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Robert Blum |
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Médaillé de bronze de l'Exposition universelle de Paris de 1889 Médaillé d'or de l'Exposition Pan-américaine de 1901 |
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Membre de l'Académie américaine de design (1893) |
Robert Frederick Blum, né le à Cincinnati dans l'Ohio et mort le à New York, est un peintre, lithographe et illustrateur américain.
Fils d'un fabricant de cigares d'origine allemande[1], il partage très tôt le même enthousiasme pour l'art que ses amis d'enfance John Henry Twachtman et William Jacob Baer (en)[1], futurs peintres eux aussi. Élève apathique, il quitte l'école en 1873 pour travailler comme apprenti dans une firme de lithographies[1] (Gibson & Co)[2]. Dans le même temps, il suit les cours du soir de la McMicken School of Design, aujourd'hui l'Académie d'art de Cincinnati, et à l'automne 1874, ceux de la classe de dessin de Frank Duveneck[3]. Il se passionne alors pour le peintre catalan Marià Fortuny et le peintre italien Giovanni Boldini[4], dont les œuvres aux coups de pinceau rapides, aux couleurs intenses, vont plus tard l'inspirer[4]. Il reçoit ensuite, avec son ami Kenyon Cox, l'enseignement du peintre Christian Schussele (en)[2].
En 1879, il s'établit à New York donnant sa première illustration pour le Scribner's Magazine[5]. L'année suivante, en compagnie d'Alexander Wilson Drake (en), il rejoint son ami William Merritt Chase à Venise[3] où il séjourne deux ans. Il y rencontre James Abbott McNeill Whistler qui lui enseigne les principes de l'Art japonais et l'encourage à utiliser les pastels[3]. Il réalise ainsi de nombreux dessins et aquarelles[5]. Après 1880, il fait plusieurs voyages en Europe, notamment en Espagne (en 1882) et aux Pays-Bas (en 1884)[5]. Sa première toile importante Dentellières vénitiennes (1887), peinte à Burano[3], obtient la médaille de bronze à l'Exposition universelle de Paris de 1889[1].
À partir de 1890, il visite le Japon (il est un des premiers artistes américains à le faire[6]) afin d'illustrer le recueil d'articles Japonica du poète anglais Edwin Arnold[5]. En 1893, l'exposition de son tableau intitulé The Ameya à l'Académie américaine de design lui vaut d'en être élu membre[5]. De 1893 à 1898, il réalise deux peintures murales (dont Music and the Dance), commandes de son mécène Alfred Corning Clark (en), héritier de l'entreprise Singer, pour la résidence du Mendelssohn Glee Club (en) à New York. Son état de santé déclinant, il consacre les dernières années de sa vie à enseigner à l'Art Students League[1].
Les œuvres de Blum font partie des collections permanentes de plus d'une dizaine de musées aux États-Unis :