Kepler-23

Kepler-23
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 19h 36m 52,53553s[1]
Déclinaison +49° 28′ 45,2526″[1]
Constellation Cygne
Magnitude apparente 13,547[2]

Localisation dans la constellation : Cygne

(Voir situation dans la constellation : Cygne)
Caractéristiques
Type spectral G2V[3]
Indice B-V +0,643[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −26,97 ± 2,38 km/s[1]
Mouvement propre μα = +2,275 mas/a[1]
μδ = +3,879 mas/a[1]
Parallaxe 1,139 5 ± 0,010 1 mas[1]
Distance 877,6 ± 7,8 pc (∼2 860 al)[4]
Caractéristiques physiques
Masse 1,078 ± 0,077 M[5]
Rayon 1,548 ± 0,048 R[5]
Gravité de surface (log g) 4,00 ± 0,14[6]
Luminosité ~2,3 L[6]
Température 5 828 ± 100 K[5]
Métallicité [Fe/H] = −0,09 ± 0,14[6]
Âge 4-8 Ga[6]

Désignations

Kepler-23, KIC 11512246, KOI-168, GSC 03564-01806, 2MASS J19365254+4928452[4]

Kepler-23 est une étoile de la constellation boréale du Cygne. Sa magnitude apparente est de 13,55[2] et elle est donc bien trop peu brillante pour être visible à l'œil nu. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, l'étoile est située à environ ∼ 2 860 a.l. (∼ 877 pc) de la Terre[1]. Elle s'en rapproche à une vitesse radiale héliocentrique de −27 km/s[1]. Il s'agit d'une naine jaune qui possède trois exoplanètes qui transitent devant elle.

Propriétés

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Kepler-23 est une étoile naine jaune de type spectral G2V[3]. Elle est 8 % plus massive que le Soleil et son rayon est 55 % plus grand que le rayon solaire[5]. Elle est environ 2,3 fois plus lumineuse que le Soleil[6] et sa température de surface est de 5 828 K[5]. Son âge est compris entre 4 et 8 milliards d'années[6].

Système planétaire

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Kepler-23 possède trois exoplanètes en orbite autour d'elle, découvertes par la méthode des transits en utilisant le télescope spatial Kepler. Deux d'entre-elles, Kepler-23 b et Kepler-23 c, ont été observées dès 2011, puis confirmées en 2012[6]. La troisième planète, Kepler-23 d, a été confirmée en 2014 dans le cadre d'une étude validant des centaines de candidats observés par Kepler[7]. Les trois planètes ont des tailles comprises entre celle de la Terre et celle de Neptune, et leurs masses ont été mesurées par variations des moments de transits, montrant qu'elles ont des densités plus faibles que la Terre[5].

Caractéristiques des planètes du système Kepler-23[8],[5]
Planète Masse Demi-grand axe (ua) Période orbitale (jours) Excentricité Inclinaison Rayon
 b  2,56+0,43
−0,40
 M🜨 
 0,075   7,106 995(73)   0,017+0,019
−0,014
 
 1,638 ± 0,047 R🜨 
 c  7,81+1,32
−1,20
 M🜨 
 0,099   10,742 434(39)   0,021+0,009
−0,014
 
 3,005 ± 0,074 R🜨 
 d  4,44+1,30
−1,21
 M🜨 
 0,124   15,274 29(17)   0,010+0,014
−0,008
 
 2,206 ± 0,057 R🜨 

Notes et références

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  1. a b c d e f g et h (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b et c (en) N. Zacharias, C. T. Finch et al., « The fourth US Naval Observatory CCD Astrograph Catalog (UCAC4) », Catalogue de données en ligne VizieR : I/322A. Publié à l'origine dans : 2012yCat.1322....0Z; 2013AJ....145...44Z,‎ (Bibcode 2012yCat.1322....0Z, lire en ligne)
  3. a et b (en) A. Frasca, J. Molenda-Żakowicz et al., « Activity indicators and stellar parameters of the Kepler targets. An application of the ROTFIT pipeline to LAMOST-Kepler stellar spectra », Astronomy & Astrophysics, vol. 596,‎ , article no A39 (DOI 10.1051/0004-6361/20162833, Bibcode 2016A&A...594A..39F, arXiv 1606.091497)
  4. a et b (en) Kepler-23 -- Eruptive Variable sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  5. a b c d e f et g (en) A. Leleu, J.-B. Delisle et al., « Removing biases on the density of sub-Neptunes characterised via transit timing variations. Update on the mass-radius relationship of 34 Kepler planets », Astronomy & Astrophysics, vol. 669,‎ , article no A117 (DOI 10.1051/0004-6361/202244132, Bibcode 2023A&A...669A.117L, arXiv 2207.07456)
  6. a b c d e f et g (en) Eric B. Ford, Daniel C. Fabrycky et al., « Transit Timing Observations from Kepler. II. Confirmation of Two Multiplanet Systems via a Non-parametric Correlation Analysis », The Astrophysical Journal, vol. 750, no 2,‎ , article no 113 (DOI 10.1088/0004-637X/750/2/113, Bibcode 2012ApJ...750..113F, arXiv 1201.5409)
  7. (en) Jason F. Rowe, Stephen T. Bryson et al., « Validation of Kepler's Multiple Planet Candidates. III: Light Curve Analysis & Announcement of Hundreds of New Multi-planet Systems », The Astrophysical Journal, vol. 784, no 1,‎ , article no 45 (DOI 10.1088/0004-637X/784/1/45, Bibcode 2014ApJ...784...45R, arXiv 1402.6534)
  8. (en) Vincent Van Eylen et Simon Albrecht, « Eccentricity from Transit Photometry: Small Planets in Kepler Multi-Planet Systems Have Low Eccentricities », The Astrophysical Journal, vol. 808, no 2,‎ , article no 126 (DOI 10.1088/0004-637X/808/2/126, Bibcode 2015ApJ...808..126V, arXiv 1505.02814)

Liens externes

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