Né au 60 boulevard Malesherbes, à Paris, dans une famille de collectionneurs, son père Maurice Mallet, établi au 13 de la rue du Helder, est expert en tableaux[7] de ventes publiques[8] et sa mère est la fille du critique d'art Arthur Stevens, frère du peintre belge Alfred Stevens[9]. Il est un neveu de Suzanne Stevens, l'épouse du financier belge Adolphe Stoclet qui fit construire à Bruxelles le palais qui porte son nom. L'homogénéité avant-gardiste de ce bâtiment aura probablement exercé une forte influence sur les choix esthétiques ultérieurs de Robert Mallet-Stevens qui prend le nom de son père et de sa mère.
Il se forme à l'École spéciale d'architecture de Paris entre 1903 et 1906 et se montre intéressé au premier chef par la collaboration entre les différentes formes d'art.
Il publie différents articles en collaboration avec Jacques Rœderer, dans la revue britannique The Architectural Review à partir de 1907, puis dans les revues belges Le Home et Tekhné, ainsi que pour le périodique français L'Illustration[10].
Mobilisé en 1914 dans l'aviation française, il est photographe aérien.
Dès 1919, Robert Mallet-Stevens est reconnu comme une figure montante du style moderne présenté au Salon d'Automne de Paris dans l'entourage du couturier Paul Poiret, au nombre de ces créateurs (Fernand Nathan, André Groult, Paul Baignères, Drésa, André Mare), « salade où s'entremêlaient, avec infiniment de talent, des réminiscences de style Directoire, le néo-pompéien ressuscité […] voire la funèbre géométrie des salles de musique allemandes… »[11]. Au Salon d'Automne de 1922, il expose une maquette très remarquée pour un projet d'aéro-club.
Robert Mallet-Stevens publie en 1922 aux éditions MassinUne cité moderne, un portfolio de 32 dessins réalisés entre 1917 et 1922 donnant à voir un projet de ville idéale avec cinéma, banque, musée, halles, pavillon de sports, palais de justice, maisons ouvrières, hôtel de voyageurs, mairie, arrêt de tramway, église et immeuble de rapport. En 1924, Robert Mallet-Stevens présente au Salon d'Automne ses projets d'urbanisme. Le critique d'art Guillaume Janneau écrit à ce propos : « L'art de Robert Mallet-Stevens est le plus laconique et le plus dépouillé qu'aucune autre formule ». Plus loin, il ajoute : « Créateur d'une formule de décor cinématographique, Mallet-Stevens est l'un des théoriciens de l'esthétique moderne, (…) rationaliste et logicienne. »[12]. De 1921 à 1923, il entreprend la construction de la villa Paul Poiret à Mézy-sur-Seine dans les Yvelines, qui demeure inachevée en raison de la faillite du couturier, jusqu'à son rachat en 1930 par l'actrice Elvire Popesco. En 1924, il rénove l'Hôtel des Roches Noires à Trouville-sur-Mer[13].
Cependant, il s'oriente d'abord, et pour une vingtaine d'années, vers la création de meubles et de décors de cinéma, notamment ceux de L'Inhumaine de Marcel L'Herbier en 1924, en collaboration avec Paul Poiret pour les costumes, des meubles par Pierre Chareau, des peintures de Fernand Léger. Pour ce film, le réalisateur déclare : « Nous voulions que ce soit une sorte de résumé, de résumé provisoire de tout ce qu'était la recherche plastique en France deux ans avant l'exposition des Arts décoratifs. Le film était aussi destiné à l'Amérique, à cause de la renommée dont jouissait là-bas Georgette Leblanc. »[14]. Mais Robert Mallet-Stevens a également travaillé pour des réalisateurs de films de reconstitution historique comme Les Trois Mousquetaires ou Vingt Ans après d'Henri Diamant-Berger. Dans la lignée de Ricciotto Canudo, dont il était un proche, Mallet-Stevens considérait le cinéma comme un art à part entière. En 1928, il publie aux éditions Massin son traité, Le décor moderne au cinéma. Il réalise 18 décors de films entre 1920 et 1929.
En 1923-1928, le vicomte Charles de Noailles lui commande la villa Noailles à Hyères, dont le premier noyau est achevé en 1925 et dont les extensions vont se succéder jusqu’en 1933. Pour la piscine de celle-ci, il crée, en 1923-1925, le « Fauteuil Transat », en tube de tôle laquée et toile[15], qui constitue l'un des tout premiers meubles modernes à structure métallique. Au Salon des artistes décorateurs de 1924[16], il remarque certains créateurs, invités par Pierre Chareau à exposer ensemble, qui se distinguent en prônant l’assujettissement de la structure à la fonction et l'usage de meubles à fonctions combinées ou dialoguant, voire s'intégrant aux volumes intérieurs, comme Francis Jourdain et Eileen Gray, mais aussi Pierre Legrain, et appelle ceux-ci pour décorer la villa Noailles[17]. En 1925, Djo-Bourgeois aménage la salle à manger, puis en 1926 quatre chambres au mobilier intégré et, dans les salles voûtées, un bar coloré ; tandis que Pierre Legrain est chargé d'une chambre.
En contact avec le mouvement De Stijl, Mallet-Stevens demande à Sybold van Ravesteyn de réaliser des meubles en bois et métal peints de couleurs primaires, dont un lit à table de nuit intégrée et une table avec tiroir et, entre 1925 et 1926, la polychromie de la chambre d'amis du 2e étage[18]. De même, Eileen Gray présente un tapis et une desserte pour la chambre de Madame, dotée également d'une chaise de Francis Jourdain, d'un lit de Djo-Bourgeois et d'un fauteuil de Dominique[19], Charlotte Perriand une table de jeu pliante et Sonia Delaunay des « tissus simultanés ». Enfin, Pierre Chareau qui, lors de l'exposition internationale de 1925 à Paris s'était distingué par la réalisation du bureau-bibliothèque du Pavillon d’une ambassade française, constitué d'éléments intégrés aux parois et en partie mobiles, conçoit en 1925[20] et crée en 1928 un lit suspendu à des barres métalliques pour la chambre en plein air réalisée sur la terrasse, isolée par des parois de ferronneries escamotables dessinées par Jean Prouvé et agrémentée de chaises Wassily en tubes d'acier de Marcel Breuer, mais aussi l'ameublement de la chambre de Monsieur et des sièges pour le petit salon. En 1927, Chareau réalisera également pour Mallet-Stevens l'un des exemplaires de ses bureaux en fer forgé avec plateau et tiroir pivotants[21]. En 1929, Man Ray y tourne le court-métrage Les Mystères du château de Dé.
En 1928, il réalise un immeuble de rapport au no 7, rue Méchain à Paris, où Tamara de Lempicka[27] installe son atelier jusqu'aux années 1950.
Exclu de fait de la délégation française au second congrès international d'architecture moderne (CIAM), tenu à Francfort en 1929, par l'Allemand Sigfried Giedion[28] (lequel s'oppose au rôle majeur de l'art décoratif en architecture[29]), Mallet-Stevens est, la même année, l'un des fondateurs et le premier président de l'Union des Artistes modernes (UAM), réunissant des artistes décorateurs et architectes avant-gardistes.
De 1929 à 1932 il réalise son chef-d’œuvre, la villa Cavrois, construite à Croix dans le Nord, pour l'industriel du textile et des laines Paul Cavrois. Cette villa familiale est pensée pour une famille avec sept enfants. Elle présente 2 400 m2 habitables, une hauteur sous-plafond de plus de 6 m, et 1 000 m2 de terrasses sur trois étages et sous-sol. Le programme se présente ainsi selon les mots de Mallet-Stevens : « Le vrai luxe, c’est vivre dans un cadre lumineux, gai, largement aéré, bien chauffé, avec le moins de gestes inutiles et le minimum de serviteurs. » Pour la cuisine, il crée, entre 1929 et 1931, une chaise en tube d'acier à dossier cintré, qui sera déclinée en plusieurs versions jusqu'en 1939[30]. Il demande à Théo van Doesburg d'ordonner une chambre. Le , il donne une conférence radiotéléphonique à la Tour Eiffel où il exprime et synthétise ses idées et l'apport de la Science à l'Architecture que ce soit sur l'hygiène, l'éclairage, le son. Il explique en partie l'utilisation des horloges synchronisées ou des haut-parleurs de TSF qu'il a mis en place à la villa Cavrois[31] : « Construire ce n'est plus seulement monter quatre murs qui portent des planchers (…), c'est utiliser au mieux le béton armé, le chauffage central, les ascenseurs, le téléphone, les appareils ménagers, la climatisation, les appareils sanitaires, l'évacuation des ordures, les parois insonores, les enduits imperméables, les appareils à doucir l'eau, l'étanchéité des terrasses, les sources électriques, de rayons ultra-violets, la ventilation naturelle imaginée par un Knapen, l'ensoleillement des locaux même au nord, l'éclairage indirect grâce à des surfaces créées par un Salomon, l'acoustique étudiée par un Gustave Lyon… ».
En , il accepte sa nomination en qualité de directeur de l'école des beaux-arts de Lille[32], succédant à Émile Gavelle[33]. Il dévoile un programme novateur et ambitieux affichant d'emblée les noms d'intervenants réputés membres de l'union des artistes modernes. Il imagine des bâtiments pour baptiser cette nouvelle ère en 1936. Mais l'entrée en guerre l'oblige à partir loin du front ; il démissionne en , alors que l'exposition du progrès social[34], à laquelle Mallet-Stevens associe ses étudiants et son réseau, vient d'ouvrir le pour 5 mois.
Il construisit presque exclusivement pour des clients privés, son unique commande publique ayant été la réalisation d'une caserne de pompiers à Paris en 1936. Il n'en est pas moins considéré aujourd'hui comme l'une des figures majeures de l'architecture française de l'entre-deux-guerres, en tant que l'un des principaux représentants du Mouvement moderne.
À l'occasion de l'exposition internationale des arts et des techniques de 1937, Robert Mallet-Stevens, membre de la commission préparatoire, est chargé de la construction de cinq pavillons : le Palais de l'Électricité et de la Lumière, celui de la Solidarité nationale, celui de l’Hygiène, celui du service d'exploitation industrielle des tabacs et allumettes et celui des Cafés du Brésil. Mais il démissionne avec éclat lorsque la commission prête un « mauvais esprit » au courant qu'il incarne avec l'UAM[37]. Edmond Labbé (1868-1944), pionnier de l'enseignement technique qui vient juste de prendre sa retraite, est nommé commissaire général[38] par le gouvernement français. Robert Mallet-Stevens réalisera les pavillons mais l'UAM sera écartée des commissions.
Pendant l'occupation, il se réfugia avec sa famille en zone libre (à Penne-d'Agenais, dans le Lot-et-Garonne) pour protéger sa femme, Andrée, née Léon-Bernheim (ils se sont mariés en 1928), qui était juive. Malade (il consulte à l'hôpital à Vichy dès 1941), il continue cependant à travailler pour les magasins de chaussures Bally[39].
L'apport de Mallet-Stevens n'aurait été pleinement apprécié qu'après sa mort (quelques rares historiens de l'architecture[40] le considèrent comme un dandy ou un couturier).
Entre-temps, beaucoup de ses réalisations avaient été laissées à l'abandon (comme la villa Cavrois), remaniées voire démolies (comme la concession Alfa Romeo à Paris). En 1975, la villa Noailles est classée par l'État mais son mobilier pillé, tout comme celui de la villa Cavrois est dispersé en vente publique[20].
Ce n'est que dans les années 1980 que son œuvre a commencé à être reconnue comme une sorte d'optimum des années 1930 entre recherche esthétique et exigence de fonctionnalité. Cette redécouverte, marquée notamment par une rétrospective au Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou en 2005[41], a entraîné la réhabilitation de plusieurs bâtiments.
Toutes les archives de l'architecte ont été détruites à sa demande, à l'exception de celles qui ont été données en 1961 au Musée des arts décoratifs de Paris par sa femme, décédée en 1980.
1929 : Nouveaux bureaux (devanture en rez-de-chaussée sur la rue) de l'hebdomadaire La Semaine à Paris, au no 28 rue d'Assas avec emploi de Lap rouge en soubassement[58] et comportant encore de nos jours des vitraux de Louis Barillet.
1931 : Distillerie Mecidiyeköy (du nom d'un quartier de la capitale) et sa maison de gardien à Istanbul[59]. Au XXIe siècle, l'usine est reconvertie en galerie d'art Pilevneli, sa restauration ayant été assurée par l'architecte Emre Arolat sur une durée de 9 années. Le pavillon du gardien en marque l'entrée[60].
1928 : Le Tournoi dans la cité de Jean Renoir. Une architecture fictive est construite par Mallet-Stevens pour une scène de joute médiévale au pied de la cité de Carcassonne.
Il existe une rue Mallet-Stevens à Calais et une rue Robert Mallet Stevens à Châteauroux.
Un timbre représentant deux de ses immeubles de la rue Mallet-Stevens à Paris a été émis en . Cette rue souligne notamment la notoriété de l'architecte après l'exposition internationale de 1925. Sa structure repose sur le mode des villas parisiennes. Les hôtels particuliers, les ateliers d'artistes, ainsi que la propre résidence de Mallet-Stevens et son agence sont conçus comme « l'échantillon d'une ville moderne démonstrative des possibilités de variations formelles et du maintien d'une unité stylistique »[69]. En 1931, la revue L'Architecture d'aujourd'hui dévoila un numéro dédié à la comparaison des programmes des résidences-ateliers d'artistes, réputées au début de la nouvelle décennie[69].
↑Mallet-Stevens, l'œuvre complète, extraits du dossier de presse réalisé à l'occasion de l'exposition rétrospective présentée du 27 avril au 29 août 2005 au Centre Pompidou, sur nordnet.fr
↑Georgette Leblanc évoquée dans l'article Le pavillon du renseignement et du tourisme de Robert Mallet-Stevens, Bibliothèque d'information publique, centre Pompidou [4].
↑Cette année 1924, la photographe américaine Thérèse Bonney (1894-1978) prend de l'architecte un cliché qui fait le tour du monde à ce jour. On doit à Thérèse Bonney la plupart des clichés qui illustrent les œuvres de Robert Mallet-Stevens dans Mérimée.
↑Léon Marie André Domin (1883-1962), ensemblier, nommé chevalier de la Légion d'honneur par décret du 22 mai 1926 en récompense de sa participation à l'exposition de Paris de 1925 « Notice LH 19800035/427/57089 », base Léonore, ministère français de la Culture. Associé à Marcel Genevrière (1885-1967), il est cofondateur de la maison Dominique, sise 8, rue de Castellane à Paris.
↑Bureau personnel de Mallet-Stevens, 1927, tôle laquée, acier nickelé, cuir et métal argenté [6]
↑Mobilier du bureau personnel de Mallet-Stevens, 1927, Galeries permanentes Art Déco du musée des arts décoratifs en 2007, Paris [7]
↑Tamara de Lempicka dont la sœur, Adrienne Gorska, est membre de l'UAM en 1932.
↑Au nord, le rêve de l'union de l'art et de l'industrie, par Richard Klein [8].
↑Jean-Yves Andrieux et Fabienne Chevallier, La réception de l'architecture du mouvement moderne : image, usage, héritage …, Université de Saint-Étienne, 2005 p. 270-271.
↑F.-J. Lardeux, « M. Robert Mallet-Stevens, directeur de l'École des Beaux-Arts à Lille, grand artiste moderne. », Le Grand Écho du Nord de la France, no 296, , Une et 3 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
↑Cornette de Saint-Cyr : « Ferracap, Penne (Lot-et-Garonne), le . Vichy ose prononcer le mot : urbanisme, sinon à regrets mais avec une sorte de terreur. On ne peut faire du neuf, du propre, en développant le culte d'un archaïsme sans gloire et sans hygiène. […] La rage d'être un impotent, cloué la plupart du temps au lit, mon cerveau tenant une place moins grande que ma vessie dans mes préoccupations. […] J'ai la commande de la réfection du magasin Bally, à l'angle de la rue Clemenceau. »[9].
↑Jean-Yves Andrieux et Fabienne Chevallier, La réception de l'architecture du mouvement moderne : image, usage, héritage … Université de Saint-Étienne, 2005, pp. 270 et 271.
↑Le 5 août 1926, une demande de permis de construire pour un hôtel privé est déposée par Mme Mallet-Stevens, résidant 236 rue du Faubourg-Saint-Honoré, à Paris in collectif, Catalogue de l’exposition « Robert Mallet-Stevens, architecte », sous la direction d’Olivier Cinqualbre, Robert Mallet-Stevens, L’œuvre complète, Edition du Centre Pompidou, Collection Classiques du XXe siècle, Format 28 x 28 cm, 240 pages, 400 ill. noir et blanc et couleurs. (ISBN2-84426-270-8), présentée du 27 avril au 29 août 2005 au Centre Pompidou.
↑Le n° 371 du 5 au 12 juillet 1929 de l'hebdomadaire La Semaine à Paris comporte un encart publicitaire illustré mentionnant en p. 105 les Cafés du Brésil- Gallica.bnf.fr.
↑Collectif, Le Lap ciment-roi de l'art déco, brochure et dépliant de l'exposition éponyme à la Maison des Arts d'Antony du 17 septembre au 2 novembre, Impr., Le Réveil de la Marne, juillet 2014, 20 p.
↑ a et bKlein Richard, Robert Mallet-Stevens Texte imprimé agir pour l'architecture moderne, Éditions du Patrimoine Centre des monuments nationaux, (lire en ligne)
F.-J. Lardeux, « M. Robert Mallet-Stevens, directeur de l'École des Beaux-Arts à Lille, grand artiste moderne. », Le Grand Écho du Nord de la France, no 296, , Une et 3 (lire en ligne, consulté le ).
Cécile Briolle, Agnès Fuzibet et Gérard Monnier, La villa Noailles : Rob Mallet-Stevens, Marseille, éd. Parenthèses, coll. « monographies d'architecture », , 119 p. (ISBN2-86364-278-2).
François Carrassan-photographies de Jacqueline Salmon, La villa Noailles : une aventure moderne, Paris, Plume, coll. « Plume », , 190 p. (ISBN2-84110-150-9).
Paul-Hervé Parsy, Un château moderne : Villa Cavrois, Robert Mallet-Stevens, Paris, Éditions du Patrimoine, coll. « Itinéraires », , 64 p. (ISBN978-2-7577-0296-3 et 2-7577-0296-3).
Jean-François Pinchon, Rob Mallet-Stevens, architecture, mobilier, décoration, Paris, Action artistique de Paris, coll. « Action artistique », , 144 p. (ISBN2-904051-88-0).
Jacqueline Salmon et Hubert Damisch, Robert Mallet-Stevens et la villa Noailles à Hyères, Paris, Marval, , 95 p. (ISBN2-86234-255-6).
(it) Cristiana Volpi, Robert Mallet-Stevens : 1886-1945, Milan, Electa, , 384 p. (ISBN978-88-370-3184-8).
Richard Klein et Jean-Louis Cohen, Robert Mallet-Stevens et ses photographes, Paris, Éditions du Patrimoine, coll. « Collection Regards », , 64 p. (ISBN978-2-7577-0610-7).
Pierre Guénégan, préface de Susan L. Ball, Le Purisme & son influence internationale - annuaire de 50 artistes emblématiques, 335 pages illustrées, Editions Lanwell & Leeds Ltd, St Alban, Hertfordshire, England, 2019, (ISBN978-2-9700494-8-7)