Guy XVI de Laval | |
Vitrail de la collégiale Saint-Martin de Montmorency[1] | |
Titre | |
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Comte de Laval et baron de Vitré | |
– (30 ans, 3 mois et 22 jours) |
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Prédécesseur | Guy XV |
Successeur | Guy XVII |
Biographie | |
Dynastie | Maison de Montfort-Laval |
Date de naissance | |
Date de décès | (à 54 ans) |
Lieu de décès | La Gravelle (Comté de Laval) |
Sépulture | Collégiale Saint-Tugal de Laval |
Père | Jean de Laval |
Mère | Jeanne du Perrier |
Conjoint | Charlotte d'Aragon-Naples Anne de Montmorency Antoinette de Daillon |
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Guy XVI de Laval ou encore Nicolas de Laval-Montfort, (né le - mort le [2]) fut comte de Laval, baron de Vitré, vicomte de Rennes, baron de La Roche-Bernard, baron d'Acquigny[3] et de Crèvecœur[4], seigneur de Montfort, de Gaël, baron de Quintin[5], du Perrier, seigneur d'Avaugour (en Plésidy), de Beffou, de Belle-Isle, châtelain de La Bretesche, seigneur de La Roche-en-Nort, de Laz, seigneur de Tinténiac, de Bécherel et de Romillé, seigneur de Lohéac, de Bréal[6], et de La Roche-en-Nort, seigneur de La Roche-d'Iré, de chevalier de l'Ordre de Saint-Michel, gouverneur et lieutenant-général en Bretagne, capitaine de Rennes, amiral de Bretagne.
Jean de Laval, son père, fils cadet de Guy XIV, était toujours resté fidèle à la cause de son seigneur, dans les guerres que le duc de Bretagne, François II de Bretagne, avait soutenues contre son suzerain, le roi de France, à qui il[Qui ?] avait pourtant prêté serment (hommage) par deux fois en 1459 et 1461.
À l'âge de trois ans, il avait perdu son père et sa mère. Sa tutelle avait été confiée à l'oncle dont il devait recueillir l'héritage. Son enfance se passa dans la maison de son aïeul maternel. Il tomba donc successivement sous la garde de Guy XIV de Laval, son aïeul, et sous celle de Guy XV de Laval, son oncle.
Pour l'Art de vérifier les dates[7], son père avait été constamment attaché au service de François II de Bretagne, duc de Bretagne. Ce fut ce qui mérita au fils l'affection de la duchesse-reine Anne de Bretagne, fille de François, qui, l'ayant fait venir auprès d'elle, le considérait et le distinguait entre tous ses parents.
Le fils unique de Guy XV était mort encore jeune : la succession revenait à Nicolas de Laval. En conséquence, Nicolas de Laval est chargé, par un acte du , de l'administration des terres de Guy XV. En 1499, Guy XV eut une attaque de paralysie, dont il demeura perclus d'esprit et de corps. Nicolas veut profiter de l'ensemble de l'héritage et se trouve en conflit avec Catherine, femme de Guy XV, qui lui dispute tant que vit son mari. Il n'eut pas du reste à en attendre long-temps la pleine et entière jouissance. Guy XV meurt au Château de Laval le . Catherine, la veuve de Guy XV, meurt en 1505 au château de Montjean.
Il existe une lettre de François Lesné, tuteur de Nicolas de Laval, adressée à Jeanne de Laval, tante de son pupille, reine de Sicile et de Jérusalem, dans laquelle il le lui recommande et prie cette généreuse dame de venir en aide au jeune écuyer qui voulait, en juin 1493, suivre le roi dans une campagne et n'avait pas « ung blanc » pour s'équiper et pas d'espoir du côté de la cour[8].
La princesse Anne lui donna pour femme, Charlotte d'Aragon, princesse de Tarente, fille du roi Frédéric Ier de Naples (1496-1501), et petite-fille par sa mère Anne de Savoie, du duc Amédée IX de Savoie et d'Yolande de France, fille du roi Charles VII. Les conventions du mariage furent arrêtées à Vierzon, le [9].
Ayant accompagné la princesse Anne et le roi Louis XII, son époux, en 1500, au voyage de Lyon, il fut du tournoi qui s'y donna en l'honneur de leurs majestés, et fut le chef du parti de la reine. Le 20 juillet[10], le mariage fut célébré dans l'église Sainte-Croix de Lyon. Et à ce mariage, dit Bertrand d'Argentré[11], furent faicts d'étranges tournoys, et les lices tendues de draps de soye en la place de Grenette.
Cette alliance mêlait le sang de la maison de Laval avec celui des maisons de France, d'Espagne, d'Aragon et de Savoie.
Ce mariage pouvait promettre beaucoup à Guy[12]. Par le contrat de leur mariage, Frédéric Ier s'engagea à verser à son gendre les 100 000 livres de la dot de sa fille ; et, tout en exigeant l'engagement pour elle et ses ayants droit de respecter les droits successifs de ses héritiers mâles, Frédéric reconnut pour la postérité de Charlotte le droit d'hériter du trône de Naples à son tour, à défaut des mâles.
Néanmoins, Frédéric, père de Charlotte, chassé de ses États, vint mourir en France. Il avait perdu son trône et sa fortune. Il ne resta au sire de Laval que l'honneur d'une alliance qui le rattachait à toutes les maisons royales d'Europe[13]. Les chances qu'avait Charlotte d'occuper le trône de Naples étaient nulles ; et, Nicolas en l'épousant ne dut pas les faire entrer en ligne de compte. Sans doute, épouser la fille d'un roi, une petite fille de Charles VII, la favorite de la reine Anne de Bretagne, et compter sur une dot de cent mille livres, était bien suffisant à ses yeux pour constituer une alliance.
Nicolas se trouvait dans sa vingt-sixième année quand le décès de son oncle, Guy XV de Laval, advenu le , fit de lui l'héritier du riche patrimoine des Laval sous le nom de Guy XVI.
Mais ce patrimoine si considérable, il ne le reçut pas dans son intégrité : le domaine de Gavre, hérité de Béatrix de Gavre, soumis à la coutume de Flandre échappa à ses mains[14] pour aller à son oncle paternel François de Laval-Montafilant-Châteaubriant.
Pour A. de Broussillon[15], il est difficile d'expliquer l'absence des jeunes époux le jour des obsèques faites à Laval pour Guy XV de Laval le [16]. Comme baron de Vitré, il est chargé, le [17], de convoquer les Etats de Bretagne à Vannes où il institua pour son procureur Robert de Saint-Gilles, son cousin.
Au mois de décembre 1501, après son premier mariage, le sire de Laval était à Blois, et y prenait part aux fêtes que donnait la cour pour la réception de la princesse de Castille. En ce tournoys qui fut faict en la grande cour du château de Bloys, devant le donjon dudict château, estoient tenans Monsieur de Laval, Monsieur de Rochepot et Guyepot : et audict tournoys feusf jousté le premier jour au grand apparat, qui feut chose belle à veoir, les autres jours, hors lices, à l'espée et à la barrière, là où furent faictes plusieurs belles apertises d'armes, et avoit Monsieur de Laval un grand maure[18] qui le menoit sur les rangs[19]. Dès l'année 1499, il avait fait commencer des lices dans la vallée de Panlivard, où il prenait le plaisir des joutes. Des seigneurs étrangers venaient à Laval s'ébattre et courir la lance.
Charlotte ne vécut que six ans avec son mari, étant morte à Vitré, le , en couche d'Anne de Laval. Ce fut Guy XVI qui apporta dans la maison de Laval, des droits sur la principauté de Tarente, par son mariage.
À la mort de sa femme, Guy XVI reprend le métier des armes. Il fait en 1507 fut de l'expédition du roi Louis XII en Italie dans son expédition contre la ville de Gênes. Ses mœurs, pendant son veuvage, ne furent pas irréprochables; il eut un fils illégitime, nommé François.
En 1513, il accompagne encore le roi Louis XII en Flandre, et faisait partie de ceux qui étaient chargés de ravitailler la ville de Therouanne, assiégée par les Anglais. Il réussit à s'échapper, dans l'échec de l'armée française à la bataille de Guinegate, où Longueville est fait prisonnier.
Le comte Guy XVI de Laval envoie en 1508, pour le représenter à l'assemblée liée à la réforme de la Coutume du Maine, deux commissaires: François de la Pommeraie[20], et Jean Hennier, juge ou sénéchal du comté. C'est pour la première fois que l'on voit deux hommes de loi de Laval prendre part aux assemblées de la province. On reprocha à ces commissaires de n'avoir pas soutenu avec assez de force les droits de leur seigneur ; surtout de ne pas s'être opposé à ce que le comté de Laval fût regardé comme susceptible d'être divisé, malgré les privilèges dont il jouissait de toute ancienneté[21].
Grand seigneur féru de la Renaissance italienne, il entreprend la rénovation du Vieux Château de Laval et l'édification du Château-neuf, ancien palais de justice, en cours de rénovation. Il y mène grand train si l'on en croit un état de la maison de Laval qui signale dans son entourage toutes sortes d'officiers que l'on voit chez les princes […] jusques aux trompettes, hautbois, saquebutes, luths, organistes et musiciens (Jehan Daniel).
Le héraut d'armes d'Anne de Bretagne composa une relation détaillée des cérémonies observées à l'enterrement de la reine Anne de Bretagne en 1514. Ces vers étaient dédiés à Guy XVI de Laval[22].
Noble comte de Laval, de Quintin et de Montfort,
Il se trouve en 1514, aux fêtes et tournois qui sont donnés à Reims à l'occasion du mariage de Louis XII avec Marie Tudor, sœur du roi d'Angleterre ; il a les honneurs des joutes et des passes d'armes[23].
Il est ensuite à Reims au sacre et au couronnement de François Ier, et paraît à la suite du roi à sa première entrée dans Paris. Le roi lui confirme, à son avènement au trône, tous les privilèges que les rois ses prédécesseurs ont accordés aux sires de Laval.
Il assista, le , au couronnement de la reine Claude de France, femme du nouveau roi François Ier, où il tint les premiers rangs après les princes du sang. Il revint de cette cérémonie avec le gouvernement de Bretagne que le roi lui conféra.
La cour de France commençait à prendre de l'éclat. Anne de Bretagne l'avait formée en s'entourant des jeunes filles des premières maisons nobles du royaume, auxquelles l'on donnait le nom de filles de la reigne. Claude, femme de François Ier, suivit l'exemple d'Anne sa mère. Elle voulut avoir près d'elle les enfants du sire de Laval. Guy XVI s'empressa d'accéder à sa demande, et fit partir ses deux filles Catherine et Anne. François leur frère les accompagna[24].
Guy XVI veut faire du château de Laval sa résidence ordinaire, et effectue des travaux pour l'embellir. Il en fut néanmoins chassé par les habitants. Il s'était mêlé des affaires de l'Église[25] à Laval :
Dès lors, Guy XVI se tint longtemps éloigné de Laval, suivit la cour, ou résida en Bretagne.
Le roi François Ier fait épouser à Guy XVI, le , Anne de Montmorency, sœur d'Anne de Montmorency, qui devint connétable de France. Les entrées de la nouvelle comtesse eurent lieu à Laval le et à Vitré le .
La Bretagne était déjà en cours de rattachement à la couronne de France depuis 1491, la duchesse de Bretagne Anne ayant épousé Charles VIII puis Louis XII.
François Ier en hérite en épousant la fille d’Anne de Bretagne, Claude de France, puis cède le duché à son fils après le décès de sa femme en 1524. François, conscient que la Bretagne fut toujours hostile à tout rattachement au royaume de France, y envoie Antoine Duprat qui devient ainsi chancelier de Bretagne en 1518.
Le duché de Bretagne entre alors dans une ère assez prospère, dont la paix n’est perturbée que par quelques expéditions anglaises. La rivalité entre les maisons d'Autriche et de Bourbon, entretenait la guerre. Pendant que l'empereur Charles Quint, uni à l'Angleterre, combattait contre la France en Picardie, une flotte anglaise, forte de soixante vaisseaux, sous les ordres du comte de Surrey, amiral, menaçait les côtes de Bretagne et de Normandie.
François Ier, en 1524, à la mort de Claude, sa femme, de laquelle il tenait la Bretagne, donne à Guy XVI, avec le vice-chancelier Jean Briçonnet et le président de Fresnes, commission de recevoir, au nom du roi de France, le serment de fidélité des barons et nobles bretons. Le 26 novembre, Guy reçoit celui des États de Rennes, le [29].
Guy XVI est capitaine de la ville de Rennes et lieutenant général de Bretagne en 1524. Il devient gouverneur de Bretagne, à la suite de Charles IV d'Alençon le . Il revient à Rennes, en qualité de commissaire du roi, pour y tenir les États de Bretagne en 1529.
La mort lui enleva, en 1525, le 26 juin, Anne de Montmorency, sœur du connétable et premier duc de ce nom. Anne de Montmorency, deuxième femme du comte de Laval, elle aussi en couches, meurt le , au château de Comper. Le corps d'Anne de Montmorency fut rapporté à Laval et fut inhumé à la Collégiale Saint-Tugal de Laval, le , par Yves Mahyeuc, évêque de Rennes qui, la veille, venait de procéder à la consécration de la chapelle de la maison de Patience. Le , Guy XVI fit un règlement pour les toiles de Vitré, qui devaient offrir une largeur de trois quarts d'aune.
Il répara cette perte l'année suivante par le troisième mariage qu'il fit, le 3 mars, avec Antoinette de Daillon, fille aînée de Jacques de Daillon, seigneur du Lude et de Jeanne d'Uliers. Elle lui apporta les terres de l'Isle-Brûlon et de la Cropte et en outre une somme de vingt mille livres. Le , Antoinette fit à Laval l'entrée à laquelle elle avait droit[30].
Le , le comte de Laval se trouve au défi de combat apporté au roi de France de la part de l'empereur Charles Quint. Le héraut est reçu dans la grande salle du Palais-Royal, devant la table de marbre. Derrière le roi, se trouve le sire de Laval, lieutenant-général et gouverneur en Bretagne, à côté de Montmorency, au milieu d'une foule de seigneurs[31]. L'Empereur veut avoir le comte de Laval, avec Vendôme, de Rieux, François Ier de Saint-Pol et autres grands capitaines, seuls appuis que la France ait conservés après la bataille de Pavie. Il les demande au roi de France comme garants de la rançon de ses enfants qu'il a laissés en otage à Madrid pour recouvrer sa liberté.
Le traité de Cambrai (1529), les rend enfin à la France ; François Ier épouse Éléonore de Habsbourg, sœur de l'Empereur. Le sire de Laval est mandé à Paris pour prendre part aux tournois et aux fêtes que l'arrivée de la nouvelle reine occasionne[32].
En 1531, étant allé dans sa terre de La Gravelle pour y chasser au vol, il y reçut un coup de patte de cheval dont il mourut le . Son corps fut rapporté à Laval, où il fut inhumé avec une pompe extraordinaire dans la Collégiale Saint-Tugal de Laval. Il existe une relation qui fut imprimée de ces obsèques, en 1531[33]. Cette pompe n'avait rien au-dessus de son mérite il avait paru en France dans toutes les occasions éclatantes de son temps, et y avait brillé.
La chronique en vers de Guillaume Le Doyen, année 1551, s'étend fort longuement sur la pompeuse funéraille de ce seigneur, et en donne d'immenses détails. Il dit de lui : Nous le nommons par excellence le Grand Guion ; ainsi nos aïeux l'ont qualifié. Selon Jacques Le Blanc de la Vignolle[34], le cardinal Louis de Bourbon-Vendôme présida aux obsèques du comte de Laval Guy XVI ; mais suivant Guillaume Le Doyen, qui fut témoin oculaire de la cérémonie, ce fut l'évêque de Rennes qui officia, le cardinal-évêque du Mans n'y était pas présent. On y voyait les évêques de Rennes et de Saint-Malo, et les abbés de Saint-Aubin d'Angers, de Clermont et de Bellebranche[35].
Le Musée de Laval possède une paix en ivoire qui porte deux blasons : celui de Guy XVI à droite, celui d'Antoinette, parti de Laval et de Daillon, à gauche. On peut aussi trouver le blason de Guy XVI au château de Vitré[36]. On y remarque trois blasons : ce sont sur le pan coupé du contre le blason de Guy XVI : Laval-Montfort ; puis sur le pan coupé de droite, le blason d'Anne de Montmorency : parti de Montfort-Laval et de Montmorency ; enfin sur celui de gauche le blason d'Antoinette de Daillon; parti de Laval-Montfort et de Daillon.
Il existe de la vie de Guy XVI, de sa maison, de son caractère, de sa grande existence un tableau développé fourni par Jean Legay, Sieur de la Bourgatière dans l'Abrégé des antiquitez, noblesses et alliance de l'illustre maison d'Espinay. Ce manuscrit était détenu en 1900 par Hippolyte de la Grimaudière, au château de la Hamonaye, à Châteaubourg (Ille-et-Vilaine).
Ce manuscrit a été partiellement publié par Arthur de La Borderie dans la Revue de Bretagne, 1888, vol. 2, p. 128 :
Arthur de la Borderie ajoute que Jean Legay[37], explique qu'à tous les repas, dans la maison du comte de Laval, on servait jusqu'à huit tables distinctes :
Les difficultés financières avaient sans doute été créées par les prodigalités de Guy XVI et aux splendeurs de son train de mission, et se propagèrent à sa descendance. Elle ne prirent pas fin avec Guy XVII, et sa nièce, Guyonne de Laval, en 1555, sous la pression de ses créanciers, dut prendre des arrangements avec Claude de Rieux et d'Andelot, leur promettant la mise en vente du comté de Laval. Sans doute ceux-ci souhaitaient en faire l'acquisition, car ils prirent à leur charge l'avance du paiement des dettes de la maison et la direction de tous ses procès alors en instance. En fait, Laval ne fut pas mis en vente et c'est de Montfort que d'Andelot se trouva investi vers 1558, en retour des soixante mille écus consacrés par lui à l'extinction du passif des Laval.
Généalogie :
Le comte de Laval était cousin très-proche au huitième degré de la reine Anne de Bretagne.
32. Raoul VIII de Montfort | |||||||||||||||||||
16. Raoul IX de Montfort | |||||||||||||||||||
33. Isabeau de La Roche-Bernard | |||||||||||||||||||
8. Guy XIII de Laval | |||||||||||||||||||
34. Jean III de Kergorlay | |||||||||||||||||||
17. Jeanne de Kergolay | |||||||||||||||||||
35. Marie de Léon | |||||||||||||||||||
4. Guy XIV de Laval | |||||||||||||||||||
36. Guy X de Laval | |||||||||||||||||||
18. Guy XII de Laval | |||||||||||||||||||
37. Béatrix de Bretagne | |||||||||||||||||||
9. Anne de Laval | |||||||||||||||||||
38. Jean de Laval-Châtillon | |||||||||||||||||||
19. Jeanne de Laval-Tinténiac | |||||||||||||||||||
39. Isabeau de Tinténiac | |||||||||||||||||||
2. Jean de Laval | |||||||||||||||||||
40. Jean de Montfort | |||||||||||||||||||
20. Jean IV de Bretagne | |||||||||||||||||||
41. Jeanne de Flandre | |||||||||||||||||||
10. Jean V de Bretagne | |||||||||||||||||||
42. Charles II de Navarre | |||||||||||||||||||
21. Jeanne de Navarre | |||||||||||||||||||
43. Jeanne de France | |||||||||||||||||||
5. Isabelle de Bretagne | |||||||||||||||||||
44. Charles V de France | |||||||||||||||||||
22. Charles VI de France | |||||||||||||||||||
45. Jeanne de Bourbon | |||||||||||||||||||
11. Jeanne de France | |||||||||||||||||||
46. Étienne III de Bavière | |||||||||||||||||||
23. Isabeau de Bavière | |||||||||||||||||||
47. Taddea Visconti | |||||||||||||||||||
1. Guy XVI de Laval | |||||||||||||||||||
48. Geoffroi du Perrier | |||||||||||||||||||
24. Jean IV du Perrier | |||||||||||||||||||
49. Plesou de Quintin | |||||||||||||||||||
12. Geoffroi V du Perrier | |||||||||||||||||||
50. Gallehaut de Rougé | |||||||||||||||||||
25. Olive de Rougé | |||||||||||||||||||
51. Marguerite de Beaumanoir | |||||||||||||||||||
6. Tristan du Perrier | |||||||||||||||||||
52. Robert de la Motte | |||||||||||||||||||
26. Louis de la Motte | |||||||||||||||||||
53. Mahaut de Rieux | |||||||||||||||||||
13. Isabeau de la Motte | |||||||||||||||||||
54. Thibaut Anger | |||||||||||||||||||
27. Marguerite Anger | |||||||||||||||||||
55. Marguerite de Châteaubriand | |||||||||||||||||||
3. Jeanne du Perrier | |||||||||||||||||||
56. Olivier IV de Montauban | |||||||||||||||||||
28. Olivier V de Montauban | |||||||||||||||||||
57. Jeanne de Malesmains | |||||||||||||||||||
14. Guillaume de Montauban | |||||||||||||||||||
58. Guillaume d'Aubigné | |||||||||||||||||||
29. Mahaut d'Aubigné | |||||||||||||||||||
59. Philippa | |||||||||||||||||||
7. Isabelle de Montauban | |||||||||||||||||||
60. Barnabé Visconti | |||||||||||||||||||
30. Charles Visconti | |||||||||||||||||||
61. Regina della Scala | |||||||||||||||||||
15. Bonne Visconti | |||||||||||||||||||
62. Jean II d'Armagnac | |||||||||||||||||||
31. Béatrice d'Armagnac | |||||||||||||||||||
63. Jeanne de Périgord | |||||||||||||||||||
C'est au mariage de Guy XVI avec Anne de Montmorency qu'on doit de posséder le seul monument qui ait conservé ses traits. La Collégiale Saint-Martin de Montmorency, construite entre 1523 et 1563, possède douze verrières, exécutées entre 1523 et 1533 qui renferment les portraits de Guillaume de Montmorency, de ses enfants et petits-enfants. Guy XVI est représenté agenouillé et vêtu d'une cotte aux armes de Montmorency-Laval ; derrière lui se trouve un personnage, lequel est, non pas saint Nicolas, mais saint Jérôme. Anne, agenouillée elle aussi, est vêtue d'un surcot armorié; elle est accompagnée de sainte Anne et de la sainte Vierge.
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