Rieulay | |||||
La mairie en juillet 2018. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Douai | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur d'Ostrevent | ||||
Maire Mandat |
Marc Delecluse 2020-2026 |
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Code postal | 59870 | ||||
Code commune | 59501 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 243 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 171 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
333 465 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 22′ 50″ nord, 3° 15′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 16 m Max. 27 m |
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Superficie | 7,29 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Valenciennes (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Sin-le-Noble | ||||
Législatives | Seizième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Rieulay Écouter est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Elle absorbe en 1946 la commune de Marchiennes-Campagne.
La commune de Rieulay est entourée par Marchiennes, Wandignies-Hamage, Fenain, Somain, Bruille-lez-Marchiennes, Pecquencourt et Vred.
,
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Scarpe canalisée, la Grande Traitoire, le Cavin, le Courant de Larrentis, le Courant de Beaurepaire[1], la Résidence des Sarts[2], le Courant du Moulin[3] et divers autres petits cours d'eau[4],[Carte 1].
La Scarpe canalisée et une section canalisée de la Scarpe, d'une longueur de 67 km, prend sa source dans la commune de Arras et se jette dans l'Escaut canalisée à Mortagne-du-Nord, après avoir traversé 34 communes[5].
La Grande Traitoire est un canal, chenal et un cours d'eau naturel non navigable, d'une longueur de 24 km, qui prend sa source dans la commune de Pecquencourt et se jette dans la Scarpe canalisée à Château-l'Abbaye, après avoir traversé onze communes[6].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Scarpe aval ». Ce document de planification concerne un territoire de 624 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Scarpe aval, comprenant la Pévèle, la plaine de la Scarpe et le bassin minier avec l'Ostrevent. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le parc naturel régional Scarpe-Escaut[7].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 701 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 13 km à vol d'oiseau[10], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Au , Rieulay est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française)[Note 2], une agglomération internationale regroupant 56 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[16]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,9 %), zones humides intérieures (15,7 %), zones agricoles hétérogènes (14,2 %), mines, décharges et chantiers (11,6 %), zones urbanisées (9,8 %), prairies (3,5 %), forêts (2,2 %)[19]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
La commune est desservie par la ligne 19 du réseau urbain Évéole ainsi que par la ligne 851 du réseau interurbain Arc-en-Ciel 2.
La rue Suzanne-Lanoy porte le nom d'une résistante, elle se nommait avant rue de Bruille[20].
Les armes de Rieulay se blasonnent ainsi : "D'hermines à la croix de gueules, chargée de cinq roses d'or." |
Lors du premier tour des élections municipales le , quinze sièges sont à pourvoir ; on dénombre 1 023 inscrits, dont 494 votants (48,29 %), 8 votes blancs (1,62 %) et 480 suffrages exprimés (97,17 %). La liste Ensemble pour Rieulay, notre village menée par le maire sortant Marc Delécluse[21] recueille 320 voix (66,67 %) et remporte ainsi treize sièges au conseil municipal contre deux pour la liste Union démocratique pour l'avenir de Rieulay menée par Luc Dupuich avec 160 voix (33,33 %)[22],[23].
Daniel Mio, conseiller municipal dès 1971, a été, entre autres mandats, conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais de 1982 à 1992 et de 1997 à 2004, président du parc naturel régional Scarpe-Escaut de 1989 à 2012 et président du centre historique minier de Lewarde jusque 2008[24]. Laurent Houllier a été conseiller général du canton de Douai-Sud de 2004 à 2011.
Ève Bruniau, historienne de Rieulay, dresse ainsi la liste des maires de la commune jusque 1900[25]. Elle indique également que Ghislain Villain et Henri Descloquemant semblent avoir été maires des deux communes de Rieulay et Marchiennes-Campagne en même temps[26].
Identité | Période | Durée | Étiquette | |
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Début | Fin | |||
Michel Lemaire (d) | ||||
Joachim Groulez (d)[27] ( - ) | (mort en cours de mandat) | 2 ans | ||
Bonaventure Dussart (d) | 27 ans | |||
Honoré Lemaire (d) | 1 an | |||
Michel Lemaire (d) (mort le ) | 3 ans | |||
Pierre-François Lesens (d) | 14 ans | |||
Michel Lemaire (d) (mort le ) | 3 ans, 4 mois et 2 jours | |||
François Wilbaut (d) | 10 ans, 11 mois et 9 jours | |||
Louis Villain (d) | 3 ans, 4 mois et 9 jours | |||
Pierre Gambiez (d) | 4 ans, 1 mois et 6 jours | |||
Alexis Houseaux (d) ( - ) | 10 ans | |||
Ghislain Villain (d) | 8 ans | |||
Henri Descloquemant (d) ( - ) | 24 ans | |||
Louis Dellesmes (d)[28] ( - ) | années 1960 | années 1970 | ||
Daniel Mio[29],[30],[31] ( - ) | (démission) | 29 ans | Parti socialiste | |
Laurent Houllier (d)[32] (né le ) | (démission) | 11 ans | Parti socialiste | |
Marc Delécluse (d)[33],[34],[35],[36],[37],[38] (né le ) | En cours | 6 ans, 10 mois et 24 jours | Parti socialiste indépendant |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[40].
En 2021, la commune comptait 1 243 habitants[Note 5], en évolution de −8,87 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,5 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 621 hommes pour 673 femmes, soit un taux de 52,01 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Il s'agit d'une ancienne tourbière et de quelques prairies transformées dans les années 1900 en vaste domaine industriel ; les Houillères du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais y ont - du début des années 1900 à 1975 - accumulé une très grande quantité de stériles miniers (essentiellement constitués de grès et de schistes noirs), qui en profondeur deviennent peu à peu rouges sous l'action de la chaleur auto-entretenue dans le terril par un phénomène de combustion lente[45],[46],[47]
En 1975, alors que le terril s'étendait sur 140 ha (sur la commune de Rieulay, mais aussi en partie sur la commune de Pecquencourt[45], les houillères ont décidé d'exploiter les restes de charbons qui se trouvaient encore dans le terril, activité qui a cessé en 1988, laissant un site déstructuré par l'exploitation et un vaste bac à schlamms (bassin de décantation des schlamms, boues noires issues du lavage des restes de charbons).
Le site a ensuite fait l'objet d'un programme de paysagement, d'un classement en Espaces Naturels Sensibles (par le Conseil général du Nord et de réhabilitation écologique qui a permis d'en faire un cœur de nature et de le réintégrer dans le paysage et le cadre de vie de la commune. Comme c'est le cas de la plupart des ENS, le site est en partie ouvert à certains loisirs et à la découverte de la nature : une partie des zones humides est ouverte à la pratique de la pêche et de la voile. Une autre partie est ouverte aux loisirs équestres et au VTT (sur les pistes réservées à cet effet), un parking et la Maison du terril de Rieulay accueillant les visiteurs qui peuvent trouver des informations et des visites guidées[45].
Le reste du site est consacré à la nature et au paysage culturel que constitue ce site. Le remodelage (mise en sécurité) et la réhabilitation du terril et de ses dépressions humides ont permis de l'intégrer (comme élément renaturé) dans les éléments paysagers, naturels et culturels (Patrimoine mondial de l'Unesco) du Parc naturel régional Scarpe-Escaut puis de la Trame verte et bleue régionale et nationale. Des techniques de génie écologique adapté au substrat particulier y ont été mises en œuvre à grande échelle sous l'égide de l'Etablissement Public Foncier du Nord-Pas-de-Calais, durant plusieurs décennies et se prolongeront dans les « plans de gestion » successif qui visent à y favoriser ou préserver la biodiversité, tout en conservant au site une vocation de loisirs et de découverte. L'EPF puis le gestionnaire encouragent la renaturation du site, avec le retour d'un boisement (bouleaux, l'espèce pionnière typique de ces milieux), tout en le contrôlant pour conserver des espaces ouverts de schistes noir très propices aux espèces pionnières et aux espèces thermophiles (qui apprécie la chaleur du substrat noir qui accumule bien la chaleur du soleil)[45].
Si l'origine du site est artificielle, les processus de recolonisation qui s'y déroulent sont bien l'expression de la naturalité et ils contribuent à la biodiversité. 25 ha sont traités en réserve ornithologique, le site étant devenu un lieu majeur pour l'hivernage des oiseaux d'eau dans la région[45]. Une gestion différentiée et restauratoire est assurée par les gardes du Conseil général, basée sur des opérations de fauchage, le pâturage extensif ou le scrappage, de manière à conserver une mosaïque de milieux adaptée à une grande partie de la biodiversité potentielle du site.
Cette réhabilitation n'est pas une mesure compensatoire financée par les houillères (qui ne payaient pas non plus de taxes professionnelle), mais une opération résultant de la volonté et des financements de la commune du parc naturel et du département et de la région. Le dernier exploitant a contribué au remodelage et aux premiers aménagements.
Ce n'est pas le terril le plus haut d'Europe (qui est situé non loin de là à Loos-en-Gohelle, mais c'est celui dont la base a la plus grande étendue (si l'on prend en compte que le terril double de Germinies (près de Lallaing) qui cumule 200 ha de surface est en réalité séparés par la Scarpe et constitue donc deux terrils (qui portent d'ailleurs deux numéros différents ; n° 143 « Germinies Sud » et 143A « Germinies Nord »)[45].
Rieulay a pour géante Aureily[48], son nom étant l'anagramme de celui de la commune. Créée en 2000, elle mesure 4,20 mètres, pèse quatre-vingt-dix kilogrammes et est mariée depuis septembre 2002 avec La Guerliche d'Erchin.
.« Rieulay, Groulé. »
.« L’ancien maire de Rieulay, Daniel Mio, est décédé jeudi à l’âge de 80 ans. »
.« Rieulay. Marc Delécluse, 70 ans, qui a été élu en janvier 2018 après des élections partielles, avait déjà annoncé sa candidature à ses vœux. »
.« Rieulay : sans étiquette »
.« 10e vice-président : Marc Delécluse, maire de Rieulay, délégué au développement et à la promotion du tourisme »