Traiguera | ||||
Héraldique |
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Vue de Traiguera. | ||||
Administration | ||||
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Pays | Espagne | |||
Communauté autonome | Communauté valencienne | |||
Province | Province de Castellón | |||
Comarque | Baix Maestrat | |||
District judic. | Vinaròs | |||
Maire Mandat |
Carlos Roda Esteller (PP) Depuis 2007 |
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Code postal | 12330 | |||
Démographie | ||||
Population | 1 336 hab. () | |||
Densité | 22 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 40° 31′ 00″ nord, 0° 17′ 00″ est | |||
Altitude | 271 m |
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Superficie | 5 976 ha = 59,76 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Espagne
Géolocalisation sur la carte : Espagne
Géolocalisation sur la carte : Communauté valencienne
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Liens | ||||
Site web | http://turisme.traiguera.es/ | |||
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Traiguera (en valencien et en castillan) est une commune d'Espagne de la province de Castellón dans la Communauté valencienne. Elle est située dans la comarque du Baix Maestrat et dans la zone à prédominance linguistique valencienne[1]. Elle fait partie de la mancomunidad de la Taula del Sénia.
La commune est située au nord de la province de Castellón, en plein cœur du Maestrazgo.
Elle est orientée vers le sud, exploitant la pente de la montagne; les rues et les maisons profitent de l'inclinaison du terrain; le côté nord est coupé brusquement par un rempart, dont sont conservés des restes de la muraille médiévale et une porte qui fermait l'enceinte.
On accède à cette localité depuis Castellón en prenant la CV-10 puis la N-232.
Traiguera est voisine des communes de: San Rafael del Río, San Jorge, Cervera del Maestre, La Jana, et Canet lo Roig toutes dans la province de Castellón.
Entre les VIe – Ier siècle av. J.-C., existait la cité ibère appelée Ilercavonia, d'où est issu le chef mythique Mandonio ou le Viriathe du Maestrazgo, appelé ainsi pour avoir uni les tribus ilercavones contre le général romain Scipion. La résistance brisée, la romanisation de ces terres rencontra peu d'obstacles. Mais l'importance de la ville s'est maintenue, comme le confirme le choix de la traversée de la ville par la Vía Augusta, ce qui accéléra le processus avec toutes ses implications économiques, culturelles, politiques, etc. On conserve de cette période un Dionysos en bronze, des restes de céramiques et quelques gisements encore non exploités.
Neuf siècles de présence musulmane (718-1232) laissèrent une empreinte profonde dans la toponymie, dans la langue, dans les coutumes.
Les deux convocations aux Cortes (1411 et 1421) reflète l'importance de cette commune, renforcée par son essor économique au XVIe siècle, basé sur l'agriculture et le commerce. Elle participa aux évènements historiques les plus importants : guerre de Succession au XVIIIe siècle, contre l'invasion des français et aux trois guerres carlistes.
Au XIIIe siècle le roi Jacques Ier le Conquérant conquit ces terres pour la chrétienté, qui passèrent d'abord au pouvoir aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et ensuite de celui de l'ordre de Montesa.
1990 | 1992 | 1994 | 1996 | 1998 | 2000 | 2002 | 2004 | 2005 |
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1 670 | 1 637 | 1 637 | 1 597 | 1 586 | 1 588 | 1 596 | 1 561 | 1 632 |
Liste des Alcades | |||
Période | Identité | Parti | Qualité |
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1979-1983 | - | - | - |
1983-1987 | - | - | - |
1987-1991 | - | - | - |
1991-1995 | - | - | - |
1995-1999 | - | - | - |
1999-2003 | - | - | - |
2003-2007 | Braulio Vericat Climent | PSPV-PSOE | - |
Son économie repose sur l'agriculture; les oliviers, les amandiers et les agrumes sont les produits les plus importants. L'élevage intensif, avicole et ovin, sert de complément.
La céramique de Traiguera, compte douze siècles de tradition, bien que certains experts situent son origine dans la culture ibérique d'où viendraient certains des thèmes décoratifs. Ce qui n'est pas douteux, c'est que depuis les premiers moments de l'occupation arabe existent de nombreux ateliers artisanaux organisés en corporations, qui ont perduré jusqu'au siècle passé avec 35 fours en fonctionnement. Actuellement, trois maîtres céramistes continuent la tradition avec des fours en activité.
Selon la tradition, au XIVe siècle, eut lieu l'apparition à deux pasteurs d'une image de la Vierge, dans la source des eaux curatives qui se trouvait là. Depuis, les pèlerins des nombreux villages des alentours, parcourent tous les ans ce chemin, jalonné par sept stations de croix qui symbolisent les Sept Douleurs de la Vierge.