Saint-Benoît-du-Sault | |||||
Vue générale de la commune en 2007. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre | ||||
Arrondissement | Le Blanc | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Marche Occitane - Val d'Anglin | ||||
Maire Mandat |
Damien Barré 2023-2026 |
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Code postal | 36170 | ||||
Code commune | 36182 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bénédictins | ||||
Population municipale |
532 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 296 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 26′ 29″ nord, 1° 23′ 29″ est | ||||
Altitude | Min. 175 m Max. 246 m |
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Superficie | 1,80 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Gaultier | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Indre
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | saint-benoit-du-sault.fr | ||||
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Saint-Benoît-du-Sault [sɛ̃ bənwa dy so] Écouter est une commune française, classée parmi les plus beaux villages de France[1], et située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.
La commune est située dans le sud-ouest[2] du département, dans la région naturelle du Boischaut Sud, au-dessus de la vallée du Portefeuille.
Les communes limitrophes[2] sont : Roussines (3 km), Parnac (4 km) et La Châtre-Langlin (4 km).
Les communes chefs-lieux[2] et préfectorales sont : Saint-Gaultier (22 km), Le Blanc (33 km), Châteauroux (47 km), La Châtre (48 km) et Issoudun (72 km).
Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : Bel-Air, le Bois et la Carrière[3].
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[4].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Centre et contreforts nord du Massif Central » et « Ouest et nord-ouest du Massif Central »[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 841 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Chaillac à 7 km à vol d'oiseau[7], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 864,0 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 1, 10, 36 et 46[11].
La ligne du Blanc à Argenton-sur-Creuse via Saint-Benoît-du-Sault passait par le territoire communal, deux gares (Saint-Benoît-du-Sault et La Boussinière) desservaient la commune. Les gares ferroviaires les plus proches sont les gares : d'Éguzon[11] (15 km), Saint-Sébastien[11] (17 km) et Argenton-sur-Creuse[11] (21 km).
Saint-Benoît-du-Sault est desservie par la ligne L du Réseau de mobilité interurbaine[12].
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[11], à 58 km.
Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée de pays de la Brenne[3].
Au , Saint-Benoît-du-Sault est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14] et hors attraction des villes[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (62,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (60,8 %), zones urbanisées (35,5 %), mines, décharges et chantiers (3,7 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[18] de la commune :
Date du relevé | 2013 |
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Nombre total de logements | 507 |
Résidences principales | 65 % |
Résidences secondaires | 15,6 % |
Logements vacants | 19,4 % |
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale | 60,5 % |
Le territoire de la commune de Saint-Benoît-du-Sault est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 50,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 429 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 58 sont en aléa moyen ou fort, soit 14 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[22].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[19].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Benoît-du-Sault est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[23].
Durant la Révolution française, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler l'Ancien régime à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Mont-du-Sault[24].
La ville fait partie des dernières communes des confins nord de la langue occitane[25] (dialecte marchois)[26]. Le nom traditionnel de la ville est Sant Benet du Saul en occitan marchois.
Ses habitants sont appelés les Bénédictins[27].
À l'origine, quelques moines bénédictins détachés de l'abbaye de Fleury ont fondé à Caput Servium (Sacierges-Saint-Martin) une petite colonie, qui du fait de la proximité de la voie romaine [réf. nécessaire] et des incertitudes de l'époque (incursions barbares) fut transférée à Salis (Saint-Benoît-du-Sault), roc naturel qui permit de mieux la défendre à partir du Xe siècle. Ainsi naquit le prieuré de Saint-Benoît.
L'histoire du village est aussi liée aux vicomtes de Brosse, d'où l'aspect toujours médiéval, perché sur une butte rocheuse (site inscrit), avec des maisons XVe siècle et XVIe siècle et autres ruelles et places très pittoresques. Les armoiries actuelles du village (trois brosses d'or liées de gueules sur fond d'azur) sont celles de la famille de Brosse.
Concrètement, les villageois avaient donc affaire au prévôt du prieuré, et au représentant du seigneur, vicomte de Brosse.
Fernand Combes fonde l'usine SITRAM en 1963 qui va contribuer au développement et à l'extension du village autour du site de l'usine[28]. L'activité cesse complétement en 2019 et le site de l'usine est transformé en site logistique pour le groupe Gers Équipement, acquéreur de la marque[29].
Le film La Vouivre y fut tourné en 1987.
À la suite du redécoupage cantonal de 2014[30], la commune n'est plus chef-lieu de canton.
La commune dépend de l'arrondissement du Blanc, du canton de Saint-Gaultier, de la première circonscription de l'Indre et de la communauté de communes Marche Occitane - Val d'Anglin[14].
La commune dispose des services suivants :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[40].
En 2021, la commune comptait 532 habitants[Note 1], en évolution de −13,07 % par rapport à 2015 (Indre : −3,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune dépend de la circonscription académique du Blanc.
La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.
Culte catholique
La commune de Saint-Benoît-du-Sault dépend de l'archidiocèse de Bourges, du doyenné du Val de Creuse[45] et de la paroisse de Saint-Benoît-du-Sault. Le lieu de culte est l'église Saint-Benoît.
La commune se situe dans la zone d’emploi de Châteauroux et dans le bassin de vie d’Argenton-sur-Creuse[14].
La commune est classée parmi les plus beaux villages de France.
Le siège de Tarabuste Éditions, ainsi que celui de la revue Triages se trouvent sur la commune.
En juillet 2021, l'Université du Sur-Sault est lancée entre les murs du Prieuré de Saint-Benoît du Sault. Elle accueille des chercheurs et chercheuses des Universités pour des conférences sur divers sujets.
La qualité et l’originalité de ces constructions, de même leur liaison étroite avec le bourg ancien, et les interventions sur les espaces extérieurs d’Alexandre Chemetoff et Gilles Clément, respectivement Grand prix national d’Urbanisme et de Paysage ont conduit la Commission nationale à doter Saint-Benoît-du-Sault, malgré sa petitesse, d’un Secteur sauvegardé qui comprend à la fois le secteur ancien et la partie contemporaine de la commune[47].