Cognin-les-Gorges | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Grenoble | ||||
Intercommunalité | Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté | ||||
Maire Mandat |
Patrice Ferrouillat 2020-2026 |
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Code postal | 38470 | ||||
Code commune | 38117 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
626 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 50 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 10′ 18″ nord, 5° 24′ 44″ est | ||||
Altitude | 270 m Min. 166 m Max. 1 120 m |
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Superficie | 12,52 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Grenoble (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Sud Grésivaudan | ||||
Législatives | Neuvième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.cognin-les-gorges.sud-gresivaudan.org | ||||
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Cognin-les-Gorges est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de la communauté de communes de Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté.
Le vieux village et son église du XIIe siècle sont classés à l'inventaire des bâtiments de France depuis 1947. Le vieux séchoir du XVIIIe siècle, situé à la Tour est classé Monument historique depuis 1994. Il est le plus vieux séchoir d’Isère connu à ce jour.
Ses habitants sont dénommés les Cognards[1].
Le territoire communal est situé dans le sud-est de la France, et plus précisément dans la basse vallée de l'Isère à 9 km de Saint-Marcellin, siège de la communauté de communes à laquelle adhère la commune de Cognin-les-Gorges[2] et dans le canton du Sud Grésivaudan, lui-même situé dans l'arrondissement de Grenoble.
Celle-ci est également située —par la route— à 44 km de Grenoble, chef-lieu du département de l'Isère et 116 km, de Lyon, chef-lieu de la région Auvergne-Rhône-Alpes, ainsi qu'à 273 km de Marseille et 562 km de Paris.
Le bourg ancien s'est édifié en grande partie en bordure de la route qui relie Grenoble à Valence, sur une terrasse naturelle, de nature alluvionnaire, à environ 270 mètres d'altitude entre le cours de l'Isère qui forme la vallée du Sud Grésivaudan, et les falaises occidentales du massif du Vercors qui culminent à plus de 1 000 mètres d'altitude.
Blotti au pied de ces falaises qui le domine à l'est, le village est un point d'accès obligatoire pour emprunter la route touristique des gorges du Nan, principal site naturel de la commune, qui mène à la forêt domaniale des Coulmes. Le Nan est un torrent dont les eaux très rapides sont encore utilisées pour générer de l'électricité, une partie de cette énergie produite étant utilisée pour illuminer le sentier des gorges la nuit à des fins touristiques mais, uniquement en été[3].
La partie la plus basse de la commune abrite de grande noyeraies, la noix étant une spécialité agricole de la région et distribuée sous l'appellation de « noix de Grenoble ».
La commune appartient à la neuvième circonscription du département de l'Isère et elle a adhéré à la charte du parc naturel régional du Vercors.
Positionné la basse vallée de l'Isère, le territoire de Cognin-les-Gorges est dominé par une lourde échine composée de buttes boisées, telles que celle de la Bouisse dont l'altitude est de 1 011 mètres, situées au nord-est, et celle de La Condamine, située plus au sud à la limite de la commune voisine d'Izeron.
Cette échine calcaire, exclusivement formée de calcaire urgonien est un mont de type jurassien correspondant au pli le plus occidental du massif du Vercors, formant ainsi « l'anticlinal du Nant (ou du Nan) », du nom du torrent que le traverse. Les eaux du torrent coupe en deux la voûte de l'anticlinal afin de pouvoir rejoindre l'Isère dans la plaine. Le côté occidental de l'anticlinal du Nan est facturé par une cassure extensive, la faille de Montchardon, ce qui surhausse la partie la plus basse de ce flanc du pli anticlinal. Le côté oriental voit la carapace urgonienne de l'anticlinal du Nan s'enfoncer, par chevauchement, sous les calcaires du Fontanil depuis l'anticlinal des Coulmes[4].
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 294 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chatte_sapc », sur la commune de Chatte à 10 km à vol d'oiseau[7], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 967,8 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | 0 | −4,7 | 2,3 | 7 | 10,6 | 14,6 | 15,1 | 15,5 | 11,5 | 8,5 | 3,6 | 0,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,2 | 4,2 | 18,4 | 17,6 | 23,4 | 26,9 | 27,7 | 29,5 | 23,2 | 18,1 | 12 | 6,6 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,1 | 2 | 2,7 | 6,8 | 9,2 | 13,9 | 15,1 | 14,3 | 12,1 | 9,5 | 5 | 1,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,9 | 11,3 | 12,1 | 16,4 | 21,5 | 27,6 | 24,8 | 25,4 | 24,4 | 21,3 | 13,9 | 7,9 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,6 | 3 | 2,3 | 7,1 | 9,5 | 14,5 | 15,7 | 14,6 | 13 | 6,5 | 3,9 | −3,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,3 | 11,3 | 13,4 | 17,1 | 21,3 | 25,8 | 28,8 | 29,1 | 26,6 | 16,8 | 11,6 | 6,6 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,4 | −0,2 | 2,7 | 8,4 | 12,2 | 14,6 | 16,3 | 16,3 | 12,6 | 7,5 | 4,4 | 1,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,2 | 5,8 | 12,9 | 22,8 | 22,9 | 27,6 | 30,9 | 29,4 | 27,4 | 18,6 | 12,7 | 8,2 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | −1,4 | 1,1 | 3,7 | 7,2 | 11 | 13,9 | 15,4 | 15,2 | 12,8 | 7,5 | 2,9 | 1,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,7 | 13,4 | 15,4 | 22,4 | 24,2 | 25,1 | 30,7 | 29,6 | 24,7 | 16,7 | 13,6 | 7,7 |
Trois cours d'eau notables arrosent la commune :
L'Isère, un affluent du Rhône et principal cours d'eau de la commune et qui délimite son territoire à l'ouest. Cette rivière draine toute la vallée du sud Grésivaudan et reste, en règle générale, d'un débit très abondant tout au long de l'année. Le Nan, un affluent sur la rive gauche de l'Isère, connu au niveau local pour ses gorges situées entre le bourg de Cognin et Malleval-en-Vercors
Le Puisseau, un petit ruisseau, également affluent de l'Isère.
Le village de Cognin-les-Gorges se situe au carrefour de nombreuses voies routières.
Le territoire communal est situé à proximité de l'A 49 ; les deux bretelles d'accès de cette voie autoroutière les plus proches sont les échangeurs
9 Saint-Marcellin et
10 Vinay de l'autoroute A49.
L'ancienne route nationale 532, devenue la route départementale RD 1532 ou « route de Grenoble à Valence » est une route nationale française reliant Saint-Péray (Ardèche) à Grenoble (Isère) et traverse le territoire communal selon un axe nord-est / sud-ouest.
La route départementale 22 relie la RD1532 à Malleval et le carrefour de la Patente dans la forêt domaniale des Coulmes.
Les routes départementales 35a et 35c relient le bourg avec les communes de Rovon et De Saint-Gervais (hameau le Port).
Le pont de Trellins est un pont routier, datant de 1985 et qui remplace le vieux pont à haubans de 1906[11], est le seul passage qui permet de traverser l'Isère et de gagner la rive droite et la ville de Vinay, depuis la commune de Cognin-les-Gorges. Ce pont est emprunté par la RD 22.
Une ligne du Réseau interurbain de l'Isère dessert la commune :
La Ligne 5000 : Pont-en-Royans ↔ Grenoble qui compte deux arrêts de cette ligne d'autocar sont situés sur le territoire de la commune (dénommés Le village et Pont de Trellins)[12], vers Grenoble et vers Pont-en-Royans.
La gare ferroviaire la plus proche est celle de Saint-Marcellin située sur la ligne de Valence à Moirans, desservie par les trains TER Auvergne-Rhône-Alpes, en provenance de Valence-Ville et à destination de Grenoble et de Chambéry-Challes-les-Eaux.
Au , Cognin-les-Gorges est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[14]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,9 %), cultures permanentes (32 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %), eaux continentales[Note 2] (3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,5 %), zones urbanisées (2,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire communal s'étend entre la plaine de l'Isère et les pentes occidentales du massif du Vercors, au débouché des gorges formés par le torrent montagnard du Nan. La commune, essentiellement rurale, comprend un bourg central de taille modeste et plusieurs hameaux, dont la plupart sont situés dans la plaine de l'Isère.
À l’occasion de travaux de réfection des réseaux souterrains de la commune, le vieux bourg de Cognin a bénéficié d'une restauration complète de ses voies routières et piétonnes, dont la mise en voies uniques de nombreuses petites rues, de quelques ravalements d'anciens bâtiments, ainsi que de l'aménagement de ses parcs paysagers avec l'installation d'un service de dépôts de déchets[18].
Voici, ci-dessous, la liste des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux, ainsi que les écarts qui composent le territoire de la commune de Cognin-les-Gorges, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[19].
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L'ensemble du territoire de la commune de Cognin-les-Gorges est située en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[20].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 4 | Sismicité moyenne | accélération = 1,6 m/s2 |
La commune présente un nom en deux parties :
La paroisse s'est dénommée Ecclesia de Cohonino au XIe siècle, villa de Cognins au XIIIe siècle, parrochia Cogninum XIVe siècle, puis sous le simple nom de Cognin jusqu'en 1937.
Cette extension du nom fut enregistré le à la préfecture de l'Isère, afin de ne pas confondre le village avec la commune homonyme de Cognin, située dans le département de la Savoie et elle se justifie par la présence des gorges du Nan, en partie située sur le territoire communal.
Les premières traces d'activité humaine constatées sur le territoire de la commune remontent à l'âge du bronze moyen environ -1500 avant J.-C. De cette lointaine époque nous savons que des hommes, venus du sud-ouest de l'Allemagne et d'Alsace, probablement issus de la civilisation des tumulus, auraient trouvé abri dans la grotte du Nant[24].
Plus tard les Romains aussi établissent leur quartier sur le territoire et notamment aux hameaux de la tour et des bâties.
Au milieu du lit du torrent du Nan, il a été découvert à plusieurs reprises durant le XIXe siècle, des pièces de monnaie romaine d'or datant des règnes d'empereurs du IVe siècle, très certainement, à la suite d'éboulements de rochers[25].
Le nom de Cognin (sous le nom de Cohonino) apparaît en 1125 et des moulins sont signalés dès 1267.
Au Moyen Âge, on sait que la commune est rattachée au mandement d'Izeron (qui comprend également Saint-Pierre-de-Cherennes, Cognin, Malleval et Saint-Jean-d’Isard "actuel village d'Izeron"). En réalité le nom d'Izeron est celui de la famille seigneuriale qui dirige le mandement. Le dernier seigneur à porter ce nom est Ardenc II.
En 1070, l'ensemble de ses terres passe aux mains de la famille des Sassenage, lors du mariage de son unique fille, Audisa, avec Guigues Ier de Sassenage. Son petit-fils, Guigues III de Sassenage, baron de Sassenage se marie vers 1210 avec Béatrice Béranger, originaire du Royans, et dont l'union consacrera le rapprochement des seigneurs de Sassenage, avec celle des Béranger du Royans qui, d'ailleurs succédera à la première maison de Sassenage vers 1350[26].
Durant les guerres de religion, Hector Belle (ou Baile) est le seigneur de la maison forte de Cognin[27]. Celui-ci, gagné à la cause des réformés et connu sous le surnom de Capitaine de la Tour sera tué par les troupes de Louis de Bressieu, gouverneur de Saint-Marcellin durant la prise du fort de Beauvoir, situé dans le Royans[28]
En 1790, les paroisses de Cognin et de Saint-Pierre-de-Chérennes sont détachées de la commune d'Izeron pour former deux communes distinctes[29].
En 1867, la commune de Malleval, future Malleval-en-Vercors est créée, par distraction de celle de Cognin.
À la fin de l’année 1943, deux maquis coexistent dans les hameaux qui ceinturent le village de Malleval[30]. Le matin du , le maquis de Malleval est encerclé par les troupes allemandes d'occupation.
Une compagnie arrive par Engins, une autre par Pont-en-Royans, Rencurel et les Coulmes. Trois sections viennent par Rovon et une dernière compagnie, avec des camions, des automitrailleuses et des véhicules légers, passe par Cognin et les gorges de Nan. Ce sera cette dernière qui investit le village et le site des Gorges. Le village de Malleval est pillé, la plupart des maisons brûlent. On recensera une quarantaine de morts et la plupart des survivants se réfugieront à Cognin.
Un monument dédié à ce maquis et aux villageois massacrés est situé entre le bourg de Malleval et Congin-les-Gorges.
En 2020, le conseil municipal est composé de quinze membres (dix hommes et cinq femmes), dont un maire, trois adjoints au maire et onze conseillers municipaux dont 3 conseillers municipaux délégués[31].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].
En 2021, la commune comptait 626 habitants[Note 3], en évolution de −2,03 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Rattachée à l'académie de Grenoble, la commune de Cognin-les-Gorges héberge et gère sur son territoire une école élémentaire présentant un effectif de 75 élèves pour l'année scolaire 2017-2018[37].
La commune gère une bibliothèque. Cet équipement culturel municipal, dénommé « bibliothèque du Nan », appartient au réseau de médiathèques de la communauté de communes qui comprend quinze bibliothèques et gère près de 100 000 références[38].
On note 3 manifestations culturelles annuelles :
- Le : grand banquet populaire. - Le premier weekend d’août : la fête du village (Vogue) - Le troisième weekend de septembre : Les journées européennes du patrimoine.
Généralement d'autres manifestations viennent compléter ces événements redondants.
Le centre hospitalier le plus proche de la commune est situé sur le territoire de la commune de Saint-Marcellin.
Les habitants de la commune peuvent s'inscrire à des associations sportives dont les sièges sont essentiellement situés dans les communes voisines. Cependant on note sur la commune la présence d'une association proposant de la gymnastique plusieurs fois par semaine. Et une autre association propose des cours de danse deux fois par semaine.
Historiquement, le quotidien à grand tirage grenoblois dénommé Le Dauphiné libéré, consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Sud Grésivaudan, un ou plusieurs articles lié à l'actualité du village et des communes riveraines, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local. On trouve également dans les commerces un hebdomadaire local nommé "Le mémorial de l'Isère".
Radio Sud Grésivaudan (RSG) est une webradio, présente sur le territoire, celle-ci assure un lien entre les habitants du territoire, les associations, les commerces et artisans locaux ainsi que les communes.
La communauté catholique de Cognin et son église (propriété de la commune) est rattachée à la « paroisse Saint Joseph des Deux Rives », elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[39].
La commune abrite deux églises. La vieille église du XIIe siècle se situe dans le haut et vieux village. Elle est consacrée jusqu'en 1896 date à laquelle la nouvelle église située dans le nouveau village devient l'église paroissiale.
Un centre d’études tibétaines dénommé « Karma Migyur Ling », lieu d’étude et de pratique du bouddhisme, est situé sur les contreforts du massif du Vercors entre les communes de Cognin-les-Gorges et d'Izeron. Un site consacré à cette activité religieuse est visitable sur internet[40].
En 2014, le taux de chômage à Cognin-les-Gorges s'élevait 10,9 %, soit trente-sept personnes. Ce taux s'élève à 34,5 % pour les personnes âgées de 15 à 24 ans[41].
Situé dans l'aire de l'appellation d'origine contrôlée (AOC) et de l'appellation d'origine protégée (AOP dans l'Union européenne) noix de Grenoble, le village de Cognin-les-Gorges héberge sur son territoire un certain nombre de producteurs de noix.
Cette culture a cependant été très touchée par la tempête des 7 et , qui a détruit plus de mille noyers dans la région du sud-Grésivaudan[42], mais depuis l'activité a repris et reste la principale activité agricole de la vallée.
La commune comptait trente-quatre entreprises implantées sur son territoire en 2015 dont dix commerces et sociétés de service. Le village présentait une agence postale et deux petites enseignes commerciales de proximité (alimentaire) mais aucune enseigne de grande distribution[43].
À l’occasion de travaux de réfection effectuée entre 2016 et 2017 de ses différents réseaux en sous-sol, la commune a saisi l’opportunité de réaménager l’espace public de son bourg ancien qui présente de nombreux édifices historiques.
Ces gorges sont un étroit canyon, d'une longueur de trois à quatre kilomètres au fond duquel coule le torrent du Nan en provenance du territoire voisin de Malleval-en-Vercors avant de traverser le bourg ancien. Ce site naturel débute aux limites des constructions du village avec le pont de Montchardon et le bâtiment servant de local électrique à la turbine alimentée par les eaux du torrent.
La route des gorges, très spectaculaire, mais également très étroite, a été créée en 1894 et attire de nombreux touristes. Le canyon fait aussi l'objet d'un itinéraire pédestre assez difficile ; il commence derrière l'ancienne église tout en bénéficiant, une partie de la nuit, d'un éclairage nocturne assuré par une ancienne turbine qui, autrefois, permettait d'apporter l'électricité au village[50].
En 2015, l'espace des gorges du Nan, partagé entre les territoires des communes de Cognin-les-Gorges et de Malleval-en-Vercors a rejoint les sites classés espace naturel sensible du département de l'Isère[51].
Ces petits canaux (Béal ou Bief) taillés dans le roc sont chargés d'amener l'eau jusqu'aux roues à aubes des moulins, des scieries ou des usines de tissage. Ces canaux à faible pente transportent les eaux du Nan sur plusieurs kilomètres et permettent d'irriguer des terres agricoles dans la pleine jusqu'au hameau de la Vorcière et village d'Izeron.
En 1292, est fait mention d'un albegement entre le Seigneur de Sassenage Izeron, et les frères Pétinot (Guillaume et Jean) pour la réalisation d'un canal permettant la construction d'un moulin.
Ainsi on voit naître un premier canal sur la rive droite du Nan irriguant les terres du Sieur de Guimetière. Un autre canal taillé en encorbellement dans la falaise cotée gauche du Nan permet d'alimenter en eaux les terres du Sieur Roux-Déageant propriétaire de la maison forte de la Tour.
En 2020, il ne subsiste de ces deux canaux, que les premiers mètres toujours en eau qui court dans le village, et il reste encore des éléments visibles sur l'ancien tracé (Fossés, Vannes d'arrêt).
Cognin-les-Gorges possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |