Directeur général de la Sécurité extérieure | |
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Ambassadeur de France en Algérie | |
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André Parant (d) | |
Ambassadeur de France au Royaume-Uni | |
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Ambassadeur de France en Turquie | |
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Ambassadeur de France au Liban | |
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Philippe Lecourtier (d) André Parant (d) | |
Ambassadeur de France en Jordanie | |
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Naissance | |
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Nom de naissance |
Bernard Jean Maurice Émié |
Nationalité | |
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Activité |
Distinctions |
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Bernard Émié, né le à Paris (Seine), est un diplomate et haut fonctionnaire français.
Diplomate de carrière, il est directeur général de la sécurité extérieure du au , après avoir été ambassadeur de France dans cinq pays de 1998 à 2014 (Jordanie, Liban, Turquie, Royaume-Uni et Algérie).
Après avoir obtenu le baccalauréat, il intègre l'Institut d'études politiques de Paris dont il est diplômé en 1979[1]. Admis en 1981 à l'École nationale d'administration (promotion Solidarité)[2], il choisit la carrière diplomatique à la sortie de l'école et est titularisé comme secrétaire des Affaires étrangères en 1983[3].
De 1984 à 1986, Émié est deuxième, puis premier secrétaire à l'ambassade de France en Inde à New Delhi. Entre 1986 et 1988, il est membre du cabinet de Jean-Bernard Raimond, ministre des Affaires étrangères, en qualité de conseiller technique. Il est ensuite nommé à l'ambassade de France aux États-Unis comme premier secrétaire, puis deuxième conseiller (1988-1992).
Revenu à l'administration centrale du ministère des Affaires étrangères, il est délégué dans les fonctions de sous-directeur d'Afrique du Nord à la direction d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient.
Entre 1993 et 1995, il est appelé au cabinet d'Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères, en qualité de chargé de mission. Pendant le génocide des Tutsi au Rwanda il rédige le télégramme diplomatique[4],[5] autorisant les militaires français de l'Opération Turquoise à laisser les principaux membres du gouvernement rwandais responsables du génocide s'enfuir au Zaïre.
En 1995, il rejoint la présidence de la République auprès de Jacques Chirac et de son conseiller diplomatique d'alors, Jean-David Levitte, comme conseiller technique et conseiller diplomatique-adjoint.
En 1998, il est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à Amman en Jordanie. En 2002, il est rappelé à l'administration centrale comme directeur d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient.
En 2004, il est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à Beyrouth au Liban, en pleine crise à la suite de l'assassinat de Rafiq Hariri[6].
Le , il est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à Ankara en Turquie. Il présente ses lettres de créance au président de la république de Turquie, Abdullah Gül, le 21 septembre 2007.
Par un décret en date du , il est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à Londres au Royaume-Uni, où il succède à Maurice Gourdault-Montagne[7].
Le , il est nommé Ambassadeur de France en Algérie[8]. En octobre 2014, au lendemain de la décapitation du guide de montagne français, Hervé Gourdel, Bernard Émié publie un communiqué appelant les ressortissants français en Algérie à ne pas céder au « chantage » tout en restant « vigilants »[9],[10]. En avril 2016, Ramtane Lamamra l'interpelle sur les nombreuses attaques de la presse française à l'encontre de l'Algérie dans l'affaire des Panama Papers[11]. En mai 2016, il déclare « en privé » que l'ambassade de France en Algérie octroie 60 % de ses visas à des habitants de la Kabylie, ce qui fuite dans la presse qui déforme ses propos en affirmant que la France applique des quotas pour les différentes populations algériennes, déclenchant un nœud diplomatique avec les autorités algériennes[12].
Du au , il est directeur général de la Sécurité extérieure[13].