Les élections municipales israéliennes de 2018 se déroulent le dans 197 des 201 municipalités et dans les 54 conseils régionaux. Pour les candidats n'ayant pas obtenu plus de 40 % des voix dès le premier tour, un second tour a eu lieu le . La durée du mandat est de 5 ans.
Les électeurs votent séparément pour élire le maire et une liste de conseillers municipaux[1].
Le taux de participation au premier tour s'élève à 54 %[2]. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou essuie une série de revers. Ainsi, à Jérusalem, son candidat, le ministre de la Protection environnementale Ze'ev Elkin est éliminé au premier tour[2], et c'est le candidat séfarade Moshe Lion qui est élu au second tour. À Tel Aviv, le maire travailliste sortant Ron Huldai est réélu et Netanyahou ne présente aucun candidat à la mairie. Par ailleurs, la candidate travailliste Einat Kalisch-Rotem s'empare de la mairie d'Haïfa, devenant la première femme à la tête d'une grande ville[2].
En Israël, les électeurs votent séparément pour élire le maire et une liste de conseillers municipaux pour les représenter, pour un mandat de cinq ans. Le premier tour a lieu le 30 novembre. Dans les municipalités ou aucun candidat n'obtient plus de 40 %, un second tour est organisé le 13 novembre[1].
Un jour de congé est accordé aux citoyens israéliens pour se rendre aux unes[1].
Selon Libération, la campagne électorale est une « campagne éclair marquée, entre autres tares démocratiques, par d'incessants SMS et appels automatisés, des clips humoristiques désolants et des fake news, des affiches racistes contre le « péril » de la mixité juive-arabe ». La participation ou non au scrutin des Arabes et Druzes habitant les territoires occupés par Israël est aussi au centre des débats[2].