Saint-Jean-du-Gard est une commune des Cévennes méridionnales située dans le nord-ouest du département du Gard, non loin d'Alès et de Nîmes. Elle est limitrophe de la Lozère.
La superficie de la commune est de 41,64 km2 ; son altitude varie de 164 à 813mètres[4].
Saint-Jean-du-Gard est situé au pied de la corniche des Cévennes.
Située au croisement de la Vallée Borgne et de la Vallée française, la commune a une superficie de 4 164 hectares. La population peut largement dépasser les 10 000 habitants l'été.
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 288 mm, avec 7,8 jours de précipitations en janvier et 3,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 437,7 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Statistiques 1991-2020 et records SAINT-JEAN-DU-GARD (30) - alt. : 196 m, lat : 44°06'37"N, lon : 3°52'19"E Records établis sur la période du 01-01-1989 au 02-11-2023
La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[13],[14].
la « vallée du Gardon de Mialet », d'une superficie de 23 371 ha, abritant des populations de poissons d'intérêt communautaire, notamment le Barbeau méridional (Barbus meridionalis), mais aussi le Castor et l'Écrevisse à pattes blanches[17] ;
la « vallée du Gardon de Saint-Jean », d'une superficie de 19 020 ha, présentant une variété d’habitats naturels d’intérêt communautaire remarquables (22 génériques dont cinq prioritaires)[18].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Quatre ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[19] :
les « crêtes du col Saint-Pierre » (107 ha), couvrant 3 communes dont 1 dans le Gard et 2 dans la Lozère[20] ;
la « forêt domaniale des Gardons et versant sud de la montagne de la Vieille Morte » (3 041 ha), couvrant 5 communes dont 3 dans le Gard et 2 dans la Lozère[21] ;
le « massif du Bois Nègre et de Bois de Rouville » (1 252 ha), couvrant 4 communes du département[22] ;
la « vallée du Gardon de Saint-Jean entre Saumane et Saint-Jean-du-Gard » (172 ha), couvrant 5 communes du département[23] ;
et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[19] :
les « Hautes vallées des Gardons » (73 898 ha), couvrant 48 communes dont 27 dans le Gard et 21 dans la Lozère[24].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Saint-Jean-du-Gard.
Au , Saint-Jean-du-Gard est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Jean-du-Gard[Note 5], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 3],[I 1]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 4],[I 5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (89,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (80,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), zones urbanisées (3,9 %), prairies (3 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Jean-du-Gard en 2020 en comparaison avec celle du Gard et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (17,1 %) supérieure à celle du département (13 %) et à celle de la France entière (9,7 %).
Réseau de transport en commun NTECC (pour l'agglomération d'Alès, lignes 72 via Anduze et 81 via Mialet ainsi que plusieurs lignes scolaires vers le collège).
Réseau de transport en commun liO (anciennement Edgard, Service public. Transport départemental vers Nîmes, Ligne 112 et vers St André de Valborgne, Ligne 109).
Projet de restructuration de l'ancienne ligne SNCF fermée dans les années 1970, pour la remettre en circulation avec un TER. le projet entre dans le cadre du désenclavement économique local.
Le territoire de la commune de Saint-Jean-du-Gard est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Alès, regroupant 37 communes autour d'Alès, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[28], retenu au regard des risques de débordements de la Cèze et des Gardons. Parmi les dernières crues significatives qui ont touché le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[29],[30]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 2002, 2008, 2014, 2015 et 2020[31],[26].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[32]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 34 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 976 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 702 sont en aléa moyen ou fort, soit 72 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 2015[26].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Jean-du-Gard est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[35].
Une grande partie de la population se convertit au protestantisme vers 1560. La ville est saccagée par les troupes royales en 1560, et les protestants détruisent en représailles l'église catholique, dont il ne subsiste que la Tour de l'Horloge. Le temple protestant est lui détruit après la révocation de l'édit de Nantes dès 1685, et ses pierres sont remployées pour édifier l'église actuelle[36],[37]. Saint-Jean-du-Gard devient alors un haut lieu de résistance des Camisards - ce qui en fait la première révolution civile de l'histoire[réf. nécessaire].
Le roi fait élever dès 1703 des fortifications de plus de cinq mètres de hauteur pour empêcher les camisards de communiquer avec la population. On peut voir, aujourd'hui encore, l'ancien tronçon dans la rue des Paillons qui était bordée d'une fortification sur la place Rabaut-Saint-Étienne, face à la rue de Combe d'Ase. Trois grandes portes d'entrée étaient alors érigées ; des vestiges de l'une de ces portes sont encore visibles sur la façade du château de Saint-Jean-du-Gard. Cette résistance dura pratiquement 3 ans, opposant 5 000 camisards à 35 000 dragons de l'armée royale.
La ville connut une grande période de prospérité à partir du XIXe siècle jusqu'au milieu du XXe siècle grâce à l'élevage du ver à soie et la culture du mûrier dont les feuilles permettent de nourrir ce dernier. Au plus fort de cette période la ville ne comptait pas moins de 21 filatures, dont la plus connue reste la filature Maison Rouge. La Maison Rouge ferma en 1965, une cessation d'activité coïncidant avec la fin de cette période de prospérité pour la commune.
Le pasteur Génies souhaite dès 1804 la reconstruction d'un temple, mais le projet évolue lentement. Le , Pierre Arnavielle, maître maçon d'Alès est adjudicataire des travaux et le terrain est acheté par la communauté le . La dédicace du nouveau temple a lieu le dimanche [36].
À la fin des années 1960, la « vallée des Camisards » où coule le Gardon de Mialet a failli être submergée au lieu-dit La Borie, 3 km en amont de la ville par le « projet de barrage de Saint-Jean-du-Gard » (aménagement écrêteur de crue, d'une hauteur prévue de 60 m, proposé dans le cadre du Plan de défense contre les inondations du Languedoc établi par le service des ponts et chaussées du Gard[40]). Ce projet a été abandonné à la suite d'une forte mobilisation de la population qui y était opposée (mobilisation étudiée par Françoise Clavairolle (2008)[41] qui a dans ce cas repéré quatre types d'argumentaires : écologiques (modifications des températures et taux d'oxygène de l’eau, fragmentation écologique mettant en péril les migrations et les habitats des poissons, menaces pour une biodiversité en partie rare et fragile (castor commun, héron cendré, orchidées et cyclamens[42]), socio-économiques, techniques et symboliques)
La ville de Saint-Jean-du-Gard vit maintenant en grande partie du tourisme. Un train à vapeur parcourt notamment la ligne d' Anduze à Saint-Jean-du-Gard, avec un arrêt à la Bambouseraie, train qui attire chaque année près de 150 000 voyageurs[43].
Dans le cadre des dispositions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , Alès Agglomération, une communauté d'agglomération dont est désormais membre la commune.
L'association « Le Merlet » : créée en 1981, simple club de canoë-kayak devenu une structure accueillant plus de 600 enfants et proposant des séjours originaux sur des thèmes faisant le lien entre les activités de pleine nature et le milieu naturel, humain. Depuis 2000, l'association propose des formations professionnelles dans les métiers de l'animation nature (accompagnateur en montagne, moniteur de canoë-kayak, de nage, de randonnée aquatique)[52].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[54].
En 2022, la commune comptait 2 533 habitants[Note 8], en évolution de +0,48 % par rapport à 2016 (Gard : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Festival ciném'ados : Festival proposant de nombreux films pendant 3 jours au cinéma en mars.
Association Abraham Mazel : Journées-rencontres du film documentaire luttes et résistances « 1er week-end d'avril ».
Boulegan à l'ostal : Festival de musiques traditionnelles et populaires, à Pâques[56].
Festival de musiques Nomadidge : Festival de Didgeridoo, musiques australiennes, et des îles du pacifique (Concerts et Salon) premier week-end de Juillet.
Association Abraham Mazel : Rencontres universitaires d'été « 1er week-end de juillet ».
Festival de Théâtre : un festival proposant de nombreuses représentations dans le village ou sur scène. Il a lieu chaque année aux alentours du .
Journées du patrimoine : le château, le musée sont gratuits, et la filature Maison rouge est ouverte à la visite gratuitement.
Festibal : Festival proposant de nombreux bals pour le premier week-end des vacances de la Toussaint et aux vacances d'hiver.
Saint Jean des Arts : Marché-Exposition d'Art Contemporain tous les jeudis de 16 h à minuit du au dans les ruelles du vieux Saint-Jean.
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 410 personnes, parmi lesquelles on compte 69,7 % d'actifs (53,3 % ayant un emploi et 16,4 % de chômeurs) et 30,3 % d'inactifs[Note 11],[I 12]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 15]. Elle compte 786 emplois en 2018, contre 972 en 2013 et 904 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 766, soit un indicateur de concentration d'emploi de 102,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,8 %[I 16].
Sur ces 766 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 454 travaillent dans la commune, soit 59 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 74 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,2 % les transports en commun, 14,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].
270 établissements[Note 12] sont implantés à Saint-Jean-du-Gard au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 19].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
270
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
25
9,3 %
(7,9 %)
Construction
32
11,9 %
(15,5 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
97
35,9 %
(30 %)
Information et communication
4
1,5 %
(2,2 %)
Activités financières et d'assurance
6
2,2 %
(3 %)
Activités immobilières
18
6,7 %
(4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
31
11,5 %
(14,9 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
32
11,9 %
(13,5 %)
Autres activités de services
25
9,3 %
(8,8 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,9 % du nombre total d'établissements de la commune (97 sur les 270 entreprises implantées à Saint-Jean-du-Gard), contre 30 % au niveau départemental[I 20].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 50 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 30 en 2000 puis à 28 en 2010[64] et enfin à 25 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 50 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[65],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 555 ha en 1988 à 262 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 11 à 10 ha[64].
Le pont VieuxInscrit MH (1950) : Il s'agît d'un pont en pierre du XVIIIe siècle sur le Gardon. Sa partie centrale a été emportée par la célèbre crue de 1958 mais il a été restauré dans le respect de son aspect originel. Effectivement avant 1958, ce pont avait subi quelques modifications.
Le Pont-Vieux
Le pont vieux vu de la place Carnot.
La tour de l'HorlogeInscrit MH (1963) : Cette tour du XIIe siècle située sur la place du marché est le dernier vestige de l'église romane construite par les bénédictins de Saint-Gilles au XIIe siècle et consacrée à saint Jean-Baptiste. Elle est détruite pendant les guerres de Religion, en représailles au sac de la ville commis par les troupes royales en 1560. Son campanile en fer forgé abrite une cloche datant de 1520[37].
La Tour de l'Horloge
Façade ouest de la tour.
Vue sud de la tour.
Vue nord de la tour.
Vue nord-est de la tour.
Monument aux mortsInscrit MH (2018) : Cette statue a été érigée par souscription publique et inaugurée le . Une citation de Victor Hugo est inscrite « Gloire à notre France éternelle Gloire à ceux qui sont morts pour elle ». Cette statue rend hommage aux militaires français morts pendant la 1re et 2e Guerre mondiale ainsi qu'aux morts de la guerre d'Indochine (1946-1954) et aux morts pour la France lors de la guerre d'Algérie et des combats de Tunisie et du Maroc (1952-1962). .
La Filature Maison Rouge Inscrit MH (2003), construite en 1838 pour le tissage de la soie, dotées de grandes baies en plein-cintre favorisant un éclairement maximal, : Premier site français à être équipé du procédé Gensoul qui a permis l’industrialisation de la production du fil de soie, c'est également la dernière filature de soie française, fermée en 1964. Une relance de l'activité est tentée dans les années 1980, timide reprise sans succès. Aujourd'hui la Filature est classée au patrimoine ainsi que le parc avec la tour éolienne et le salon de thé. Le Musée des vallées cévenoles y est installé depuis 2017 : un musée qui présente la culture et les paysages des Cévennes. Entre autres, les vers à soie, les châtaignes et les pélardons y sont présentés sur près de 3 600 m2[66],[37]
Le nouveau temple protestant de Saint-Jean-du-Gard Inscrit MH[36], construit sur les plans de l'architecte Renoux ,inauguré en 1827 à l'architecture néo-classique. Éléments remarquables : son orgue et la charpente en demi-lune supportant le plafond à la Française[37].
Maison du chevalier d'Algues.
Le Temple protestant
Plaque commémorative de la création du scoutisme unioniste sur la façade du Temple.
L'hôtel de Ville : Faisant angle avec la Grand'Rue, c'est l'Hôtel de Ville de 1649, avec sur la porte d'entrée les armoiries de la ville surmontées de la devise : « Al sourel de la liberta » (« Au soleil de la liberté »)[37]..
Château de Marcassargues : XVIe siècle, restauré : quadrilatère flanqué de 4 tours d'angle circulaires, cour intérieure, fenêtres à meneaux.
Château de Sueilhes : d'origine XIIIe siècle : tour d'angle, échauguettes.
Ruines du Calcadis, ancien poste de défense.
Vestiges d'un oppidum sur la colline de Sueilhes. (un oppidum est la première forme de grande agglomération qui apparurent au IVe siècle av. J.-C. en Gaule).
Fontaine de Stévenson, qui commémore l'arrivée de Robert Louis Stevenson à Saint-Jean-du-Gard, le 2 octobre 1878 lors de sa traversée à pied des Cévennes[37].
La Grande-Rue, axe principal du bourg où se trouvent de belles maisons aux portes anciennes qui témoignent de sa richesse liée à la filature de la soie[37].
La Maison du Vicaire, à l’angle de la rue Pasteur et de la rue Traversière. La communauté catholique s'y est réunie après la destruction de l'église, de 1560 à 1685[37].
Le moulin des Olivettes : ce moulin à huile d'olive date de 1952, mais était initialement installé à Anduze. Abandonné après une période de gel en 1956, il a été remonté à Saint-Jean-du-Gard en 1985 par Henri Geoffray[68].
Plus de 150 kilomètres de chemins de randonnées dont le chemin de Stevenson (GR70), ou l'ascension du col Saint-Pierre avec son magnifique panorama.
Louis-Nathaniel Rossel (1844-1871), ministre délégué à la Guerre de la Commune de Paris (1871) est issu d'une famille protestante républicaine de Saint-Jean-du-Gard et de Nîmes. Le chef de famille, Augustin Rossel, fut maire de cette commune à deux reprises dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Augustine Soubeiran, née en 1933 à Saint-Jean du Gard, directrice de pensionnat en Australie.
Lionnel Astier, comédien, auteur et metteur en scène, est à l'origine de la pièce La Nuit des Camisards, jouée à Saint-Jean-du-Gard.
Daniel Bourguet, pasteur, théologien, il vit actuellement non loin de Saint-Jean-du-Gard, ermite retiré dans une vie de prière et de silence. Il est l'ancien Prieur de la Fraternité des Veilleurs.
Daniel Travier né le 1er juillet 1947 à Saint-Jean-de-Gard, écrivain, fondateur de Maison Rouge-Musée des vallées cévenoles.
D'azur au soleil non figuré rayonnant d'or, levant sur le versant en barre du mont Brion de pourpre représenté au naturel ; au pont de cinq arches d'argent, maçonné de sable, brochant sur la montagne et posé sur une rivière du champ ; à la tour de l'horloge d'argent posée sur une terrasse du même, ajourée d'une baie géminée de sable et maçonnée du même, brochant sur le tout[69].
Devise
« Al Sourel de la Liberta », comprendre « au soleil de la liberté ».
Détails
Blasonnement fautif ou ambigu : Le Mont Brion de pourpre représenté au naturel n'est pas conforme. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
↑La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
↑Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Un groupe scolaire de Saint-Jean-du-Gard porte le nom de ce maire.
↑Une école de la commune porte le nom de ce maire.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[63].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑José Banaudo, Trains Oubliés, vol. 2 : Le P.L.M., Menton, Éditions du Cabri, , 171 p..
↑[Avias 1967] J. Avias, « Observations sur une nappe de fissure dans les Gneiss Cévenols à l'occasion des études de reconnaissance du site du barrage de Saint-Jean-Du-Gard (France) », La Houille Blanche, no 1, , p. 47-60 (présentation en ligne, lire en ligne [sur shf-lhb.org], consulté le ).
↑[Clavairolle 2008] Françoise Clavairolle, chap. 6 « Habiter les lieux : le rôle de la mémoire », dans Nathalie Blanc et Sophie Bonin, Grands barrages et habitants - Les risques sociaux du développement, Paris, Versailles, éd. de la Maison des Sciences de l'Homme & éd. Quae, (résumé, présentation en ligne), p. 125-140.
↑Jacques Girault, Gilles Morin, « LAPIERRE Marceau [LAPIERRE Jean, Marceau, Jules, Auguste] », Le Maitron en ligne, 4/5/2011 mis à jour le 24/5/2021 (consulté le )« Né le 30 août 1887 à Saint-Etienne-Vallée-Française (Lozère), mort le 10 septembre 1971 à Nîmes (Gard) ; instituteur ; militant syndicaliste ; militant socialiste SFIO, résistant (MUR, AS) ; maire de Saint-Jean-du-Gard (1945-1959), conseiller général (1945 à 1967) ».
↑« Lucien Affortit », Portraits de décorés, sur legiondhonneur.fr (consulté le ).
↑« Saint-Jean-du-Gard : Lucien Affortit a décidé de remettre le couvert », Midi libre, (lire en ligne, consulté le )« L’ancien maire (1989 - 2006) repart pour un tour. Tête de liste sans étiquette, il se présente aux prochaines élections municipales ».
↑« Saint-Jean-du-Gard : Michel Anthérieu brigue un nouveau mandat », Midi libre, (lire en ligne, consulté le )« Maire depuis 2006, le premier magistrat compte garder son siège. Tête de liste PS, il se présente donc aux municipales ».
↑« Démissionnaire, le maire Michel Ruas attend la validation préfectorale », Objectif Gard, (lire en ligne, consulté le )« Il avait annoncé qu'il passerait la main en cours de mandat, c'est désormais en bonne voie. Le maire de Saint-Jean-du-Gard, Michel Ruas, a remis sa démission à la préfecture, la semaine dernière, et attend la validation de celle-ci. Pierre Aiguillon devrait reprendre l'écharpe ».
↑Laure Ducos, « Saint-Jean-du-Gard Michel Ruas se lance pour une “autre” politique », Midi libre, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Après la démission de Michel Ruas, Pierre Aiguillon a été élu maire », Midi libre, (lire en ligne, consulté le ).