Osibisa est un groupebritannique d'afro-pop, originaire de Londres. Il est formé en 1969 par trois musiciens ghanéens et trois musiciens caribéens. Au départ, il est constitué de Teddy Osei (saxophone et voix), Mac Tontoh (trompette et voix), Sol Amarfio (batterie et voix), du Nigérien Loughty Lassisi Amao (percussions), et les Caraïbiens Robert Bailey (claviers), Spartacus R. (basse), du Camerounais Jean Dikoto Mandengue (basse) et Wendell Richardson (guitare et voix).
Au fur et à mesure des années, les membres changent et d'autres musiciens, comme par exemple Kiki Gyan, jouent avec le groupe. Kiki Gyan a composé la plupart des titres de l'album Ojah Awake[1].
En 1977, il participe au FESTAC 77, un festival des cultures et arts noirs et africains qui se tient à Lagos, au Nigeria, et réunit près de 60 pays[2].
Le nom Osibisa est décrit dans les paroles, les notes d'album et les interviews comme signifiant « des rythmes croisés qui explosent de bonheur », mais il vient en fait de « osibisaba », le mot fante pour highlife[3],[4]. Le producteur de hip-hop ghanéen Hammer of The Last Two déclare que sa première production, l'album Pae Mu Ka d'Obrafour, l'album hiplife le plus vendu, est inspirée par une seule chanson (Welcome Home) d'Osibisa. Il a également l'occasion de travailler avec Kiki Gyan quelques jours avant son décès.
Osibisa a eu une importante série de concerts en Inde en 1981, culminant avec la sortie de l'album Unleashed - Live in India. Le groupe s'est engagé dans un retour en Inde, se produisant au November Fest 2010 le , à la Corporation Kalaiarangam à Coimbatore, Tamil Nadu[5].
Le , le batteur et membre fondateur Sol Amarfio décède à l'âge de 84 ans[6]. En , Victor Mensah, bassiste, parfois claviériste et producteur de longue date d'Osibisa, décède à l'âge de 66 ans, des suites d'une longue maladie.