Ecosy a été fondée comme l'Organisation de la Jeunesse socialiste de la Communauté européenne (European Community Organisation of Socialist Youth) en à La Haye.
Avant 1992, les activités européennes étaient coordonnées au sein du comité européen de la IUSY. La fondation d'Ecosy a été controversée. Fortement encouragée par le MJS France, les Autrichiens, les Allemands et les Suédois ne souhaitaient pas la création d'une organisation centrée sur l'Union européenne mais souhaitaient une organisation incluant toutes les organisations européennes membres ou non de l'Union européenne.
À sa création et jusqu'en 1997, ECOSY avait une présidence tournante, celle-ci étant assumée de six mois en six mois par le représentant, au sein du Bureau, de l'organisation membre du pays assurant la Présidence du Conseil de l'Union européenne :
1992 : Tracy Paul (Young Labour)
1993 : Henrik Sass Larsen (Danmarks Socialdemokratiske Ungdom)
1993 : Ronald Gossiaux (Mouvement des Jeunes Socialistes / Belgique)
1994 ./. : (Neolaia Pasok)
1994 : Reinhold Rünker (Jusos in der SPD)
1995 : Renaud Lagrave (Mouvement des Jeunes Socialistes / France)
1995 : Martin Guillermo (Juventudes Socialistas de España)
1995 : Paco-Luis Benitez (Juventudes Socialistas de España)
1996 : Vinicio Peluffo (Sinistra Giovanile)
1996 : Mick McLoughlin (Labour Youth)
1997 : Thomas Windmulder (Jonge Socialisten in de PvdA)
Par la suite, ECOSY a eu un président élu :
1997–1999 : Andreas Schieder (Sozialistische Jugend Österreich / Autriche)
En , le 8ecamp d'été d'ECOSY se tenait à Figueira Da Foz au Portugal. Près de 1500 membres participèrent à l'évènement. Quelques mois après le non français et hollandais au référendum sur la constitution, de nombreux débats eurent lieu sur la suite à donner au processus de ratification. La délégation du MJS France a mené campagne pour 'une autre constitution' ('for another constitution'), demandant une renégociation du texte constitutionnel. D'autres organisations se sont opposées à cette revendication (JSE, Espagne ; MSD République Tchèque). Les Français ont obtenu le soutien des Belges, Néerlandais, Irlandais, Autrichiens et Portugais notamment.