Pagny-la-Blanche-Côte | |
Vue du village depuis la Tête des Rousseaux. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Commercy |
Intercommunalité | Communauté de communes de Commercy - Void - Vaucouleurs |
Maire Mandat |
Daniel Rouvenach 2020-2026 |
Code postal | 55140 |
Code commune | 55397 |
Démographie | |
Gentilé | Blancôtois |
Population municipale |
230 hab. (2021 ) |
Densité | 19 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 32′ 30″ nord, 5° 43′ 19″ est |
Altitude | Min. 257 m Max. 392 m |
Superficie | 12,43 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vaucouleurs |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Pagny-la-Blanche-Côte est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Ses habitants sont appelés les Blancôtois.
Une côte en forme d'arc-de-cercle surplombe le village. Les éboulis de couleur blanche présents sur celle-ci sont dus au sol calcaire de la région et sont très probablement à l'origine du nom du village. Cette formation géologique est un éboulis mobile périglaciaire : l'érosion continue du pied de la côte par la rivière de Chêtre, affluent de la Meuse, entraînant des éboulis, empêchait autrefois la végétation de se fixer sur la pente. Cette érosion a cessé depuis qu'une route a été construite entre la côte et la rivière. La pente est donc progressivement colonisée par des végétaux.
Pagny est desservie par deux routes départementales :
La D 32 rejoint la D 964 à environ 3 km au sud-ouest du village. Cette dernière dessert Domrémy-la-Pucelle ainsi que Neufchâteau.
La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Meuse, la rivière de Chetre et le ruisseau de la Viole[1],[Carte 1].
La Meuse, d'une longueur de 486 km, est un fleuve européen qui prend sa source en France, dans la commune du Châtelet-sur-Meuse, à 409 mètres d'altitude, et se jette dans la mer du Nord après un cours long d'approximativement 950 kilomètres traversant la France, la Belgique et les Pays-Bas[2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 926 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Ochey », sur la commune d'Ochey à 17 km à vol d'oiseau[5], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 810,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,1 °C, atteinte le [Note 2],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Au , Pagny-la-Blanche-Côte est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (54,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39 %), terres arables (32,7 %), prairies (21,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,6 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Il semblerait que le village soit mentionné pour la première fois en 627[15] sous le nom de Paterniacum, un hameau gaulois. Il devient par la suite Panei, puis Pagny-sur-Meuse et enfin Pagny-la-Blanche-Côte à la Révolution.
En patois, le nom du village se dit Pagnè-la-Bianche-Coûte, et les habitants, les Blancôtois, sont surnommés les Sachots d'poîes, que l'on pourrait traduire par Sachets de poux ou Sacs de puces.
Le village a appartenu au diocèse de Toul.
En 1630, durant la guerre de Trente Ans, il est en grande partie incendié par les Suédois.
Pagny est desservi par le chemin de fer en 1870. La France est alors en guerre contre l'Allemagne et la Prusse. Le premier train à emprunter la ligne est d'ailleurs un convoi de fantassins prussiens. Elle est petit à petit délaissée puis entièrement désaffectée en 1970, laissant pour seul vestige la maison du garde-barrière, qui finit par être démolie en 2005.
Le , le 2e Groupe du 29e régiment d'artillerie arrive dans le village. Le journal de marche et des opérations du régiment stipule pour la journée du : « installation facilitée par l’amabilité des habitants. »
L'électricité arrive en 1912, et la TSF à partir de 1925 dans une poignée de maisons. Cette dernière, moyen le plus rapide de suivre l'actualité à l'époque, n'est adoptée plus largement qu'à partir des années 1940, lors de la Seconde Guerre mondiale.
Dans les années 1930, un habitant du village crée une petite laiterie. Celle-ci change de propriétaire en 1941 puis connaît une grande expansion dans les années 1950, qui se traduit par une augmentation significative de la population du village. Forte de son succès, elle déménage vers 1980 à Sorcy-Saint-Martin. Actuellement[Quand ?], un projet d'aménagement de cette friche industrielle est acté et les autorités compétentes y travaillent.
La fête patronale de Saint Grégoire le Grand était autrefois fêtée le 12 mars. Aujourd'hui, elle subsiste toujours mais a lieu le premier dimanche de mai avec une animation sur la place de la fête.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2021, la commune comptait 230 habitants[Note 4], en évolution de −4,96 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).