Organisation | NASA |
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Programme | Explorer |
Domaine | Étude de la magnétosphère terrestre |
Type de mission | Satellite |
Statut | Mission achevée |
Autres noms |
IMP-8 IMP-J Explorer 50 |
Base de lancement | Cape Canaveral, LC-17B |
Lancement |
26 octobre 1973, 02:26:03 UTC |
Lanceur |
Thor-Delta 1604 (Thor 582 / Delta 097) |
Fin de mission | 7 octobre 2006 |
Identifiant COSPAR | 1973-078A |
SATCAT | 06893 |
Masse au lancement | 371 kg |
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Puissance électrique | 150 watts |
Orbite | Orbite terrestre haute |
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Périgée | 22,11 RE |
Apogée | 45,26 RE |
Période de révolution | 11,99 jours |
Inclinaison | 28,64° |
IMP-8 ou IMP-J est un satellite scientifique de la NASA lancé en 1973. C'est la dixième et dernière mission spatiale du programme IMP (acronyme de Interplanetary Monitoring Platform, en français « Plateforme de surveillance interplanétaire ») consacré à l'étude de la magnétosphère terrestre. IMP-8 (Explorer 50) est le 50e satellite du programme Explorer de la NASA.
Le satellite est lancé le à 02:26:03 UTC par une fusée Thor-Delta 1604 tirée depuis la base de lancement de Cape Canaveral. Il est placé initialement sur une orbite haute avec un apogée de 45,26 RE, et un périgée de 22,11 RE (RE=6378 km) et une inclinaison comprise entre 0 et 55°. Il parcourt son orbite en 12 jours dont 60% dans le vent solaire et dans la magnétosphère terrestre et la magnétogaine. En 2000, le magnétomètre qui avait perdu une partie de ses fonctionnalités auparavant cesse de fonctionner. La mission est officiellement arrêtée en octobre 2001 mais elle est réactivée quelques mois plus tard afin de fournir des données venant compléter celles fournies par la sonde spatiale Ulysses et celles des missions du programme Voyager. La NASA met définitivement fin à la mission en octobre 2006 après une dégradation importante du débit de l'émetteur[1].
IMP-8 est un satellite de forme cylindrique (à 16 facettes) de 1,54 mètre de haut pour 1,36 m de diamètre. Plusieurs antennes font saillie à l'extrémité du cylindre et à sa périphérie. Il reprend l'architecture de la série des satellites IMP développés précédemment. D'une masse de 371 kg il emporte 39 kg d'ergols pour le contrôle d'attitude et les changements de trajectoire. Le satellite est stabilisé par rotation avec une vitesse de 22,3 tours par minute. L'axe du cylindre est maintenu perpendiculaire au plan de l'écliptique avec un écart inférieur à 1°. Les cellules solaires qui tapissent les parois du cylindre fournissent 150 watts. Les télécommunications sont assurées en VHF (Very High Frequency) avec un débit de 1 600 bits par seconde. Le satellite ne dispose d'aucun système de stockage des données[1]
Le satellite emporte 9 instruments scientifiques[1] :
Instruments de mesure des champs :
Étude du plasma :
Étude des particules énergétiques :