Victor Baltard | |
Présentation | |
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Naissance | Ancien 10e arrondissement de Paris, France |
Décès | (à 68 ans) Paris 6e, France |
Nationalité | France |
Mouvement | Éclectisme |
Activités | Inspecteur des beaux-arts de la ville de Paris Architecte en chef de la 1re section des travaux de Paris Architecte diocésain |
Formation | École des beaux-arts de Paris Louis-Pierre Baltard |
Élèves | Louis Thérèse David de Pénanrun |
Œuvre | |
Réalisations | Pavillons des Halles, Paris Église Saint-Augustin, Paris |
Distinctions | Prix de Rome (1833) Membre de l'académie des beaux-arts (1863) |
Entourage familial | |
Père | Louis-Pierre Baltard |
Famille | Paul-Eugène Lequeux (beau-frère) |
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Victor Baltard, né à Paris le [1] et mort à Paris le , est un architecte français qui a exercé à Paris sous le Second Empire. Il est le fils de l'architecte Louis-Pierre Baltard.
En 1833, il remporte le grand prix de Rome préparé à l’École des Beaux-Arts de Paris.
De 1834 à 1838, il séjourne à Rome en tant que pensionnaire de la Villa Médicis. L'Académie de France à Rome est alors sous la direction de Dominique Ingres.
Il entre à la ville de Paris en 1842.
Peintre et architecte, il ramènera de son long séjour en Italie une vision unitaire du rapport entre l’architecture, le décor et les arts majeurs : en témoignent ses études sur la décoration des Loges de Raphaël (Salon de 1844), ainsi que l’abondante monographie qu’il a consacrée à la Villa Médicis (1847)[2].
À partir de 1849, il devient architecte de la ville de Paris. Il y est également architecte diocésain pour le palais épiscopal et le grand séminaire, mais ce poste lui est retiré en 1854 car l’administration des cultes considère qu’il attache trop peu d’importance à ses travaux.
En 1856, il réalise le berceau du prince impérial Louis-Napoléon, chef-d’oeuvre d’Arts décoratifs (aujourd’hui au musée Carnavalet).
Il est particulièrement célèbre pour les Halles de Paris qu’il a réalisées entre 1852 et 1872. Celles-ci ont été démolies en 1972-73 à l’exception d’un des pavillons (le "Pavillon Baltard") qui a été classé monument historique et a été remonté à Nogent-sur-Marne.
On lui doit la restauration de différentes églises et plusieurs sépultures.
Le , il entre à l'Académie des beaux-arts où il occupe le 4e fauteuil. Il est promu officier de la Légion d'honneur la même année[3].
La Bibliothèque historique de la ville de Paris conserve un fonds Victor Baltard composé d'un ensemble de 26 plans originaux mis en place pour les Halles Centrales, comprenant des projets d'ensemble et des détails d'exécution pour l'agrandissement des Halles entre 1844 et 1853.
Les archives de son agence et de celles de son père, données à l'État par ses héritiers, sont conservées aux Archives nationales à Fontainebleau[4].
Il meurt le , au 10 rue Garancière, dans le 6e arrondissement de Paris.