Saint-Clair | |||||
Vue nocturne de la place Principale. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Lot | ||||
Arrondissement | Gourdon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Quercy-Bouriane | ||||
Maire Mandat |
André Manie 2020-2026 |
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Code postal | 46300 | ||||
Code commune | 46259 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Clairois ou Saint-Clartins | ||||
Population municipale |
140 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 13 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 42′ 02″ nord, 1° 24′ 43″ est | ||||
Altitude | 342 m Min. 167 m Max. 365 m |
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Superficie | 11 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Gourdon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Gourdon | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Lot
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Saint-Clair est une commune française, située dans l'ouest du département du Lot, en région Occitanie. Elle est également dans la Bouriane, une région naturelle sablonneuse et collinaire couverte de forêt avec comme essence principale des châtaigniers.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Bléou, le ruisseau de Saint-Clair. Elle est incluse dans le bassin de la Dordogne.
Saint-Clair est une commune rurale qui compte 140 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 558 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Gourdon. Ses habitants sont appelés les Saint-Clairois ou Saint-Clairoises.
Commune située dans le Quercy, sur la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon, entre Gourdon et Cahors.
Les communes limitrophes sont Concorès, Gourdon, Saint-Chamarand et Saint-Cirq-Souillaguet.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 926 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Gourdon à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 823,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8],[9].
La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[10],[11].
Au , Saint-Clair est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gourdon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,4 %), zones agricoles hétérogènes (26,8 %), prairies (11,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7 %), terres arables (0,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Clair est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Bléou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[15]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996 et 1999[16],[13].
Saint-Clair est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif Ouest. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[17].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[18]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 102 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 101 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[13].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[21].
Le toponyme Saint-Clair est basé sur l'hagiotoponyme chrétien Clair de Nantes (Clarus) : premier évêque de Nantes vers la fin du IIIe siècle[22].
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Belle-Rivière[23].
Ses habitants sont appelés les Saint-Clairois ou les Saint-Clartins[24].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2021, la commune comptait 140 habitants[Note 2], en évolution de −6,67 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 5] | 8,3 % | 10,1 % | 9,2 % |
Département[I 6] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entière[I 7] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 76 personnes, parmi lesquelles on compte 76,3 % d'actifs (67,1 % ayant un emploi et 9,2 % de chômeurs) et 23,7 % d'inactifs[Note 3],[I 5]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Gourdon, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 8]. Elle compte 38 emplois en 2018, contre 51 en 2013 et 60 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 53, soit un indicateur de concentration d'emploi de 71,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,6 %[I 9].
Sur ces 53 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 12 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 90,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 5,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].
12 établissements[Note 4] sont implantés à Saint-Clair au [I 12]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 12 entreprises implantées à Saint-Clair), contre 29,9 % au niveau départemental[I 13].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 23 | 13 | 8 | 5 |
SAU[Note 5] (ha) | 471 | 386 | 221 | 101 |
La commune est dans la « Bourianne », une petite région agricole occupant une partiede l'ouest du territoire du département du Lot[28]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 6] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 7] (23 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 101 ha[30],[Carte 5],[Carte 6].
Le monument aux morts de la commune de Saint-Clair est l'œuvre du sculpteur lotois Hilarion Marrouch, la pyramide tronquée achetée par la commune lors de l'érection du monument a été complétée par un buste d'un défenseur de la patrie.
Après la grande peste du Moyen Âge, le village a été repeuplé par des familles originaire du Massif central, des noms cités sur les archives de De Laumière mentionnent une dizaine de noms dont deux qui subsistent toujours: Laurié, Rougié, d'autres sont encore présent à la ville voisine de Gourdon.
Une pierre tombale au nom de la famille de Vallon (Famille liée à la famille Camy, de Vallon, Lartigault du Vigan lot) est présente dans la chapelle nord de l'église. La couverture de la partie ancienne est en lauzes. La voûte de la partie moderne s'est effondrée juste après la sortie des fidèles un dimanche. Les fonts baptismaux en marbre rouge sont pourvus d'une vasque en cuivre ornée d'un crapaud. Le bénitier décoré d'une vasque en cuivre ornée d'une salamandre est de style François 1er.
Des documents récemment découverts dans une cheminée monumentale Renaissance située derrière une cheminée style Louis XV attestent la présence de la famille De Laumière en 1753 dans la maison à l'entrée du bourg propriété de la famille « O’Donovan».
Ce château, au bord de la ruine a été racheté et restauré par un Américain, John Manchec. C'est actuellement un « relais-château ». Depuis Gourdon l'on peut voir cet édifice dégagé de la forêt. Les tours du Burlat de Lapeyre et les vestiges de Château Trompette, l'entourent.
Le puits de la Misère est situé lui aussi à flanc de colline (Terre-Rouge) ; il était en cas de sécheresse intense le dernier point d'eau du village. A proximité immédiate d'un élevage de poules la source qui alimente la commune comporte, de plus, une fontaine publique dont la pompe a cessé de fonctionner.