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Depuis l'abandon de la navigation fluviale au cours des années 1870 et de la voie ferrée un siècle plus tard, les transports sont uniquement routiers.
La route départementale D 811, ancienne route nationale 111, constitue la colonne vertébrale du réseau routier reliant Cahors au Lot-et-Garonne. Les routes départementales D 28 et D 44 constituent les axes nord-sud et relient la ville au nord du département du Lot et, au-delà, à celui de la Dordogne et à Montcuq puis au département de Tarn-et-Garonne.
En matière de transports en commun, une ligne d'autocars a remplacé le train et l'autorail en suivant le même trajet.
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 865 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Anglars-Juillac à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 822,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Trois ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensées sur la commune[9] :
les « bois de la Croix Dominique, église de Cazes et vallons des ruisseaux de Cazes et de la Paillole » (419 ha), couvrant 2 communes du département[10] ;
le « cours inférieur du Lot » (1 209 ha), couvrant 25 communes dont 23 dans le Lot et deux dans le Lot-et-Garonne[11],
le « plateau de Floressas, combe de Lagard Basse, coteaux attenants et coteaux de Grézels » (1 114 ha), couvrant 6 communes du département[12] ;
Au , Puy-l'Évêque est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (50,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (42,6 %), zones agricoles hétérogènes (27,5 %), cultures permanentes (12,3 %), zones urbanisées (4,7 %), prairies (4,6 %), terres arables (4,5 %), eaux continentales[Note 2] (3,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lot. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIeContrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[16]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1995, 1999, 2003 et 2021[17],[14].
Puy-l'Évêque est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature
de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[18].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[19]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 82,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 180 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 044 sont en aléa moyen ou fort, soit 88 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2009 et par des mouvements de terrain en 1999[14].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].
La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval et de Sarrans, des ouvrages de classe A[Note 3] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[24] et 296 millions de mètres cubes[25],. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[26].
Puy-l'Évêque est sorti de l'ombre au Moyen Âge quand Guillaume de Cardaillac, évêque de Cahors, annexa le village dans le cadre de la croisade contre les Albigeois.
Il prit, semble-t-il, pour motif que le seigneur des lieux, probablement le seigneur de Luzech, avait épousé la cause des hérétiques comme son suzerain le comte de Toulouse.
Une bulle papale du 25 janvier 1227 confirme l'acquisition (sans en préciser les moyens, militaires ou financiers) des seigneuries de Luzech et Puy-l'Évêque qui seront rattachées au comte-évêque de Cahors jusqu'à la Révolution.
La Guerre de Cent Ans (1337-1453) amena les Anglais, qui tenaient l'Aquitaine depuis Aliénor (devenue, par mariage, reine d'Angleterre), et qui remontaient, entre autres, le Lot pour aller combattre les troupes françaises. Combats, résistances, pillages, reconstructions et le même cycle infernal lorsque les Français reprenaient le village.
À la fin de la guerre, le Quercy n'était plus qu'un champ de ruines.
Un peu d'accalmie permit au village de s'agrandir avant les guerres de religion. Celle-ci virent, début juin 1580, les troupes de Henri de Navarre, futur Henri IV, assiéger le village par le nord (le Costayral) mais être repoussées malgré les boulets (en pierre) tirés contre l'église Saint-Sauveur.
Tout au long de ces siècles, le site de Puy-l'Évêque constituait une position stratégique de première importance.
Sur le plan militaire, il dominait la vallée pour détecter tout mouvement à l'ouest et était difficile d'accès.
Sur le plan commercial, le Lot était la seule voie pour les transports de personnes et surtout de marchandises, la voie terrestre ne pouvant supporter les transports lourds, en particulier les minerais de Decazeville et Aubin.
Le village s'articulait autour de l'église, du château épiscopal, (selon les époques : garnison, couvent, école ou prison dans la tour carrée) et de la Cale, le port de la rive droite. Dans ce triangle, se serraient maisons bourgeoises et masures modestes dans un dédale de rues étroites. Quelques moulins à farine se trouvaient sur le Lot et les Clédelles et quelques tanneurs sur cette dernière. Dans la plaine en face, en rive gauche, l'agriculture vivrière et la vigne depuis les Romains nourrissaient les habitants.
La Révolution amènera le rattachement à Puy-l'Évêque des paroisses de Loupiac, Martignac, Courbenac et Issudel, une partie de celle de Cazès et toute la presqu'île du Cayrou.
Bien que constituant un carrefour, Puy-l'Évêque était très mal relié dans toutes les directions.
Le premier ouvrage important pour les communications fut un pont suspendu construit près de la Cale en 1839-1840 et inauguré le 28 mars 1840.
Il était à péage mais la municipalité racheta la concession le 14 septembre 1883.
Ce pont était inscrit dans un axe nord-sud passant par le cœur du village mais la rue principale Saint-Sauveur ne pouvait pas supporter un trafic accru. On décida alors de percer une rue droite, comme Haussmann dans Paris, à l'endroit de la rue de la Combe qui serpentait au sud-ouest de la rue Saint-Sauveur. Elle servait aussi de passage à un ruisseau qui avait sa source place du Mercurial et tenait lieu d'égout à l'occasion.
On traça donc, environ vers 1845-1850, la Grande Rue actuelle depuis le carrefour Saint-Sauveur-Roulier jusqu'à la porte nord (un peu en dessous du pont routier de la rue haute) et avec une épingle à cheveux pour mener à la place de la Truffière.
Dans le même temps, on fit une rue haute depuis la même place de la Truffière jusqu'au carrefour du Moulin-Haut. Cette rue servira quelques années plus tard à relier Cahors à Fumel par la route impériale devenue nationale et maintenant départementale.
On traça aussi une route pour relier le pont au carrefour du Moulin haut et enfin on relia la Grande Rue à cette route.
Dans les années 1860, on refait la Cale pour favoriser l'accostage des gabares et autres mais dans le même temps, on construit le chemin de fer qui fera disparaître la navigation sur le Lot.
Ce chemin de fer était prévu pour desservir Cahors qui n'était pas encore relié à Paris. La ligne se raccordait à Libos, près de Fumel, à la ligne Paris-Agen par Périgueux. Construite à partir du 1er avril 1868, elle est mise en service le 20 décembre 1869[29].
Cette traversée de la commune, d'environ 3 km, va bouleverser la physionomie des quartiers bas du Puy.
Le moulin à farine du Lot en aval de la Cale sur la rive gauche sera transformé en usine électrique au début du XXe.
Ce siècle aura connu le déclin du chemin de fer consécutif au déclin des mines de charbon de l'Aveyron et, en 1990, les deux ponts (ferré et routier) seront démolis et le pont suspendu sera remplacé par un pont sur piles à deux voies.
En octobre 1966, Henri de Laborde de Monpezat, invite sa fiancée, la princesse héritière Margrethe de Danemark, dans le Lot. Des célébrations sont organisées à la mairie de Puy-l'Évêque.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].
En 2021, la commune comptait 1 900 habitants[Note 4], en évolution de −5,09 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L'augmentation du nombre d'habitants (+0,3 % en taux moyen annuel entre 1999 et 2008) est due à un flux migratoire positif (+1,6 %) alors que le taux naturel, naissances et décès, est négatif (-1,3 %).
Il en résulte un vieillissement de la population, les 65 ans et plus représentent 32,0 % du total[I 5], presque le double du niveau national (16,6 %)[I 6].
Au XIXe siècle l'enseignement, à Puy-l'Évêque comme ailleurs, était religieux. L'école de garçons (actuellement médiathèque) a été construite en plusieurs fois : d'abord le bâtiment perpendiculaire au cimetière et, ensuite, pour abriter l'internat, le bâtiment parallèle à celui-ci. Elle sera laïcisée le 1er octobre 1890.
Les filles ont eu moins de chance, leur école sera décidée en 1911 mais construite après la Première Guerre mondiale. Depuis 1805, l'éducation des filles était confiée à des institutrices indépendantes (dans des lieux divers et changeants) et à partir de 1827, en parallèle, dans l'Institution Saint-Joseph (au couvent des Capucins) qui existe encore comme école catholique privée. La mixité érigée en 1976 et la chute des effectifs font regrouper tous les élèves du public dans l'école de filles (actuellement 5 classes).
Depuis 1893, Puy-l'Évêque est doté d'un cours complémentaire et début 1960 des bâtiments furent construits sur des terrains agricoles jouxtant l'école de garçons et le cimetière pour y abriter le collège, CEG en 1960 et CES en 1971.
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 992 personnes, parmi lesquelles on compte 70,5 % d'actifs (58 % ayant un emploi et 12,5 % de chômeurs) et 29,5 % d'inactifs[Note 6],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 12]. Elle compte 831 emplois en 2018, contre 918 en 2013 et 944 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 592, soit un indicateur de concentration d'emploi de 140,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 41,5 %[I 13].
Sur ces 592 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 327 travaillent dans la commune, soit 55 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 77,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 9,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
167 établissements[Note 7] sont implantés à Puy-l'Évêque au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 16].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
167
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
11
6,6 %
(14 %)
Construction
24
14,4 %
(13,9 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
62
37,1 %
(29,9 %)
Information et communication
5
3 %
(1,8 %)
Activités financières et d'assurance
4
2,4 %
(2,8 %)
Activités immobilières
8
4,8 %
(3,5 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
19
11,4 %
(13,5 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
20
12 %
(12 %)
Autres activités de services
14
8,4 %
(8,7 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,1 % du nombre total d'établissements de la commune (62 sur les 167 entreprises implantées à Puy-l'Évêque), contre 29,9 % au niveau départemental[I 17].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[40] :
Marcouly - MBL, construction de routes et autoroutes (15 488 k€)
Leode, supermarchés (6 035 k€)
Metal Formage, découpage, emboutissage (2 831 k€)
EURL Pharmacie Christophe Pouzargue, commerce de détail de produits pharmaceutiques en magasin spécialisé (2 266 k€)
Exploit Hydro Massif Central, production d'électricité (889 k€)
Le tourisme et le vignoble sont les deux piliers de l'économie de Puy-l'Évêque.
Avec trois hôtels (un « trois étoiles » et deux « deux étoiles »), de nombreux restaurants, bars et crêperie, le village médiéval est ouvert au tourisme. Aux alentours, villages de vacances et campings, gîtes et chambres d'hôtes sont également nombreux. La navigation de plaisance sur le Lot devrait amener un surcroît de touristes. À noter que les résidences secondaires représentent 19,1 % des logements[I 5].
Concernant le vignoble, en 2000, sur 507 ha de surface agricole utilisée (SAU), près de 75 % étaient en vignoble, fruits et légumes, soit 379 ha[I 18].
Le commerce traditionnel se réduit comme partout mais les artisans (boulangers, bouchers, coiffeurs, réparation automobile ou agricole, BTP) et les services (banques, assurances, agences immobilières) se maintiennent.
L'industrie est peu présente mais « Porcelaine du Lot Virebent » en est la digne représentante avec une production traditionnelle en grès, porcelaine et faïence. Elle a obtenu le label « Entreprise du Patrimoine vivant »[41].
La commune est dans la vallée du Lot », une petite région agricole s'étendant d'est en ouest et de part et d'autre du cours du Lot, particulièrement réputée pour ses vignes, celles du vignoble de Cahors plus précisément[42]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 66 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 53 en 2000 puis à 42 en 2010[44] et enfin à 37 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 44 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[45],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 880 ha en 1988 à 836 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 13 à 23 ha[44].
Église Saint-Sauveur. Le clocher, la double porte d'entrée et l'escalier qui conduit aux étages du clocher ont été classés au titre des monuments historiques en 1912[46]. L'Église, sauf les parties classées a été inscrit au titre des monuments historiques en 1925[46]. Elle a été construite, sur un édifice plus ancien, du XIVe au XVIe siècle. Consacrée en 1392 mais achevée en 1590, elle a été restaurée de 1877 à 1880 à la suite de l'effondrement de la voûte nord. Le chevet plat sera remplacé par une abside pentagonale[47].
Église Saint-Pierre-ès-Liens de Martignac[48]. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1943[49]. Construite au XIIIe siècle, cette église romane est dotée d'une nef unique et d'une abside en cul-de-four. Le clocher a été transformé aux XVIIe et XIXe siècles et les murs percés d'ouvertures. À la fin du XVe siècle, l'intérieur a été décoré de peintures murales exceptionnellement riches : sur la voûte de l'abside, Dieu le Père et une représentation des Quatre Évangélistes, sur le mur de l'abside, les sept Vertus, sur le mur nord, les sept péchés capitaux en route pour l'Enfer et sur le mur sud, la Porte de Jérusalem symbolisant le Paradis[50].
Église Saint-Sernin de Cazes[51]. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2003[52]. Cette église romane au chevet droit et nef unique, est dédiée à saint Saturnin. Connue au Moyen Âge, elle a été partiellement transformée au XVIIIe siècle (1757 gravé sur la clef de voûte). Fermée en 1995, par sécurité en raison de nombreuses fissures, sa restauration a débuté en 2000 grâce à une association. Rouverte en 2002, on peut y voir des peintures murales datant de la fin du XVe siècle ou début du XVIe[53].
Donjon du XIIIe siècle vestige du palais épiscopal ; le bâtiment principal, rez-de-chaussée de la mairie, a été surélevé vers 1840 pour y construire des bureaux et la salle de la Terrasse[56].
Château de Lychairie, demeure de la famille Ychier del Pech, seigneur de Puy-l'Évêque, vassal du comte-évêque de Cahors. A sans doute été construit fin XIIIe/début XIVe à l'initiative dudit évêque[57].
Moulin du XVIIIe siècle reconverti en usine électrique au début du XXe siècle.
Le Méouré[58], ancienne maison forte datant du XIIIe siècle ayant appartenu aux familles Verrolh, Raffin puis brièvement au XVIIe siècle à la famille Guiscard (famille seigneuriale de Grézels) et à la famille Boscas de 1683 au XIXe siècle. Enfin, la famille Malinie l'acquiert en 1923. Elle a été transformée au XIXe siècle
Château du Cayrou[58], mentionné dès le XIVe siècle contrôlant jadis le bac de Grézels. À la fin du XVIe siècle une branche cadette de la famille Guiscard s'y installe. Ce château est aujourd'hui au centre d'une exploitation viticole.
Château de Bar à Courbenac[58], construit au Moyen Âge, vendu en 1505 par la famille Calvayrac descendante des Ychier del Pech, à la famille Bar, riches marchands à Puy-l'Évêque. En 1602, il passe à la troisième branche des Guiscard puis au XIXe siècle aux Campagnac. Transformé au XVIe et au XVIIIe.
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[23].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[43].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Gaston Bazalgues et Jacqueline Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy et des communes du Lot : Toponymie lotoise, Aubenas, Gourdon : Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 133 p. (ISBN2-910540-16-2, BNF40220401), p. 119.
↑Marie-Pasquine Subes-Picot, Les peintures murales de l'église Saint-Pierre-aux-Liens de Martignac à Puy-l'Évêque, p. 405-428, dans Congrès archéologique de France. 147e session. Quercy. 1989, Société Française d'Archéologie, Paris, 1993.