera sans aucun doute perçu au début comme la continuation des activités de la CIA[5]. Ainsi William Blum écrit que cet organisme a été créé spécialement pour servir de substitut à la CIA[6].

Sources de financement

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Le financement de la NED est voté par le Congrès et figure dans le chapitre du budget du ministère des Affaires étrangères consacré à l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).

De 1984 à 1990, la NED bénéficie d'un financement annuel de 15 à 18 millions de dollars, porté à 25-30 millions de 1991 à 1993, ce financement se faisant par l'intermédiaire de l'Agence d'information des États-Unis. En 1993, la NED faillit perdre la manne du Congrès, la chambre basse ayant voté son annulation, mais une vigoureuse campagne menée par les soutiens de la NED permettent à celle-ci de retrouver son financement, porté désormais à 30-35 millions de dollars[7]. En 2004, sur un budget de 80,1 millions de dollars, 79,5 viennent d'agences gouvernementales et 600 000 d'autres contributeurs. En 2009, la NED a un budget de 135 millions de dollars, dont la quasi-totalité proviennent d'agences gouvernementales américaines[8].

La NED reçoit également des moyens de la part de société multinationales américaines, telles que Chevron, Coca-Cola, Goldman Sachs, Google, Microsoft, etc. ainsi que d'institutions publiques comme la Chambre de commerce des États-Unis. Selon le journal New Eastern Outlook, de l'Institut d'études orientales de l'académie des sciences de Russie, on compte en 2013 parmi les donateurs privés de la NED l'ancienne secrétaire d'État Condoleezza Rice, le dirigeant du Carlyle Group Frank Carlucci, et Paula Dobriansky[9].

La NED reçoit en outre des dons de trois associations, elles-mêmes indirectement financées par des contrats fédéraux : la Smith Richardson Foundation (en), la John M. Olin Foundation (en) et la Bradley Foundation (en)[10].

Les subventions reçues par le NED sont réparties directement auprès des projets du NED, ou auprès de quatre autres fondations, nées pour la plupart en même temps qu'elle :

Des fonds de la NED vont à plusieurs centaines d'ONG réparties dans le monde[13]. La NED a financé ou finance des groupes politiques luttant officiellement pour la démocratie en Europe occidentale dans les années 1980 ainsi que dans les années 2000 dans les pays de l'ex-Union soviétique comme en Ukraine, ou encore dans les pays d'Asie centrale comme le Kirghizistan ou l'Ouzbékistan[14].

Biélorussie

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La NED dépense des millions de dollars pour faire barrage au régime d'Alexandre Loukachenko[15],[16], notamment lors de la révolution en jean en 2005. Robert Fielding, un représentant de l'AFL-CIO, travaillant pour le compte de la NED est « accusé de fomenter un coup d'État avec l'opposition en cas de réélection de M. Loukachenko »[17],[18], il est renvoyé aux États-Unis.

En Chine, la NED finance Fondation pour la recherche sur le laogaï, et plusieurs mouvements de défense des droits des Ouïghours, comme le Uyghur Human Rights and Refugee advocacy[19] et le Congrès mondial des Ouïghours à hauteur de quelques centaines de milliers de dollars par an (295 000 dollars en 2015) « pour[, selon ses termes,] améliorer la connaissance et la visibilité des problématiques des droits de l'Homme des Ouïghours » dans le Xinjiang[20].

À Hong Kong, la NED soutient le National Democratic Institute for International Affairs (NDI), le Centre for Comparative and Public Law, dont Benny Tai et Martin Lee sont les principaux dirigeants du mouvement Occupy Central, et le Civil Human Rights Front, qui organise les marches de protestation contre les autorités en 2019[21]. Et aussi des mouvements tibétains tels que le Centre pour la justice au Tibet, Students for a Free Tibet[22] et International Campaign for Tibet (ICT).

La NED a financé à hauteur de 60 000 dollars Joven cubano, un magazine dissident destiné à la jeunesse de Cuba publié par un réfugié cubain installé à Miami[23]. Elle contribue aussi au financement de la Fondation nationale cubano-américaine[24].

Le centre de réflexion Cato Institute critique l'argent dépensé en France par la NED dans les années 1980 en disant que « la démocratie française dans les années 1980 ne semble pas être si fragile qu'elle ait besoin de l'aide financière des contribuables américains pour subvenir à ses propres besoins. Le gouvernement de François Mitterrand a été dûment élu dans un système démocratique presque aussi vieux que l'Amérique ». L'American Federation of Labour - Congress of Industrials Organisations (AFL-CIO) décide que le gouvernement socialiste français autorise une montée dangereuse de l'influence communiste, selon Irving Brown, à l'époque directeur des relations internationales de l'AFL-CIO à Paris et agent de la CIA : « la France est menacée par l'appareil communiste... Il s'agit d'un danger évident et présent si l'on considère le présent comme étant dans 10 ans ». Cette mentalité permet à l'AFL-CIO d'apporter son soutien à des groupes français d'extrême droite et xénophobes qui auraient eu des liens avec des terroristes[25]. Reporters sans frontières bénéficie d'un financement de la NED[24].

Entre 1991 à 2003, la NED subventionne à hauteur de 260 000 dollars des médias et des projets de publication liés à l'Irak et attribue 430 000 dollars à des projets qui portent sur des médias et des publications. Michael Baker déclare que la présence de « média de guerre » date de la première guerre du Golfe et, qu'à la veille de l'invasion américaine en 2003, 27 radios d'opposition émettent en Irak[26].

La NED finance à partir de 1987 des organisations opposées au gouvernement sandiniste, dont la Commission permanente des droits de l'homme (nicaraguayenne). En 1990, la candidate conservatrice Violeta Chamorro est élue présidente du Nicaragua avec le soutien financier de la NED[24].

Dans les années 1980, la NED finance à hauteur d'au moins un million de dollars les héritiers du syndicat Solidarność [27].

Selon l'État russe, la NED aurait fourni un soutien financier de 5,2 millions de dollars à des associations russes commerciales ou à but non lucratif[28].

Les ONG Memorial[29], Golos[30],[31],[32], Glasnost Defence Foundation[33] et le blogueur Alexeï Navalny[34],[35],[36] sont soutenus par les fonds de la NED.

Pour l'État russe, l'activité de la NED est « indésirable » en Russie, car « elle influence l'opinion publique, cherchant à provoquer le changement de la politique de l'État »[37]. En 2015, la NED est expulsée de Russie, devenant la première association à être frappée par une loi permettant de bannir du pays les organisations non-gouvernementales jugées « indésirables »[38].

En 1991, l'organisation Centre d'action contre la guerre est largement soutenue par la NED[39],[40]. En Serbie, le groupement Otpor, entraîné par l'Albert Einstein Institution et toutes deux financées par la NED[41],[42],[43], a servi au renversement du gouvernement de Slobodan Milošević[41]. En 2013, le portail internet serbe E-novine (en) pro-occidental et pro-OTAN a reçu un don de 35 000$ de la NED[44]

En Ukraine, la NED aide de nombreuses structures[45] liées à la révolution orange[46] telles que la branche ukrainienne de l'Open Society Foundations (OSF)[45] et la Albert Einstein Institution[47] financée par la NED. Le National Democratic Institute for International Affairs (NDI), la International Renaissance Foundation (IRF)[48] et la branche ukrainienne de l'Open Society Foundation reconnaissent avoir joué un rôle dans le changement de gouvernement consécutifs aux manifestations de l'Euromaïdan[49].

D'après l'ancien agent de la CIA Philip Agee, « c'est une opération silencieuse contre la révolution bolivarienne. Elle a commencé avec le président Clinton et s'est intensifiée avec Bush fils. Cela ressemble aux actions menées contre les sandinistes, mais sans terrorisme ni embargo économique pour le moment : « promouvoir la démocratie, résoudre les conflits, surveiller les élections et renforcer la vie civique ». » Entre 2001 et 2006, plus de 20 millions de dollars ont été remis par la NED et l'Usaid à des groupes d'opposition et à des médias privés vénézuéliens. Le , quelques jours après le coup d'État avorté contre le président Hugo Chávez, le New York Times révèle que le budget de la NED destiné au Venezuela a quadruplé quelques mois avant cette tentative de renversement, sur décision du Congrès américain[24]. Pour la période 2013-2014, la NED procure 14 millions de dollars à l'opposition vénézuélienne afin de financer ses campagnes électorales et les manifestations contre le gouvernement[50].

Organismes financés

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  • Au Venezuela, des documents rendus publics montrent que la NED a attribué plus d'un million de dollars à des projets liés au référendum anti-Chávez et à des groupes d'opposition[53],[54]. En 2002, un rapport du ministère des affaires étrangères américain déclare que la NED et le Pentagone ont apporté leur aide à des particuliers et des organismes ayant joué un rôle actif dans l'éviction avortée du gouvernement de Chavez en [55],[56].
  • Au Honduras, l'association Hagamos Democracia. Celle-ci annonce 47 % de participation aux élections présidentielles de 2009 contre les 25 % donnés par les partisans du président déposé lors du coup d'État, Manuel Zelaya[57].

En 1985, l'organisation est critiquée pour un manque de transparence dans son utilisation des financements qui lui ont été versés avec de l'argent public[66].

En 2004, un article de Slate dit de la NED : « Selon la personne que vous interrogez, la NED est soit un champion désintéressé de la liberté, soit un instrument, idéologiquement motivé, d'interférence dans les affaires mondiales »[67].

Le gouvernement Maduro, au Venezuela, accuse la NED d'être une façade dissimulant des opérations secrètes du gouvernement des États-Unis au Venezuela[68].

Notes et références

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  1. (en) Gerald Sussman, Branding Democracy : US Regime Change in Post-Soviet Eastern Europe, Peter Lang, , 232 p. (lire en ligne), p. 45
  2. a et b « À propos du NATIONAL ENDOWMENT FOR DEMOCRACY », sur ned.org (consulté le )
  3. (en) William I. Robinson, Promoting Polyarchy: Globalization, US Intervention, and Hegemony, Cambridge University Press, 1996, 466 pages, pp. 87-88 : « This new entity would not only play the role of skillful political surgeon, but it would overcome the taint associated with the covert political operations that the CIA had been carrying out abroad. Specifically, NED would take over much of the funding and political guidance for political parties, trade unions, business groups, news media, and civic organizations that the CIA had traditionally supplied. [...] the NED's work "resembles the aid given by the Central Intelligence Agency in the 1950s, 60s and 70s to bolster pro-American political groups." 33 Former CIA director Willima Colby commented in regard to the NED program: "It is not necessary to turn to the covert approach. Many of the programs which [...] were conducted as covert operations [can now be] conducted quite openly, and consequentially, without controversy » — 34. (note p. 398 : 34 William E. Colby, « Political Action - In the Open », The Washington Post, 14 mars 1982.
  4. (en) Gerald Sussman, Branding Democracy: US Regime Change in Post-Soviet Eastern Europe, Peter Lang, 2010, 232 p., p. 45 : « One of NED's founders and its first acting president, Allen Weinstein, told the Washington Post that "A lot of what we [NED] do today was done covertly 25 years ago by the CIA." »
  5. (en) Ralph Morris Goldman, The Future Catches Up: Transnational parties and democracy iUniverse, 2002, (ISBN 0595228887 et 9780595228881), p. 140 : « There are those in Congress who suspect any cooperative effort between the major parties as an unsavory form of collusion to divide up public funds and patronage. Others see the Democracy Program as either an extension of the Central Intelligence Agency's covert political operations or an instrument of President Reagan's ideological bias. » p. 142 : « Because the Central Intelligence Agency has in prior years been involved, somewhat awkwardly, in the dissemination of political aid, a new and overt aid program will undoubtedly be initially perceived as a continuation of CIA activities. »
  6. (en) William Blum, Killing Hope: US Military and CIA Interventions Since World War II, Zed Books, 2003, 469 pages, p. 315 : « the National Endowment for Democracy, Washington's specially created stand-in for the CIA ».
  7. (en) Thomas Carothers, "The NED at 10", Foreign Policy, no 95 (été 1994), pp. 123–138.
  8. (en) « 2008 Independent Auditors' Report », National Endowment for Democracy, (consulté le )
  9. (en) Tony Cartalucci, « The National Endowment for Democracy: Not National and Not for Democracy », New Eastern Outlook,‎ (lire en ligne)
  10. (en) « Recipient Grants: National Endowment for Democracy »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ) - Media Transparency, 1987 à 2005.
  11. (en) « Français - Center for International Private Enterprise », sur Center for International Private… (consulté le ).
  12. (en) Wolfgang S. Heinz, « Positive Measures in Development Cooperation », dans P. R. Baehr, Human Rights in Developing Countries : Yearbook 1994, Martinus Nijhoff Publishers, , 452 p. (ISBN 978-9-0654-4845-3, lire en ligne), p. 36
  13. (en) Grants Program, site web de la NED
  14. (en) Afshin Rattansi, « Bush admin. disconnected from reality », Press TV, (version archivée). Affirmation de Paul Craig Roberts, ancien responsable du Trésor aux États-Unis : « le but de la Dotation nationale pour la démocratie est d'acheter et de manipuler les élections dans les anciennes parties constitutives de l'ancien empire soviétique » (« its purpose is to buy and rig elections in the former constituent parts of the Soviet empire »).
  15. Julien Zarifian, Les États-Unis en Eurasie : De Bill Clinton à Barack Obama, le leadership américain à l'épreuve, L'Harmattan, 2012 (ISBN 978-2-2965-0927-6), 184 pages, p. 133.
  16. (en) site du NED sur leur contribution financière au Belarus.
  17. (en) Beleaguered Belarus Leader Steps Up Press Crackdown - Michael Wines, The New York Times, 28 août 2001.
  18. (en) American Expelled for Alleged Election Plotting - Los Angeles Times, 27 août 2001.
  19. (en) « China (Xinjiang/East Turkistan) 2015 », Site officiel (consulté le )
  20. (en) « China (Xinjiang/East Turkistan) 2015 », Site officiel (consulté le ) : « To raise awareness and to enhance the prominence of Uyghur human rights issues. »
  21. Martine Bulard, « Colère à Hongkong, poudrière géopolitique », sur Le Monde diplomatique,
  22. (en) China (Tibet) - Site officiel, 2013.
  23. (en) Cuba and the U.S. Empire: A Chronological History de Jane Franklin page 295
  24. a b c et d « Quand une respectable fondation prend le relais de la CIA », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. (en) Loose Cannon: The National Endowment for Democracy - Barbara Conry, Cato Institute, 8 novembre 1993 : « In the mid-1980s, [...] the AFL CIO's FTUI approved a grant of $1.5 million to defend democracy in France, which was astonishing for several reasons. First of all, French democracy in the 1980s did not appear to be so fragile that it required financial assistance from American taxpayers to sustain itself. The government of François Mitterrand was duly elected within a democratic system nearly as old as America's. The AFL-CIO, however, determined that France's socialist government was permitting a dangerous rise of communist influence. According to the late Irving Brown, Paris-based director of international relations for the AFL-CIO at the time of the incident: "France ... is threatened by the Communist apparatus... . It is a clear and present danger if the present is thought of as 10 years from now." »
  26. (en) US Democracy Promotion in the Middle East: The Pursuit of Hegemony de Dionysis Markakis
  27. (en) Robert M. Gates, From the Shadows: The Ultimate Insider's Story of Five Presidents and How They Won the Cold War (New York: Simon & Schuster, 1996), pp. 358-359, cité in Benjamin B. Fischer, "The Vilification and Vindication of Colonel Kuklinski. Entangled in History", site de la CIA, juin 2007 [lire en ligne]
  28. (en) Aleksandr Gorbachev, « Russia outlaws the National Endowment for Democracy », Newsweek,‎ (lire en ligne)
  29. Russie. L'Etat fait pression sur l'ONG Memorial à Saint-Pétersbourg Courrier international du 9 novembre 2015
  30. (en) Regional Civic Organization in Defense of Democratic Rights and Liberties “GOLOS”: 65 000 $
  31. (en) Vote Watchdog Caught Between Kremlin and West
  32. (en) Mark C. Toner, Deputy Spokesperson, Daily Press Briefing, Washington, DC, December 5, 2011
  33. Information Politics, Protests, and Human Rights in the Digital Age de Mahmood Monshipouri page 134 Note 40
  34. « Révolution blanche », drapeaux rouges et forces de l'ombre Monde diplomatique du 22 décembre 2011
  35. (en) Stephen Lendman, [Putin Wins], International, March 6th, 2012 : « [lawyer Alexei] Navalny has NED ties. His LiveJournal blog admits receiving funding. »
  36. (en) Alex Jones and Kremlin propaganda, American Thinker du 29 janvier 2012
  37. Russie : L'État fait pression sur l'ONG Memorial à Saint-Pétersbourg - Courrier international, 9 novembre 2015.
  38. (en) Alec Luhn, « National Endowment for Democracy is first ‘undesirable' NGO banned in Russia », The Guardian, .
  39. The National Endowment for Democracy donations in 2004 « https://web.archive.org/web/20090106170908/http://www.ned.org/grants/04programs/grants-cee04.html#Serbia »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?),
  40. The National Endowment for Democracy donations in 2005 « https://web.archive.org/web/20080515171556/http://www.ned.org/grants/05programs/grants-cee05.html#Serbia »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?),
  41. a et b Otpor ! Et « La révolution électorale » en Serbie sur socio-anthropologie.revues.org
  42. Tbilissi entre Moscou et Washington Trois ans auparavant, l'Open Society avait, de la même façon, conseillé et financé le mouvement estudiantin serbe Otpor (« Résistance » en serbo-croate) qui contribua au renversement pacifique de Slobodan Milošević.
  43. Dans l'ombre des « révolutions spontanées », Régis Genté et Laurent Rouy, Le Monde diplomatique, janvier 2005
  44. [http://www.ned.org/where-we-work/central-and-eastern-europe/serbia 2013 NED Annual Report: Serbia du site de la NED]
  45. a et b (en) « National Endowment for Democracy - Ukraine », National Endowment for Democracy via archive.org (version du sur Internet Archive)
  46. (en) Branding Post-Communist Nations: Marketizing National Identities in the « New » Europe de Nadia Kaneva
  47. (en) The Age of Neo-Imperialism, Henry Dsouza, 2014
  48. (en) CNN, « Sino-Russian Gas Deal Signed; Ukraine Picks New President; Interview with George Soros; The Power of Liberal Arts Education », .
  49. (en) CNN, « Sino-Russian Gas Deal Signed; Ukraine Picks New President; Interview with George Soros; The Power of Liberal Arts Education », (consulté le )
  50. Maurice Lemoine, Les enfants cachés du Général Pinochet : Précis de Coups d'État Modernes et autres tentatives de déstabilisation, Éditions Don Quichotte, p. 603
  51. « Qui sommes nous » (consulté le ).
  52. comme l'indique son site web [1]
  53. (en) Hugo Chavez Accuses U.S. of Spending Over $1 Million To Help Oust Him, DEMOCRACYNOW!, 4 mars 2004 : « Newly publicized documents show how the National Endowment for Democracy has given over $1 million in projects related to an anti-Chavez referendum and opposition groups. »
  54. (en) William Blum, Rogue State: A Guide to the World's Only Superpower, Zed Books, 2006, 393 pages, p. 217 : « Washington also financed the plotters. The Endowment for democarcy (NED) was on the scene, [...] giving in excess of a million dollars in the two years preceding the coup to organizations opposed to Chávez. These organizations initiated work stoppages and protest demonstrations which galvanized opposition to the Venezuelan leader. Following the aborted coup, the opposition tried to unseat Chávez through a recall referendum, a drive that was funded in part, if not in full, by NED. This too failed. »
  55. (en) Hugo Chavez Accuses U.S. of Spending Over $1 Million To Help Oust Him, op. cit. : « In the summer of 2002, the State Department's Inspector General's office also released a report that... did state the NED, the Pentagon and other US assistance programs "provided training, institution building and other support to individuals and organizations understood to be actively involved in the brief ouster of the Chavez government." »
  56. Sur le rôle de la NED dans la campagne hostile à Hugo Chávez depuis les années Bush), voir (en) Eva Golinger (en), Bush versus Chávez. Washington's War on Venezuela, (ISBN 978-1-58367-165-8), Revues : Bush versus Chávez. Washington’s War on Venezuela - Christophe Ventura, Le Monde diplomatique, mai 2008.
  57. Anne Vigna, Au Honduras, comment blanchir un coup d'État, Le Monde diplomatique, janvier 2010 : « Financée par Washington à travers la Fondation nationale pour la démocratie (NED en anglais), Hagamos Democracia réalise pour sa part un décompte rapide et annonce 47 % de participation. Dix jours après l'élection, le tribunal devra s'aligner et reconnaître qu'elle n'a été que de 49 %. Quant aux partisans de M. Zelaya, ils l'estiment, sur la base de leurs pointages à la sortie de mille quatre cents bureaux de vote, à 25 %. « On ne saura jamais la vérité car les bulletins sont aux mains des autorités, qui ont déjà manipulé les résultats, estime Mme Laura Carlsen, directrice du programme Americas Policy Program du Center for International Policy (3) ».
  58. (en) « China (Tibet) », National Endowment for Democracy (version du sur Internet Archive)
  59. a et b Pascal RICHE, « Le NED ou l'a(r)gent de la liberté », sur Libération.fr,
  60. (en) US Financing of Udekomuna
  61. (en-GB) « Funding & supporters », sur Forbidden Stories (consulté le )
  62. Ménard, emmerdeur sans frontières - Henri Haget, L'Express, 29 mai 2008.
  63. Alain Gresh, « Une fondation au-dessus de tout soupçons », Le Monde diplomatique, mai 1985.
  64. (en) Idealism beyond Borders de Eleanor Davey page 315
  65. (en) Humanitarian Negotiations Revealed: The MSF Experience de Claire Magone et Fabrice Weismann
  66. Ben A. Franklin, « Democracy Project Facing New Criticisms », The New York Times, 4 décembre 1985, en ligne, consulté le 14 mai 2014.
  67. Brendan Koerner, « Bush Aims To Raise Whose Budget? The skinny on the National Endowment for Democracy », Slate, 22 janvier 2004, en ligne.
  68. Jefferson Morley, « CIA in Venezuela: 7 rules for regime change », Salon.com, 1er février 2019, en ligne.

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Articles connexes

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Liens externes

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