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Auprès de Patrice Chéreau, il joue dans le spectacle mythique La Dispute de Marivaux, et reçoit le Grand Prix Gérard-Philipe de la ville de Paris pour son interprétation de Treplev de Tchekhov, mis en scène par Lucian Pintilie en 1975. En 2003, le journal Le Monde titre : « Hugues Quester : dans l'infini du jeu ».
Hugues Quester au journal Libération : « J'aime profondément mon métier. Mon rapport avec lui est une éternelle illusion. Je suis accroché par les ongles à une muraille. Je sens qu'il y a une révélation, un code secret dont je chercherai la combinaison toute ma vie »[réf. nécessaire].
Par ailleurs, le metteur en scène et ancien administrateur de la Comédie-Française, Jacques Lassalle, déclarait : « Hugues Quester : un des plus beaux parcours d'acteur du Théâtre français »[réf. nécessaire].
2017 : L'État de siège d'Albert Camus, mise en scène Emmanuel Demarcy-Mota, Théâtre de la ville - Espace Pierre Cardin. (tournée France et USA)2018 à 2020 reprise de "Six Personnages " L. Pirandello .2023 Fantômes de Naples M/s Emmanuel Demarcy-Mota 2024 "Fantômes" de Philippe Minyana M/s Laurent Charpentier Théâtre Sarah Bernhardt
« Six Personnages en quête d’auteur, où on découvrit ce père tyrannique et touchant, terrible et dérisoire, impérieux et démuni, puis Rhinocéros, d’Ionesco, où il en vint presque à devenir cet animal, sans déguisement ni prothèse, Homme pour homme, où il parvint à composer dans son Galy Gay toutes les tendances contradictoires de ce personnage à qui Brecht impose tant d’exigences et dans lequel il met peut-être aussi tant de lui-même. Et aussi Melquiot… Sans parler de ses lectures qu’il prépare avec tant de patience et de ténacité. Qu’il les fait, dirais-je, moins en acteur qu’en poète, grâce au souffle assez unique de sa voix, dont la tendresse insistante semble dissimuler de sauvages secrets. Au fond, si la pierre d’angle symbolise la construction tout entière, j’aurais envie de dire qu’Hugues Quester est non seulement un grand acteur, mais aussi, au pur sens du mot, un homme de théâtre », Emmanuel Demarcy-Mota [source insuffisante].
« À la scène comme à l’écran, l’acteur glisse d’une personne à une autre, endossant les plus grands rôles. Il est des acteurs qui, sortis de la scène, oublient leurs paillettes pour venir, aussi simplement qu’humainement, à la rencontre du public. Hugues Quester est de ceux-là. De bonne grâce, il se plie au jeu et raconte son parcours hors du commun. Il a dix-sept ans lorsque Roger Blin le repère dans un cours de théâtre gratuit dirigé par Guy Kayat à Malakoff. “ À cette époque, j’habitais à l’hôtel du Départ à Clamart. Je me levais à 5 h 30 pour rejoindre le dépôt de la porte de Versailles où je réparais des contacteurs de métro. Chaque soir, je retrouvais les cours d’art dramatique et tard dans la nuit, tout au long du chemin, je répétais à haute voix mes rôles ”. Chéreau auprès de qui il passe “ quelques années flamboyantes ”, avant sa rencontre déterminante avec Maria Casarés. Puis le tourbillon s’accélère. il tourne sous la direction de grands noms du cinéma, Gainsbourg, Rohmer, pour ne citer qu’eux, travaille ave Régy, Lassalle, Pintillié. ” j’ai toujours espéré d’un metteur en scène qu’il cultive ma capacité d’étonnement, qu’il m’ouvre des espaces imaginaires. Ces rencontres m’ont donné le goût du théâtre aussi exigeant que populaire, tandis que sa vocation se vérifiait de rôle en rôle. Un talent vite confirmé par des prix prestigieux, du Prix Gérard Philipe, à ses débuts, au Grand Prix de la Critique en 2002 », Laure Gravier pour le magazine[Lequel ?] France Culture [source insuffisante].