Nom de naissance | Josep Carner i Puig-Oriol |
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Alias |
Pere de Maldar |
Naissance |
Barcelone, Espagne |
Décès |
Bruxelles, Belgique |
Activité principale | |
Distinctions |
Langue d’écriture | catalan |
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Mouvement | noucentisme |
Genres |
Œuvres principales
Josep Carner i Puig-Oriol, surnommé Pere de Maldar, né le à Barcelone (Espagne) et mort le à Bruxelles (Belgique), est un poète, journaliste, dramaturge et traducteur espagnol d'expression catalane de la génération de 14. Également surnommé « prince des poètes catalans », c'est le représentant le plus important de la poésie du Noucentisme.
Josep Carner i Puig-Oriol entre en 1897 à l'université de Barcelone où il découvre le catalanisme. Il obtient une licence en droit et en philosophie. Il collabore alors aux revues Montserrat et L'Atlàntida et dirige de fait la revue Catalunya (1903-1905 puis 1913-1914) et Empori (1907-1908).
En 1911 il intègre la section philologique de l'Institut d'études catalanes, et collabore avec Pompeu Fabra à la normalisation et l'enrichissement de la langue catalane. Il écrit également une grande quantité de vers.
Au début du XXe siècle, il intègre La Veu de Catalunya, dans laquelle il écrit jusqu'à fin 1928. En 1915 il se marie avec la chilienne Carmen de Ossa (morte au Liban en 1935) dont il a deux enfants, Anna Maria et Josep.
Rénovateur de la poésie, de la langue et de la prose, il crée un nouveau style de journalisme politique. Avec Prat de la Riba au sein de la Généralité de Catalogne, il lutte pour la professionnalisation de la littérature catalane, qu'il considère comme adolescente. Après la mort de Prat de la Riba, en 1920, Carner se présente à un concours pour intégrer le corps consulaire, et en il intègre la carrière diplomatique, quitte la Catalogne pour Gênes avec toute sa famille, en tant que vice-consul d'Espagne. Il est en poste à Gênes, San José, Le Havre, Hendaye, Beyrouth, Bruxelles et Paris. Durant la guerre civile espagnole, il est l'un des rares diplomates à rester fidèle à la République. Cette position politique, ainsi que ses convictions catalanistes fermes, l'obligent à rester en exil en 1939 lors de la victoire franquiste. Il ne revint plus vivre en Catalogne.
Il se marie avec la professeur et critique littéraire belge Émilie Noulet en secondes noces et demeure en exil, d'abord au Mexique (1939-1945), où il exerce comme professeur au Collège de Mexico, puis en Belgique où il décède en 1970, peu après une brève visite en Catalogne. Il est enterré au cimetière de Montjuïc. Ses archives et sa bibliothèque personnelle sont consultables à la Bibliothèque de Catalogne.
Josep Carner est surtout connu pour être le « prince des poètes », grâce à une œuvre qui mit la poésie catalane à la hauteur du reste de la poésie européenne de son temps, après une longue période de léthargie forcée où le catalan était oublié comme vecteur culturel. Il ré-exploita les trouvailles de ses maîtres précédents (spécialement de Jacint Verdaguer, Joan Maragall et des poètes de l'École Majorquine) en y apportant une grâce et un style incomparable. Ses poésies unissent la tradition littéraire européenne depuis les classiques de Francesco Petrarca jusqu'à la tradition catalane, en passant par l’œuvre des romantiques anglais et de la poésie didactique française du XVIIIe siècle, doublés d'un talent particulier qui lui permet d’asseoir une grande qualité linguistique et un style très personnel, faits de contemplation, de distance ironique, d'humilité franciscaine et de scepticisme quant à la condition humaine.
Le corpus poétiques de Carner a été établi par Jaume Coll est la suivante [1] :
La liste des poèmes présentés aux jeux floraux de Barcelone est la suivante :