Pierre-Paul de La Grandière | ||
L'amiral par Mascré-Souville, Musée du quai Branly. | ||
Nom de naissance | Pierre Paul Marie de la Grandière | |
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Naissance | à Redon |
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Décès | (à 69 ans) à Quimper |
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Origine | Français | |
Allégeance | Royaume de France Royaume de France République française Second Empire |
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Grade | Vice-amiral | |
Commandement | Commandement du vaisseau Breslaw en 1859, Commandement de la division navale de Syrie, Gouverneur de la Cochinchine |
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Conflits | guerre de Crimée campagne d'Italie |
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Distinctions | Grand officier de la Légion d'honneur Grand cordon des Ordres du Cambodge et de Siam médaille de Crimée et médaille d'Italie |
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Hommages | Un quai de Redon La Grandière |
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Autres fonctions | gouverneur de Cochinchine Préfet maritime à Toulon |
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Pierre-Paul de La Grandière est un amiral français né le à Redon (Ille-et-Vilaine)[1] et mort à Quimper le [2].
Né au sein d'une vieille famille de marins, il est le fils d'Augustin de La Grandière (1770-1845) et de Michelle Anne Marie Chaillou de l'Étang (1780-1860). Son grand-père paternel, Charles-Marie de La Grandière se distingue pendant la guerre d'indépendance des États-Unis et parvient au grade de chef d'escadre, avec la grand-croix de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis. C'est en s'appuyant sur les faits d'armes de ce dernier que son père sollicite l'admission de son fils au collège de la Marine à Angoulême, à titre gratuit[3] en 1820. Il est enseigne à la bataille de Navarin en 1827.
Officier de Marine, il se distingue en Amérique du Sud où il explore le Parana et l'Uruguay (station du Brésil et de La Plata), et se fit remarquer à l'attaque de l'île Martín Garcia et au blocus de Buenos Aires. Il est promu capitaine de frégate en 1840, puis capitaine de vaisseau en 1849.
Après un passage à l'arsenal d'Indret en 1844, il devient aide de camp du préfet maritime de Brest en 1846.
Il commande le Méléagre à Terre-Neuve en 1849 comme capitaine de vaisseau.
Pendant la guerre de Crimée, il reçoit le commandement provisoire d'une division navale 1854 et prend une part active dans les expéditions contre le Kamtchatka, Sitka et dans la mer d'Okhotsk, opérations contre les Russes.
Rentré en France en 1856, il passe au Dépôt des Cartes et Plans puis prend le commandement du vaisseau Breslaw en 1859 en mer Adriatique pendant la campagne d'Italie.
Après avoir reçu en 1860 le commandement en chef de la division navale des côtes de Syrie, il passe contre-amiral le , major général à Cherbourg, puis à Brest en 1862.
Le , il succède à l'amiral Louis Adolphe Bonard comme gouverneur de la Cochinchine, en poste à Saïgon, et commandant en chef des forces navales françaises d'Extrême-Orient. À ce titre, il signe le traité d’Oudong assurant au Cambodge la protection de la France face au Siam et à l'Annam et supervise l'expédition en Corée du contre-amiral Roze en 1866.
Vice-amiral en 1865, il s'empare, en juin 1867 des trois provinces vietnamiennes de Vĩnh Long, Châu Dôc et Hà Tiên, devenant ainsi le véritable fondateur de la Cochinchine[4].
Il rentre en France en 1868 et devient préfet maritime à Toulon en 1870.
Il s'installe en Bretagne où il avait acheté, en 1851, une propriété campagnarde, le château de Trohanet en Briec et Langolen (Finistère). Il est conseiller général du canton de Briec ; il décède en 1876.
Quatre navires de la Marine française ont porté le nom de La Grandière :
Deux timbres à son effigie ont été émis en Indochine en 1943 dans la "série des marins"[6].