En plus de l'albumThriller, la chanson apparaît dans plusieurs compilations de Michael Jackson[2],[3]. En 2008, une version remixée avec le chanteur Akon et intitulée Wanna Be Startin' Somethin' 2008 sort à l'occasion de la publication de l'album anniversaire Thriller 25.
Wanna Be Startin' Somethin' évoque des inconnus qui répandent des rumeurs pour déclencher une dispute sans raison valable. La chanson était initialement destinée à la sœur de Michael Jackson, La Toya, en réponse aux commentaires sur ses relations troublées avec ses sœurs[4]. Michael Jackson l'enregistre finalement pour son albumThriller à l'automne 1982 à Los Angeles.
Wanna Be Startin' Somethin' possède une ligne rythmique funky dans la continuité des titres de Off the Wall (1979). La démo, Startin' Somethin', a d'ailleurs été imaginée pendant la période de cet album. L'arrangement rythmique de la chanson contient des patterns de batteries s'entrelaçant, tandis que l'arrangement des vents est précis et cuivré. Dans le morceau, on peut entendre un synthétiseur qui appuie les temps forts de chaque mesure avec des sol et des fa, ainsi qu'une ligne de basse omniprésente qui renforce l'impression funky. Ce qui a contribué à la célébrité du morceau est le phrasé « Mama see, mama saa, mama coo saa » du pont, venant du Mamasé Mamasa Mamakossa qu'il avait repris du morceau Soul Makossa de Manu Dibango, ce dernier gagnera son procès en plagiat.
Wanna Be Startin' Somethin' est une chanson souvent interprétée sur scène, aussi bien par The Jacksons que par Michael en solo lors de ses tournées — elle est même une des plus jouées par l'artiste en concert : elle est ainsi la première chanson de la tournée Victory Tour et du Bad World Tour. Par la suite, elle est jouée lors du Dangerous World Tour et du HIStory World Tour et était également planifiée au début du spectacle This Is It.
La chanson rencontre un succès commercial international, entrant dans le top 20 de plusieurs pays. 4e single extrait de Thriller, elle devient également le 4e à entrer dans le top 10 du Billboard Hot 100, se plaçant à la 5e place. Elle entre à nouveau dans les classements en 2008 à la suite de la sortie de Thriller 25. À la mort de Michael Jackson en 2009, elle entre à nouveau dans les classements musicaux.
Le titre utilise un sample du morceau Soul Makossa de 1972 du compositeurcamerounaisManu Dibango, à savoir le phrasé « Mama-se, mama-sa, mama-coo-sa »[32]. Cependant, Michael Jackson a repris celui-ci sans autorisation. Un accord financier à l'amiable sera scellé afin de mettre fin au désaccord. En 2007, Rihanna reprend le même phrasé pour son titre Don't Stop The Music.
En 2008, la nouvelle version de Wanna Be Startin' Somethin' avec Akon reprend ce phrasé. Estimant que l'accord ne portait pas sur des utilisations ultérieures, Manu Dibango attaque la même année Michael Jackson et Rihanna en justice. Sa demande est toutefois jugée irrecevable du fait d'un désistement antérieur[33]. En effet, en 2007, juste avant la sortie du titre Don't Stop The Music, Manu Dibango avait déjà porté plainte mais il s’était désisté à la suite du jugement rendu qui l'autorisait seulement à réclamer la mention de son nom sur les pochettes du disque de Rihanna.
Dans la chanson, il est fait mention de Billie Jean : « Billie Jean is always talkin' / When nobody else is talkin' / Tellin' lies and rubbin' shoulders / So they called her mouth a motor [...] [34]»
Sur le second CD de This Is It (2009), on peut entendre une version démo de la chanson.
Camille a réalisé en 2011 une reprise très minimaliste du titre, avec une utilisation majeure de la voix.
La chanson rencontre un succès commercial, atteignant le Top 10 dans six pays et le Top 20 dans plusieurs pays. La chanson rencontre moins de succès aux États-Unis, où elle atteint la 81e place du Billboard Hot 100. En Australie, le remix se classe à la 65e place dans le classement annuel des singles[35] et sera certifié or par l'ARIA[36].
↑Traduction : « Billie Jean parle toujours / Quand personne d'autre ne parle / Raconte des mensonges et se frotte les épaules / Alors ils ont appelé sa bouche un moteur »