Saint-Parize-le-Châtel

Saint-Parize-le-Châtel
Saint-Parize-le-Châtel
Le château de Tâches.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Nevers
Intercommunalité Communauté de communes Loire et Allier
(siège)
Maire
Mandat
André Garcia
2020-2026
Code postal 58490
Code commune 58260
Démographie
Population
municipale
1 225 hab. (2021 en évolution de −7,89 % par rapport à 2015)
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 51′ 18″ nord, 3° 10′ 57″ est
Altitude Min. 180 m
Max. 247 m
Superficie 49,11 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Nevers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pierre-le-Moûtier
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Parize-le-Châtel

Saint-Parize-le-Châtel est une commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

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Saint-Parize-le-Châtel est située au sud-ouest du département de la Nièvre, entre la Loire et l'Allier, à environ 18 km de Nevers. Il est également à proximité de la RN 7 et à environ 10 km de l'autoroute A77.

Une grande partie du circuit de Nevers Magny-Cours se trouve sur le territoire de la commune.

Saint-Parize se trouve à l'extrémité de la faille géologique éponyme qui descend depuis la vallée de la Limagne en Auvergne sur près de 150 kilomètres de long.

Villages, hameaux, lieux-dits, écarts

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Communes limitrophes

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Rose des vents Magny-Cours Chevenon Rose des vents
Mars-sur-Allier N Luthenay-Uxeloup
O    Saint-Parize-le-Châtel    E
S
Langeron Saint-Pierre-le-Moûtier, Azy-le-Vif

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 823 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nevers-Marzy », sur la commune de Marzy à 16 km à vol d'oiseau[3], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 783,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −25 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Saint-Parize-le-Châtel est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (80,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :

prairies (40,6 %), terres arables (25,3 %), forêts (14,2 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,3 %), zones urbanisées (2,1 %), mines, décharges et chantiers (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Époque gauloise

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Un peuple celte, les Boïens (Boii), a été assigné à résidence par Jules César dans un triangle dont les côtés sont la Loire, l'Allier et, au Sud, la voie romaine Autun-Bordeaux par Bourges. Leur capitale Gergovia Boiorum, appelée Gorgobina par César en -52, était probablement au sud de la commune actuelle de Saint-Parize-le-Châtel, à l'est de Saint-Pierre-le-Moûtier[réf. nécessaire].

Époque romaine

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Deux voies romaines auraient traversé Saint-Parize-le-Châtel. La première allait d'Augustodunum (Autun) à Burdigala (Bordeaux) par Avaricum (Bourges), une partie de celle-ci existait encore au XIXe siècle mais fut détruite entre 1858 et 1881. La seconde voie partait de la fontaine des Vertus et se dirigeait vers Nevers. Un temple romain, désigné sous le nom de Bagaudes par les paysans, aurait existé. Toutefois aucun vestige de ce temple n'a subsisté, et il fut probablement détruit lors d'un soulèvement au IVe siècle. On trouve toutefois plusieurs traces de la civilisation romaine dans la région, des poteries, des piscines étages reliées par des tuyaux de plomb, une pièce d'argent du IIe siècle à l'effigie de la femme d'Adrien, un grand bronze de Marc Aurèle (musée de Nevers), un puits funéraire gallo-romain au lieu-dit "Bois de Bord", ou encore une fontaine pavée.

Saint Patrice (VIe siècle)

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Restée païenne jusque-là, la région où se trouve le village de Saint-Parize-le-Chatel aurait été évangélisée au VIe siècle par un moine nommé Patricius (Saint Patrice). Le bréviaire de 1534 dit qu'il vint avec deux compagnons, Germain et Germanion, du monastère de Saint-Pourçain, et qu'il se fixa en un endroit désert où se trouvait un temple romain en ruines, près d'une source, appelé Gentilico, lieu désigné aussi sous les noms de Gentiliaco ou Gentilly, ce qui signifie village des gentils ou des païens.

Il n'est pas certain que saint Patrice fut évêque de Nevers. L'abbaye qu'il avait fondée devint propriété de l'église de Nevers. Saint Patrice mourut en 555. Avant la Révolution française, ses restes auraient reposé dans la crypte de l'église actuelle ; ils auraient été dispersés vers 1773. La fête patronale de la Saint-Patrice était célébrée le deuxième dimanche de septembre mais n'existe plus de nos jours.

En 888, Charles le Gros confirme à l'Église de Nevers la donation de plusieurs églises et abbayes dont « l'abbaye de Saint-Patrice, entre les rivières de Loire et Allier ».

Après Charlemagne, Gentilico aurait pris le nom de Saint-Patrice-le-Chastel (ou le Chasteau), du nom de Patricius et du château élevé près de l'église au Moyen Âge. Avec le temps, le « tr » s'est transformé en « r » et le « ce » en « ze » et Patrice devint Parize.

Les seigneurs de St-Parize furent les Châtelperron de La Ferté-Chauderon, fondus dans les Mello de St-Bris (cf. Dreu V) puis dans les Damas d'Anlezy de Crux.

Révolution française

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Le 29 brumaire an II (), Saint-Parize-le-Châtel est renommé Brennery. Après le 9 Thermidor, le bourg retrouve son nom.

Époque contemporaine

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Le , la commune vendit les sources et ce fut la Société anonyme des eaux minérales de Saint-Parize, avec un capital de 350 000 francs et 60 actionnaires, qui géra désormais les sources[13].

Première Guerre mondiale

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De janvier à , Saint-Parize-le-Châtel accueille un des plus grands hôpitaux de campagne militaire américain de France. 330 ha, 700 baraquements, 40 000 lits. L'antiseptique Dakin y est inventé.

Le camp ferme en . Il aura accueilli 12 000 blessés et comptabilisé 438 décès[14].

La commune ne compte qu'une grande entreprise, le grossiste alimentaire Fmb Krill qui employait 107 personnes courant 2017.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
En 1810   Mr Massin    
Vers 1890   Mr Robert    
juin 1935 mai 1945 Marie-Louis-Joseph-Gabriel, Comte de Montrichard    
    Jean Couillard    
1975 1986 Achille Richard    
    Mr Germain    
mars 1990 mars 2008 Michel Derouet PS Retraité, conseiller général du canton de Saint-Pierre-le-Moûtier (1994-2001)
mars 2008 En cours André Garcia SE Retraité de la SNCF
Président de la communauté de communes
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].

En 2021, la commune comptait 1 225 habitants[Note 3], en évolution de −7,89 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1401 1421 1051 2021 3011 4931 3321 5021 667
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7641 7511 9021 7181 8121 7371 6721 5921 548
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5681 5681 5241 2811 1791 1071 0791 0541 095
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 1471 1239859821 2011 2771 3011 3101 286
2014 2019 2021 - - - - - -
1 3211 2461 225------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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L'église Saint-Patrice et la crypte

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L'église Saint-Patrice, classée au titre des monuments historiques en 1862[19], a été construite au XIIe siècle, sans doute en remplacement de l'oratoire de l'ancienne abbaye édifié 300 ans plus tôt sur les lieux de l'évangélisation de saint Patrice. L'église prieurale de Saint-Parize fut consentie en 1113 à son chapitre par l'évêque de Nevers. Bien que construite au début du XIe siècle, elle a été presque entièrement refaite au XIXe siècle.

Du point de vue architectural, l'église est constituée d'une nef unique plutôt modeste. Au XIXe siècle, on lui ajouta un large transept supportant une tour-clocher massive. Le chœur, constitué de deux courtes travées, se termine par une abside à cul-de-four complètement restaurée sous laquelle se trouve la crypte.

Le portail occidental s'ouvre en plein cintre dans un avant-corps. Celui-ci est épaulé par des demi-contreforts plats sous une archivolte qui est cernée par une frise de palmettes. Le petit chapiteau à gauche montre deux têtes de monstres vomissant des feuillages entrelacés et terminés par des palmes ; à droite, un monstre s'apprête à dévorer un personnage.

La crypte romane date elle aussi du XIIe siècle, mais elle est restée intacte et constitue donc l'élément le plus intéressant du lieu. Elle se divise en trois nefs égales de trois travées séparées par deux rangées de colonnes sur socle carré, et s'achève par une abside à cul-de-four peu profonde.

Les voûtes, à compartiments d'arêtes, retombent aux murs sur de courtes colonnes à chapiteaux non décorés, elles-mêmes surhaussées par un soubassement continu. La crypte est également ornée d'éléments funéraires, stèles et sarcophages, du Moyen Âge.

La lumière du jour est distribuée par d'étroites ouvertures. La crypte compte six colonnes centrales à chapiteaux dont les corbeilles ont une décoration particulièrement fantaisiste. Elle est ouverte tous les jours[20].

Le château d'eau de l'hôpital américain

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Château d'eau américain Logo monument historique Inscrit MH (2016).

En 1917, les États-Unis entrent en guerre contre l'Allemagne. Des troupes américaines débarquent donc en France. La proximité de la gare de Mars-sur-Allier et du front fait de Saint-Parize un endroit idéal pour la construction d'un hôpital militaire de campagne. Pendant l'hiver 1917-1918, c'est une véritable ville qui s'installe.

Sur environ 200 ha, des centaines de baraquements en brique sont construits et au maximum environ 40 000 personnes s'y installèrent. On pompe de l'eau dans l'Allier : elle est canalisée jusqu'à un réservoir, rapidement insuffisant ; un château d'eau est donc construit[21]. L'armistice de 1918 sera signé avant qu'il ne soit utilisé.

Le cimetière se trouvait au lieu-dit la Plaine et fut transféré à Nevers. La stèle commémorant ces combattants se trouvait jadis sur le bord de la RN 7 entre Moiry et Magny-Cours, elle a maintenant été transférée au cimetière de Saint-Parize.

Le château d'eau est inscrit au titre des monuments historiques en 2016[22].

Le château de la Chasseigne

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L'ancien manoir datait du XVe siècle, il n'en reste plus que le porche composé de deux tours, l'ensemble étant relié par une galerie au château moderne. Le château actuel est de style Renaissance et fut bâti en 1868. En 2020, une association, Les Amis de la Chasseigne, est créée dans le but de sauver le château, dont l’état général nécessite des interventions importantes[23].

Le château de Tâches

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Le château de Tâches date du XVIe siècle. Il aurait servi de rendez-vous de chasse à François Ier. Rénové depuis peu, il a été de nombreuses années laissé à l'abandon.

Le château de Villars

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Le vieux château de Villars date du début du XIVe siècle. C'était une forteresse de première importance que se disputèrent Français et Anglais, Armagnacs et Bourguignons pendant la guerre de Cent Ans. Le château est inscrit au titre des monuments historiques en 2015[24].

Le château de Lange

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Il y avait à l'origine un petit château fort du XIIe siècle, les restes d'une de ses tours étaient encore visibles au début du XXe siècle, à l'ouest de la bâtisse actuelle.

Le château actuel date du XVe siècle. Le premier seigneur de Lange connu est Regnaud de Lange, mais c'est sans doute Jean de Lange qui fit construire le château existant aujourd'hui. À noter qu'en 1525 y naquit Nicolas de Lange, petit-fils du précédent qui devint avocat du roi au présidial de Lyon, puis lieutenant-général à la sénéchaussée, et enfin conseiller puis premier président du Parlement de Dombes.

Il existait déjà au XIXe siècle, mais son aspect actuel date de 1890.

Les Fonts-Bouillants

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Le lieu-dit les Fonts-Bouillants tire son nom de fontaines d'eau minérale gazeuse, exploitées commercialement de 1895 à 1975, et du peuplement boyen de la région. Le bouillonnement visible a fait glisser le mot de Boïen ou Boyen vers Boyan et Bouillant. Mais la source fut exploitée bien avant l'implantation boyenne. Selon une légende, Sertorius[Qui ?] et tous les hommes de sa deuxième Légion Auguste atteints de la lèpre s'y seraient baignés et auraient guéri. Les Romains installèrent un établissement thermal dont l'amphithéâtre aurait été détruit par les guerriers de Charles Martel. Une maladrerie y aurait également été construite au XIIe siècle, ce qui expliquerait le nom d'un lieu-dit tout proche le Puits de Maux.

Une légende raconte que les sources étaient à l'origine à Cougny. Un jour, un assassin y aurait lavé son glaive ensanglanté. Le génie, gardien des eaux, leur ordonna de s'élever dans les airs et de quitter ce lieu désormais maudit. Dans leur course elles firent tomber quelques gouttes dans la fontaine des Vertus et dans l'étang de Civière, ce qui explique qu'on y voit également des bouillonnements. Un pionnier les aurait aperçues et en les charmant les fit descendre là où elles sont aujourd'hui.

La fontaine des Vertus

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On désigne par fontaine des Vertus une source d'eau bouillonnante, ayant sans doute la même origine que celles des Fonts-Bouillants, mais située plus loin du village en forêt. Il s'agit en fait de bulles de gaz, probablement du CO2, qui remonte régulièrement par endroits. En 2021, un permis de recherche d'hélium est accordé par le ministère de l'industrie.

Une légende locale raconte que Jeanne d'Arc, sans doute après avoir libéré Saint-Pierre-le-Moûtier le , y aurait lavé son épée.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Saint-Parize-le-Châtel et Marzy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Nevers-Marzy », sur la commune de Marzy - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Nevers-Marzy », sur la commune de Marzy - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Parize-le-Châtel ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nevers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Michel Pauty, Du 19e siècle à aujourd'hui, les destins contrastés de nos stations thermales, revue « Pays de Bourgogne » no 232, avril 2012, p. 21-31.
  14. Alain Graviloff, « Une histoire enfouie qui refait surface », Journal du Centre,‎ , p. 6 (ISSN 0996-1259).
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. « Eglise et crypte », notice no PA00113009.
  20. Dépliant touristique du diocèse de Nevers, Visitez les églises de la Nièvre, Pastorale Tourisme & Loisirs, 2013
  21. Ancien château d'eau de la première guerre mondiale.
  22. « Château d'eau de l'hôpital américain », notice no PA58000047.
  23. « Des jeunes veulent sauver le château de la Chasseigne à Saint-Parize-le-Châtel », Le Journal du Centre, 27 décembre 2020.
  24. « Château de Villars », notice no PA00113008.

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Article connexe

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Liens externes

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