Fils de l'humoriste Guy Bedos, il se fait connaître à partir de 2004 dans le milieu du théâtre en écrivant quatre pièces. Auteur de plusieurs livres à succès, il écrit également des scénarios pour la télévision.
En 2017, son premier film en tant que réalisateur, Monsieur et Madame Adelman, sort dans les salles, film dont il est également le co-scénariste et l'acteur principal. Son deuxième film, La Belle Époque, sort en 2019. Nommé à onze reprises aux César 2020, Nicolas Bedos reçoit celui du meilleur scénario original.
Il est accusé de viol et d'agression sexuelle par plusieurs femmes. En 2024, il est condamné à un an de prison, dont 6 mois avec sursis, pour des agressions sexuelles.
Né le à Neuilly-sur-Seine[1],[n 1], Nicolas Bedos est le fils de Guy Bedos (1934-2020), humoriste, acteur, artiste de music-hall et scénariste français, pied-noir, père de deux filles issues de mariages précédents. Sa mère, Joëlle Bercot, est une ancienne danseuse classique[6] et mannequin[7] d'ascendance bretonne[8]. Très discrète dans les médias[6], elle n'y apparaît qu'à de rares occasions[n 2]. Ses parents se sont mariés en 1978[6] et ont un écart d'âge significatif[n 3].
En juin 1998, il fait sa première apparition à la télévision en participant à une émission spéciale consacrée à son père Du côté de chez Bedos ; il y joue du piano[16]. S'il révélera à Catherine Ceylac dans son émission Thé ou Café avoir fait une « dépression très très grave » à cause de la drogue et tenté de se suicider à l'âge de vingt ans[17], il assure aujourd'hui ne plus jamais s'être drogué et indique s'être servi de l'écriture comme thérapie, pour soigner sa dépression[17]. Il déclare que cette dernière a opéré comme une autodépréciation virant à la haine de soi et qu'elle l'a rendu « totalement exsangue » et « quasi mutique »[14]. Il ajoute qu'il est allé sur « un plateau télé pour surmonter la peur de parler en public »[14].
Nicolas Bedos est engagé par Alain De Greef, directeur des programmes de Canal+, à l'âge de dix-huit ans comme lecteur et conseiller artistique[18]. Il collabore à l'écriture de divers programmes et réalise On vous rappellera, une série de fictions courtes[19]. Il déclare que c'était une très mauvaise expérience : « J’avais une secrétaire ! Tout le monde pensait que j'étais pistonné »[18]. En 2000, il co-écrit plusieurs sketchs avec son père pour son spectacle d'abord joué à l'Olympia[19], et en tournée dans toute la France[20].
En octobre 2002, il participe au pré-générique de l'émission Bedos-Ardisson, on aura tout vu ![21], un sketch humoristique intitulé Le casting où il revient sur une dispute entre son père et Thierry Ardisson, fâchés pendant une dizaine d'années[22].
En , il met en scène sa pièce Le Voyage de Victor au théâtre de la Madeleine, avec Macha Méril et Guy Bedos dans les rôles principaux. Elle raconte l'histoire d'un père qui devient amnésique à la suite d'un accident de voiture ; un drame familial sous forme de rapport « parents-enfant, couple qui se déchire et se retrouve ». Les critiques sont partagées, voire majoritairement négatives[32],[33],[34].
Parfois qualifié de « talentueux metteur en scène »[39] ayant des « dons d'écriture »[28], il fait l'objet de « quatre démolissages » de Jérôme Garcin dans l'émission Le Masque et la Plume sur France Inter[b 3], et d'Éric Naulleau dans On n'est pas couché en juin 2011, qui lui suggère de travailler ses prochaines pièces « pour qu’elles soient meilleures »[40]. Deux ans plus tard, Aymeric Caron saluera quant à lui l'écriture de Nicolas Bedos et ses « fulgurances littéraires »[41].
Le 2 juin 2014, Nicolas Bedos présente la 26e cérémonie de la Nuit des Molières, diffusée sur France 2 en deuxième partie de soirée[42]. Après deux ans d'absence à la télévision, elle réunit 1,14 million de téléspectateurs soit 8,2 % de part d'audience ; ce qui est qualifié de « score correct »[43]. L'année suivante, il présente la 27e cérémonie, qui rassemble 1,36 million de téléspectateurs, soit 11,5 % du public[44]. En 2017, il est de retour pour présenter la 29e cérémonie des Molières[45] ; elle réunit 1,09 million de téléspectateurs, soit 10,9 % du public[46].
Les premières chroniques de Nicolas Bedos sont publiées dans L'Officiel de la mode à partir de 2009 dans « l'indifférence générale ». Elles s'intitulent « Comment j'ai tué » où il brosse le portrait d'une vedette en « [s]'inventant une passion fatale avec elle »[b 4],[47].
En août 2013, il rejoint le magazine Elle pour y tenir une chronique hebdomadaire[55].
Après ses deux Journal d'un mythomane qualifiés de « best-sellers »[15], son livre La tête ailleurs sort en octobre 2013. Présenté comme un « mix de chroniques déjà publiées et de morceaux d'intimité inédits »[56], il est dédié à Pom Klementieff, son ancienne petite amie[b 5]. Il se classe également en 2e position des meilleures ventes de documents le mois suivant sa sortie[57].
En novembre 2009, il intègre le nouveau programme dominical de Ouï FM, Ouï Love Dimanche, pour « retrouver des potes qui animent une émission »[61]. Présentée par Alexis Trégarot de 18 h à 20 h, c'est un talk-show radiophonique qui passe en revue et « à sa manière », l'actualité politique, culturelle et musicale de la semaine, avec des intervenants comme Thomas Hervé, Benké et Thomas VDB[62]. Nicolas Bedos y tient la chronique La Semaine Mythomane, billet d'humeur d'un « sale gosse nombriliste »[2] qui se conclut par « Pour moi ce fut une semaine de merde, alors imaginez ce que je pense de la vôtre »[61]. Il déclare avoir choisi ce personnage du mythomane pour dire à l'auditeur : « Je sais ce que tu penses de moi. Je vais te le dire et m'en amuser : je suis un gosse de riche, fils d'une vedette, un coureur de jupons »[63]. En juin 2010, pour sa dernière chronique de la saison sur OÜI FM, il annonce qu'il y a « fort à parier que cette émission soit la dernière » car la « télé me drague comme une viande saoule »[b 6].
Durant l'année 2009, il signe le scénario et les dialogues du téléfilm Folie douce, réalisé par Josée Dayan, avec notamment Muriel Robin et Jacques Weber[64]. Diffusé sur TF1 le 8 mars 2010, il rassemble 7,4 millions de téléspectateurs, soit 30 % de part de marché, plaçant la chaîne en position de leader sur la soirée[65]. La même année, il écrit Ni reprise, ni échangée, un nouveau téléfilm également réalisé par Josée Dayan pour TF1, dans lequel il tient un rôle secondaire aux côtés des acteurs principaux Muriel Robin et Gilbert Melki[66]. Il réunit 6 371 000 personnes pour 25,3 % de PdM, et se classe également en tête lors de sa diffusion le 27 septembre 2010[67].
À la rentrée 2010, Nicolas Bedos rejoint l'émission Semaine critique ! présentée par Franz-Olivier Giesbert tous les vendredis soir sur France 2 à partir de 23 h, et co-produite par Rachel Kahn et Marc-Olivier Fogiel[39]. Toujours avec La Semaine Mythomane, il intervient pour la première fois le 3 septembre en présence notamment de Jean d'Ormesson, Alain Minc et Jean-Luc Mélenchon[68],[69]. Très vite, ses chroniques rencontrent un succès sur internet[18], ce qui lui vaut d'être désigné meilleur chroniqueur télé 2010 par le supplément TV du journal Le Monde[70]. Rachel Kahn déclare : « il est plus qu’une trouvaille télévisée. Quand j'ai voulu l’engager, on m'a dit qu'il était insupportable. En fait, il a tout, le talent, la poésie, l'humour... »[18]. Parmi ses chroniques, certaines ont suscité des polémiques dans la presse, d'autres des louanges ; notamment celle face à son père en mars 2011 qui est qualifiée « d'irrésistible »[71] et de « délicieux moment »[72], ou celle sur Dominique Strauss-Kahn après l'affaire du Sofitel de New York en mai 2011, comparée par Atlantico à un « véritable festival » avec un Nicolas Bedos à l'humour « toujours aussi décapant »[73]. L'émission s'arrête en mai 2011.
En novembre 2012, alors qu'il fait la promotion de son livre, il refait une Semaine Mythomane dans l'émission Vous trouvez ça normal ?! de Bruce Toussaint sur France 2[76],[77]. En janvier 2013, il est l'un des acteurs principaux de l'émission à sketchs Le Débarquement diffusée sur Canal+[78] ; il participe également à son second numéro en décembre 2013[79].
À partir de septembre 2013, Nicolas Bedos tient une chronique « de manière ponctuelle » dans l'émission On n'est pas couché de Laurent Ruquier sur France 2[80],[81]. Au sujet de cette intervention « libre » et « gratuite »[82], il déclare : « de temps en temps, je regarde ma casquette de chroniqueur comme un vice personnel. C'est d'ailleurs sûrement pour ça que je refuse d'être payé chez Ruquier : pour me rappeler que ce n'est pas mon vrai métier »[83]. Ces chroniques sont régulièrement relayées dans les médias où il est qualifié d'être « politiquement incorrect »[84] mais « toujours avec intelligence »[85], ou encore de « souvent mordant, parfois de mauvais goût »[86].
En janvier 2015, il participe à un numéro exceptionnel de l'émission Le Grand Échiquier animée par Frédéric Taddeï, en hommage à Jacques Chancel, présentateur historique de l'émission mort le mois précédent[87]. Nicolas Bedos écrit un texte destiné à Alain Souchon pour lui déclarer sa flamme[88].
En 2013, il tient son premier rôle principal dans le film Amour et Turbulences d'Alexandre Castagnetti, dont il a réalisé l'adaptation et les dialogues. Aux côtés de Ludivine Sagnier, il y incarne Antoine, un « coureur de jupons » qui tente de reconquérir son ancienne petite amie, dans un avion entre Paris et New York[97],[98].
En novembre 2016, le film L'Invitation réalisé par Michaël Cohen, sort dans les salles. Ce dernier y tient avec Nicolas Bedos, l'un des deux rôles principaux. Adapté d'une bande dessinée, ce buddy movie est présenté comme un « hymne à la vie, à l'amour et à l'amitié »[99].
En 2017, le premier long-métrage réalisé par Nicolas Bedos sort dans les salles, Monsieur et Madame Adelman, co-écrit avec Doria Tillier. Ils interprètent également les deux premiers rôles de ce film qui traite d'un « célèbre écrivain et de sa compagne et muse qui, à la mort de son mentor, se souvient de leurs cinquante années de vie commune »[100]. Nicolas Bedos parle de son film comme étant « le projet le plus important de (sa) vie »[101]. Les critiques sont majoritairement positives et Le Figaro salue un premier film « brillamment écrit, parfois très drôle, et sous-tendu par la belle émotion d'un amour qui traverse le temps »[102]. Il a également créé la bande-originale de son film, dont il a composé la musique avec Philippe Kelly[103]. Le film est nommé aux César 2018 dans la catégorie du meilleur premier film et Doria Tillier pour le César de la meilleure actrice[104],[105]. Il reçoit également le « prix du public » au City of Lights, City of Angels de 2017, festival du Film Français d'Hollywood à Los Angeles[106].
En mai 2019, il est annoncé comme réalisateur du troisième volet d'OSS 117 avec Jean Dujardin, prenant la suite de Michel Hazanavicius, qui avait réalisé les deux premiers opus[115]. Plusieurs fois reporté en raison de la pandémie de Covid-19 et de la fermeture des salles, OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire sort en août 2021.
De septembre 2005 à début 2008, il entretient une relation avec l'actrice Elsa Zylberstein[117],[118]. En juin 2008, il partage sa vie avec Helena Noguerra[119]. Il a également été en couple, en 2011, avec l'actrice Pom Klementieff[120] et avec Mathilde Warnier, jeune étudiante en audiovisuel faisant partie du public de l'émission Au Field de la nuit en novembre 2011, où elle avait été interpellée par Nicolas Bedos, cela avait donné lieu à un échange humoristique très animé[121]. À partir de 2013, il est le compagnon de l'actrice Doria Tillier[122], dont il déclare s'être séparé dans une interview donnée en octobre 2019[123].
En couple depuis 2021 avec Pauline Desmonts[124],[125], ils sont parents d'une fille née en décembre 2023 prénommée Joséphine[126],[127].
Souvent qualifié de « fils de » et de « bobo de gauche »[56], Nicolas Bedos ne laisse pas l'opinion publique indifférente, étant « adoré » par les uns et « détesté » par les autres[128],[129].
Il se reconnaît volontiers comme étant quelqu'un de « difficile »[130] qui énerve « beaucoup de gens »[131]. Parfois perçu comme une personnalité prétentieuse, il affirme pourtant : « Je suis à la fois très fier de ce que je fais et capable de demander dix fois à mon entourage si je ne suis pas une merde, avec la certitude absolue d'en être une »[3], se qualifiant lui-même ainsi : « Je suis un arrogant qui cache beaucoup de flips. Je ne dis pas ça pour me dédouaner d'être antipathique », jugeant notamment la « reconnaissance comme un pansement » à ses angoisses[132].
Il tient une réputation de fêtard fréquentant régulièrement les soirées mondaines parisiennes notamment le bar-discothèque Le Baron[56],[133],[134]. Il a également une réputation de « tombeur »[135] et de « coureur de jupons »[136]. Il déclare que « l'étiquette la plus difficile à supporter et la plus absurde qui me soit collée est celle du misogyne et de machiste, de queutard méprisant les femmes. Toute ma vie et mes textes démentent »[14]. À la suite d'une lettre ouverte de Tristane Banon qui l'accusait de toujours se droguer, il répond par : « c'est assez surprenant pour ceux qui sont persuadés que je m'en mets plein le pif, mais je suis bien l'une des personnes qui détestent le plus la cocaïne »[137].
En octobre 2013, d'après un sondage du magazine Voici par Harris Interactive[138], il est à la 14e place des personnalités les « plus détestées des Français » avec 25 % d'opinions défavorables[139]. En décembre 2013, selon l'institut de sondage IFOP pour Paris Match[140], il se classe à la 5e position des personnalités qui fait le « plus fantasmer les Françaises » avec 10 % des voix[141].
En juillet 2012, il est condamné à 2 000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Paris pour « injures publiques » envers la police, en raison de propos tenus[n 4] dans l'émission Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil de Bruce Toussaint[143]. Condamné en janvier 2010 pour conduite en état d'ébriété, il est à nouveau condamné pour le même motif en février 2014, ainsi que pour outrage et menace de mort envers des policiers après une chute à scooter. L'état de récidive légale conduit le tribunal correctionnel de Paris à le condamner à trois mois de prison avec sursis et 800 euros d'amende[144].
Cette section est liée à une affaire judiciaireen cours (juin 2023). Le texte peut changer fréquemment, n'est peut-être pas à jour et peut manquer de recul. N'hésitez pas à participer à l'écriture de synthèse de manière neutre et objective, en citant vos sources. N'oubliez pas que, dans nombre de systèmes judiciaires, toute personne est présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement et définitivement établie. Affaire judiciaire en cours
En , il est placé en garde à vue pour l'agression sexuelle présumée d'une femme quelques semaines plus tôt[149]. Ressorti libre, il est jugé en 2024, pour « agression sexuelle en état d’ivresse manifeste »[150],[151]. En , une enquête est ouverte pour viol et agression sexuelle après que trois femmes ont porté plainte : l'une d'entre elles l'accuse de l’avoir violée au domicile de la famille Bedos à Neuilly-sur-Seine en 1999[152],[153].
En raison de la prescription, un classement sans suite est décidé pour deux plaignantes.
Il est jugé en pour « agression sexuelle » sur une femme à Paris lors d'une soirée en « par personne en état d’ivresse manifeste », et pour « harcèlement ou agression sexuel » sur deux autres femmes lors de soirées en et [154],[155]. Il nie et reconnaît avoir un problème avec l'alcool. Le parquet requiert un an de prison avec sursis[155].
Le 22 octobre 2024, il est relaxé pour les faits de harcèlement sexuel de 2018 et condamné pour l'agression sexuelle de 2023 à une année d'emprisonnement dont six mois avec sursis, condamnation dont il fait appel[156].
Dans sa chronique La Semaine mythomane dans l'émission Semaine critique !, il crée plusieurs fois la polémique :
En , il critique ouvertement la politique menée par l'État d'Israël et les films La Rafle et Elle s'appelait Sarah qu'il juge « mauvais », en présence de l'écrivain Alain Finkielkraut et de la journaliste Élisabeth Lévy, tous deux de confession juive[157],[158]. Devant un « tonnerre de réactions indignées »[157], cette dernière prendra sa défense dans une tribune intitulée « Non, Nicolas Bedos n'est pas antisémite »[159]. À la suite de cette chronique, une plainte est déposée auprès du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), ce qui lui vaut un rappel à l'ordre[n 5] ;
En , il compare le président de la République, Nicolas Sarkozy, à un « VRPcocaïné » qui s'est payé la France à « coups de pub pour en foutre plein la vue à une chanteuse de variétés » ; certains médias[161],[142] et une ministre[n 6] évoquent un dérapage, ce qui contraint le directeur de France 2 à s'expliquer[n 7] ;
Dans son livre, il raconte avoir été l'objet de plusieurs plaintes[n 8], ainsi que des désagréments ou remarques sur sa vie professionnelle[n 9] et personnelle[n 10] à la suite de certaines chroniques.
En novembre 2013, Nicolas Bedos fait partie des 19 signataires du « Manifeste des 343 salauds - Touche pas à ma pute ! » publié par la revue Causeur créée par Élisabeth Lévy, qui défend les hommes faisant appel aux services de prostituées[164]. Il s'en désolidarise dès le lendemain de la parution en déclarant : « il ne s'agissait pas d'une défense machiste de la prostitution mais de brocarder la pénalisation du client (dont la misère sexuelle ne fait pas forcément un dominateurpervers) »[165].
En janvier 2014, une chronique sur Dieudonné, alors accusé d'antisémitisme, suscite « aussi bien les applaudissements que les critiques des internautes ». Grimé d'une moustache hitlérienne, il y tient une « chronique aux quenelles » parodiant le style d'Alain Soral sous forme de discours de la gestapo. Il se mettra ainsi dans la peau d'un personnage antisémite et fera même un salut nazi à l'antenne[166],[167]. Il déclare avoir reçu des menaces de mort à la suite de cette chronique[168].
Dans la nuit du 23 au , l'humoriste publie un message en forme de coup de gueule sur Instagram à propos de l’épidémie de coronavirus, appelant notamment à abandonner le port du masque, à contredire « vos patrons et les lâches directives gouvernementales » ou encore à « vivre quitte à mourir »[169]. Il est vivement critiqué par le ministre de la santé Olivier Véran[170] et déclenche une polémique sur la toile[171].
Renaud Lefebvre et Fabienne Waks (préf. Nicolas Bedos), Incorrect : parce que l'irrévérence est trop précieuse pour être laissée aux imbéciles, Paris, Le Cherche midi, , 216 p. (ISBN978-2749166223).
↑« Samedi 7 avril 1979 : Joë va accoucher, ces jours-ci. » [...] « Samedi 21 avril 1979 : Nicolas. Il est né à midi pile. Il pèse 3 kg 550 et mesure 50 centimètres. »[b 1]. Cependant, de nombreux médias affirment qu'il est né le 21 avril 1980[2],[3],[4],[5].
↑La dernière représentation de la carrière de Guy Bedos à l'Olympia en décembre 2013, avant sa retraite[9].
↑« Il faut savoir que ma mère m'a eu très jeune, d'un homme plus âgé qu'elle. Du coup, il n'est pas rare qu'en nous voyant dîner, tous les trois, les gens la prennent pour sa belle-fille, c'est-à-dire ma fiancée. Ce qui la fait rougir. De plaisir »[b 2].
↑Il avait déclaré en janvier 2011, avoir passé deux nuits en cellule de dégrisement avec des « flics odieux » ayant « le QI d'un poulpe mort » avant d'ajouter : « le flic de la nuit, le patrouilleur, est un abruti, c'est un voyou en uniforme, c'est une racaille tombée du bon côté »[142]. Sur ces propos, il déclare avoir osé souligner les « excès » de la police, après qu'il eut subi un double toucher rectal[b 3].
↑Communiqué du CSA après la plainte du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA) et de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) : « si les propos de l'humoriste [...] ne constituaient pas un manquement à ses obligations déontologiques, la séquence évoquant les films Elle s'appelait Sarah et La Rafle avait pu susciter un certain trouble et un émoi légitime dans le public »[160].
↑Claude-Yves Robin, évoque une « phrase est de très mauvais goût » en ajoutant « chaque semaine, Nicolas Bedos égratigne quelqu'un. Cette fois, c'est tombé sur le président de la République »[163].
↑Les « treize procès » que je me traîne aux basques, dont « deux pédés mal lunés » pour homophobie[b 7] et une association catholique pour « anti-pédophilie »[b 7].
↑L'ancienne patronne de la fiction de TF1 qui a gelé tous les projets qui me liaient à la chaîne à la suite d'une boutade innocente mais coupable, selon elle, de « très haute trahison »[b 3]. Jean-François Copé, qui juste après avoir tiré la gueule durant toute ma prestation, est venu minauder dans ma loge en me disant : « Désolé Nicolas, moi je vous trouve très drôle, mais vis-à-vis du président, mettez-vous à ma place, j'étais obligé de me retenir »[b 3]. Jérôme Garcin [...] dont il ignora la main moite que je lui tendais, tout ça pour une vanne trop gentille au regard des quatre démolissages dont je fus la victime à travers son micro de son Masque et la Plume[b 3].
↑D'un homme [...] dans la rue me tendre la main, me dire en souriant : « Dites, c'est quoi votre problème avec les juifs ? » [...] « J'ai pas la télé, mais on m'a raconté », puis soudainement me balancer un glaviot sur le front, s'échappant comme un lâche[b 8]. Les photos d'archives d'un charnier qu'un fou furieux avait glissées dans ma boîte aux lettres et sur lesquelles il avait tagué au feutre rouge : « Ça vous fait rire, la mort de millions de gens ? »[b 8].