Winston Peters | ||
Winston Peters en 2019. | ||
Fonctions | ||
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Vice-Premier ministre de Nouvelle-Zélande | ||
En fonction depuis le (11 mois et 25 jours) |
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Premier ministre | Christopher Luxon | |
Gouvernement | Luxon | |
Prédécesseur | Carmel Sepuloni | |
– (3 ans et 11 jours) |
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Premier ministre | Jacinda Ardern | |
Gouvernement | Ardern | |
Prédécesseur | Paula Bennett | |
Successeur | Grant Robertson | |
– (1 an, 7 mois et 29 jours) |
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Premier ministre | Jim Bolger Jenny Shipley |
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Prédécesseur | Don McKinnon | |
Successeur | Wyatt Creech | |
Ministre des Affaires étrangères | ||
En fonction depuis le (11 mois et 25 jours) |
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Premier ministre | Christopher Luxon | |
Prédécesseur | Grant Robertson | |
– (3 ans et 11 jours) |
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Premier ministre | Jacinda Ardern | |
Gouvernement | Ardern | |
Prédécesseur | Gerry Brownlee | |
Successeur | Nanaia Mahuta | |
– (2 ans, 10 mois et 10 jours) |
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Premier ministre | Helen Clark | |
Prédécesseur | Phil Goff | |
Successeur | Murray McCully | |
Chef de Nouvelle-Zélande d'abord | ||
En fonction depuis le (31 ans, 4 mois et 3 jours) |
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Prédécesseur | Parti créé | |
Premier ministre de Nouvelle-Zélande Ministre de la Sécurité nationale et du Renseignement Ministre des Arts, de la Culture et du Patrimoine Ministre des Enfants vulnérables[N 1] (intérim) | ||
– (1 mois et 11 jours) |
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Monarque | Élisabeth II | |
Gouverneur | Dame Patsy Reddy | |
Gouvernement | Ardern | |
Prédécesseur | Jacinda Ardern | |
Successeur | Jacinda Ardern | |
Ministre du Trésor | ||
– (1 an, 7 mois et 29 jours) |
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Premier ministre | Jim Bolger, Jenny Shipley | |
Successeur | Bill Birch | |
Ministre des Affaires maories | ||
– (10 mois et 29 jours) |
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Premier ministre | Jim Bolger | |
Prédécesseur | Koro Wētere | |
Successeur | Douglas Kidd | |
Membre de la Chambre des représentants de Nouvelle-Zélande | ||
En fonction depuis le (1 an, 1 mois et 7 jours) |
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Élection | 14 octobre 2023 | |
Circonscription | liste du parti | |
Législature | 54e | |
– (8 ans, 9 mois et 11 jours) |
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Élection | 26 novembre 2011 | |
Réélection | 20 septembre 2014 23 septembre 2017 |
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Circonscription | liste du parti | |
– (24 ans, 2 mois et 16 jours) |
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– (2 ans, 6 mois et 4 jours) |
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Biographie | ||
Nom de naissance | Winston Raymond Peters | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Whangarei | |
Nationalité | Néo-zélandaise | |
Parti politique | NZF | |
Diplômé de | Université d'Auckland | |
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Winston Peters, né le à Whangarei, est un homme d'État néo-zélandais, chef du parti Nouvelle-Zélande d'abord depuis sa création en 1993[1].
De 2017 à 2020, et depuis 2023, il exerce les fonctions de vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de Nouvelle-Zélande.
Son père est maori ; sa mère est pakeha d'origine écossaise. Il est originaire de l'iwi Ngati Wai. Il est diplômé d'histoire, de sciences politiques et de droit de d'université d'Auckland. Il a été enseignant et avocat. Il a également été capitaine de l'équipe maori de rugby d'Auckland, et a joué pour l'équipe des Māori de Nouvelle-Zélande de rugby à XV.
Winston Peters est d'abord membre du Parti national de Nouvelle-Zélande, et participe avec succès aux luttes contre les plans du gouvernement de saisir une partie des terres des Ngati Wai dans les années 1970.
Élu député en 1978, il est ministre des Affaires maories de 1990 à 1991. Il quitte le Parti national en 1993 et fonde le parti New Zealand First (La Nouvelle-Zélande d'Abord)[2]. Son parti connait un succès électoral assez important pour en faire un allié clef dans toute coalition gouvernementale ; ceci permet à Peters de devenir ministre dans des gouvernements de droite (Parti national) puis de gauche (Parti travailliste).
Lors des élections législatives de 1996, New Zealand First gagne 17 sièges. Winston Peters entre alors dans une coalition avec le gouvernement conservateur. Il obtient le rôle de vice-Premier ministre et de ministre du Trésor de à [3],[4],[2],[5]. La coalition prend fin lorsque Jenny Shipley, alors Première ministre, renvoie Winston Peters de son gouvernement[6].
Les résultats de son parti aux élections législatives de 2005 lui permettent d'entrer en coalition avec les Travaillistes. Il est nommé ministre des Affaires étrangères au sein du gouvernement dirigé par la Première ministre Helen Clark d' à [3],[4],[6],[7]. Il démissionne de son poste au gouvernement lorsque son parti est accusé d'avoir reçu d'importantes sommes d'argent sans les déclarer[8],[6].
En , il est à nouveau placé dans la position du « faiseur de rois » comme le surnomment les médias. Les conservateurs menés par Bill English et les travaillistes menés par Jacinda Ardern n'ont pas réussi à réunir une majorité aux élections législatives tandis que New Zealand First a obtenu 9 sièges. Après plusieurs semaines de négociation, Winston Peters choisit de former une coalition avec Jacinda Ardern. Il déclare avoir pris cette décision pour « le changement » après plusieurs années de gouvernement conservateur[7].
Après son investiture le , Jacinda Ardern nomme Winston Peters vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères au sein de son gouvernement[9].
À l'annonce de la grossesse de la Première ministre Jacinda Ardern, le , cette dernière annonce qu'elle quittera temporairement son poste à la suite de la naissance de son futur enfant, pour une période de six semaines. Peters est Premier ministre par intérim du , date à laquelle Ardern accouche de sa fille, au , avec le retour de la Première ministre au pouvoir[10],[11].
En qualité de ministre des Affaires étrangères, il se prononce en faveur d'un renforcement de la présence militaire des États-Unis dans l'océan Pacifique et pour une politique plus dure vis-à-vis de la Chine[12].
À la suite des élections législatives du , Nouvelle-Zélande d'Abord perd tous ses sièges au Parlement et Winston Peter doit quitter le gouvernement. Lors des élections du , le parti retrouve huit sièges de députés. Le suivant, Winston Peters conclut un accord de coalition avec Christopher Luxon, dirigeant du Parti national, et David Seymour, chef d'ACT New Zealand. Trois jours plus tard, Luxon devient Premier ministre et Peters, vice-Premier ministre pour dix-huit mois, et de nouveau ministre des Affaires étrangères.
Ses adversaires ont qualifié Peters de « nationaliste », de « populiste » et de « raciste »[13],[14], notamment à la suite d'un discours prononcé en 2005, lors duquel il accusa l'immigration asiatique d'être une source de criminalité accrue en Nouvelle-Zélande, et demanda que le nombre d'immigrés venus d'Asie soit restreint[15].
Pour cette raison, sa nomination au poste de ministre des Affaires étrangères fut jugée surprenante. Don Brash (en), dirigeant du Parti national, déclara que cette décision était « étonnante » car « la région tout entière se méfie de Winston Peters — l’Australie comme l’Asie […]. Je pense que faire de lui le ministre des Affaires étrangères fait beaucoup de mal à notre réputation sur le plan international. »[16] Le journal australien The Age se dit surpris que le poste ait été accordé à un « populiste anti-immigré », un « nationaliste »[16].