Saint-Ybard

Saint-Ybard
Saint-Ybard
La place et l'église.
Blason de Saint-Ybard
Blason
Saint-Ybard
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Arrondissement Tulle
Intercommunalité Communauté de communes du pays d'Uzerche
Maire
Mandat
Jean-Jacques Dumas
2020-2026
Code postal 19140
Code commune 19248
Démographie
Gentilé Saint-Ybartois
Population
municipale
698 hab. (2021 en évolution de +2,65 % par rapport à 2015)
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 26′ 56″ nord, 1° 31′ 21″ est
Altitude Min. 270 m
Max. 497 m
Superficie 30,05 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Uzerche
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Uzerche
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Ybard
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Saint-Ybard
Liens
Site web www.saint-ybard.fr

Saint-Ybard est une commune française située dans le département de la Corrèze et la région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

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Localisation

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Saint-Ybard est une commune rurale située au bord de la Vézère, au centre-ouest de la France, en bordure ouest du Massif central.

Saint-Ybard est à 7 km au nord-ouest d’Uzerche, à 36 km au nord-ouest de la préfecture Tulle, à 49 km au nord de Brive-la-Gaillarde et à 55 km au sud de Limoges.

Carte
Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatorze communes :

Communes limitrophes de Saint-Ybard
Montgibaud
Benayes
Masseret
Salon la Tour
Meilhards
Lamongerie
Saint-Pardoux-Corbier
Saint-Martin-Sepert
Saint-Ybard Condat-sur-Ganaveix
Eyburie
Troche Vigeois Uzerche
Espartignac

Géologie et relief

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Le territoire de la commune, qui s'étend sur 3 005 ha, est vallonné, recouvert de bocages, de bois et bosquets.

Saint-Ybard, comme l’ensemble du canton d’Uzerche, est assis sur un sol essentiellement composé de gneiss[1].

Hydrographie

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La commune est parcourue par de nombreux cours d'eau[2],[3] :

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 126 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Uzerche à 4 km à vol d'oiseau[7], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 097,9 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Au , Saint-Ybard est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Uzerche, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[12]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (61,5 %), zones agricoles hétérogènes (26,4 %), forêts (11 %), terres arables (1,1 %)[15].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Pour accéder à Saint-Ybard par la route, emprunter la sortie 44 de l’autoroute A20, (échangeur à 5 km).

Les accès en train les plus proches sont : la gare ferroviaire d’Uzerche à 6 km (voir Gare d'Uzerche) et la halte de Masseret à 12 km (voir Gare de Masseret).

Les aéroports sont ceux de Limoges-Bellegarde (63 km) et de Brive-Vallée de la Dordogne (50 km).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Ybard est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vézère, le Bradascou et l'Auvézère. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[18],[16]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques (PPR) inondation « Vézère », approuvé le [19].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Ybard.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 10,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 391 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 29 sont en aléa moyen ou fort, soit 7 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].

Concernant les feux de forêt, aucun plan de prévention des risques incendie de forêt (PPRIF) n’a été établi en Corrèze, néanmoins le code de l’urbanisme impose la prise en compte des risques dans les documents d’urbanisme. Le périmètre des servitudes d'utilité publique et des zones d'obligation légale de débroussaillement pour les particuliers est quant à lui défini pour la commune dans une carte dédiée[21].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[16].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].

La commune est en outre située en aval du barrage de Monceaux la Virolle, un ouvrage de classe A[Note 2] situé en Corrèze et disposant d'une retenue de 20,5 millions de mètres cubes[24]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[25].

Sancti Eparchii doit son nom à Eparchius, moine périgourdin reclus à Angoulème au VIe siècle[26],[27].

Le nom de la commune est Sanch Ibarch en occitan.

La paroisse de Saint-Ybard[1],[26] est connue sous ce nom dès 987 dans le cartulaire d’Uzerche. Son patron, Eparchius, a supplanté le toponyme antérieur. Pourtant le territoire a gardé de nombreuses traces d’une occupation très ancienne : tumulus de Montfumat et de la Vernouille, constructions gallo-romaines au bourg et au Cloup.

Il est, de plus, traversé par deux antiques chemins de long parcours qui se croisent à la Rade : le plus ancien du nord-ouest au sud-est dit Route des Métaux Précieux ; l’autre, chemin de crête (ou de pouge) reliant le Haut-Limousin au bassin de Brive, fréquenté jusqu’au XIXe siècle (route de la Vinade).

Dès le Xe siècle, la paroisse fait partie de la vicomté de Limoges et de la baronnie de Bret. À partir du XIIe siècle, les Pérusse en sont les feudataires principaux et leurs diverses branches se succèdent, à Garaboeuf et à la Vernouille jusqu’au XVIIIe siècle. La baronnie de Saint-Ybard fait alors partie du Bas-Limousin.

À la prééminence féodale des Pérusse des Cars correspond la prééminence religieuse de l’abbaye d’Uzerche qui y possède de puissants intérêts et y crée une prévôté distincte de la cure. Jusqu’en 1761 les prêtres sont à la nomination du prévôt ou de son supérieur l’abbé d’Uzerche. Quant à la fête patronale, elle passe au XIXe siècle de saint Cybard (1er juillet) à saint Roch (), ce dernier étant, dit-on, souverain contre la peste et les épizooties.

Aux XVIIe siècle et XVIIIe siècle, Saint-Ybard a la réputation de pays riche où les impôts rentrent mieux que dans les paroisses voisines. De plus, les Pérusse y ont installé des forges sur la Vézère puis sur l’Auvézère et même un moulin à papier.

La Révolution française n’y est point sanglante même si le château de Garaboeuf est démoli et si un bref instant (1792-94) la commune est rébaptisée L'Union-sur-Vézère, pour suivre un décret de la Convention.

Le XIXe siècle est pour Saint-Ybard un sommet démographique (1 636 habitants en 1846). La vie politique voit durant la première moitié, l’influence prépondérante des Descubes de la Vernouille et durant la seconde, les Brugère. À partir de 1881, la querelle scolaire à Saint-Ybard comme ailleurs, constitue la ligne de clivage entre les républicains et leurs adversaires. Mais deux fléaux vont amoindrir, malgré des réussites agricoles certaines au XXe siècle, la vie de la commune : les ravages des deux guerres et une forte émigration. L’autoroute réussira-t-elle là où le chemin de fer a échoué ?

Politique et administration

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Découpage territorial

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Commune et intercommunalités

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Saint-Ybard est membre de la communauté de communes du Pays d'Uzerche, qui est constituée de douze communes.

Élections municipales et communautaires

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Administration municipale

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La commune dispose d'un conseil municipal de 15 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[28]).

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1947 1965 Pierre Bourbouloux    
1965 1989 Emile Dupuy    
1989 En cours Jean-Jacques Dumas[29]
Réélu pour le mandat 2020-2026
LR Administrateur de sociétés
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services publics

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Eau et déchets

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Des conteneurs de tri sélectif sont accessibles sur la place du Foyer Rural, au cœur du bourg de Saint-Ybard.

La déchèterie la plus proche est celle d'Uzerche à 9,4 km.

Espaces publics

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Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[30].

Enseignement

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La commune est en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Saint-Martin-Sepert et Saint-Pardoux-Corbier : les enfants vont de l'école maternelle au CP à Saint-Ybard[31], puis au CE1 à l'école élémentaire publique de Saint-Martin-Sepert[31], et enfin du CE2 au CM2 à l'école de Saint-Pardoux-Corbier[31].

Ensuite, les élèves vont au collège Gaucelm-Faidit d'Uzerche[32]. Les lycées les plus proches sont ceux de Brive-la-Gaillarde[32],[33] et ceux de Tulle[32],[33].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].

En 2021, la commune comptait 698 habitants[Note 3], en évolution de +2,65 % par rapport à 2015 (Corrèze : −0,86 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2541 3211 3101 5151 5571 5321 5231 6361 520
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5061 5021 5141 3831 3581 4191 4181 5781 571
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5141 5101 5101 3441 2231 1801 1551 066991
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
840770703660591593643656662
2018 2021 - - - - - - -
689698-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27 %, soit en dessous de la moyenne départementale (28,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,2 % la même année, alors qu'il est de 34,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 332 hommes pour 357 femmes, soit un taux de 51,81 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,47 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
1,7 
11,4 
75-89 ans
14,8 
21,1 
60-74 ans
19,0 
20,8 
45-59 ans
19,6 
18,7 
30-44 ans
18,5 
12,0 
15-29 ans
12,9 
15,7 
0-14 ans
13,4 
Pyramide des âges du département de la Corrèze en 2021 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
9,9 
75-89 ans
13,5 
21,2 
60-74 ans
22,1 
20,8 
45-59 ans
19,8 
16,1 
30-44 ans
15,6 
15,6 
15-29 ans
12,5 
15,2 
0-14 ans
13,4 

Pour le culte catholique, Saint-Ybard dépend du diocèse de Tulle, et fait partie de l'ensemble inter-paroissial d'Uzerche-Vigeois : le doyenné de Moyenne Vézère[40].

Revenus de la population et fiscalité

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En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 16 137 , ce qui plaçait Saint-Ybard au 21 501e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[41].

Population active

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La population âgée de 15 à 64 ans s'élevait en 2007 à 372 personnes (330 en 1999), parmi lesquelles on comptait 76,3 % d'actifs dont 73,7 % ayant un emploi et 2,7 % de chômeurs[42].

Le taux d'activité en 2007 est de 49,2 % pour la tranche d'âge 15 - 24 ans, 94,4 % pour la tranche d'âge 25 - 54 ans, et 46,5 % pour la tranche d'âge 55 - 64 ans. En 2007, 77,4 % des hommes sont actifs pour 75,1 % des femmes[42].

En 2007, 31,2 % des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi et résidant dans la commune travaillaient à Saint-Ybard, 59,2 % dans une autre commune de la Corrèze et 7,1 % dans un autre département de la région Limousin[43].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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La commune présente plusieurs sites et monuments remarquables :

  • l'église Saint-Cybard-d'Angoulême de Saint-Ybard ;
  • les ruines du château de Garaboeuf ;
  • la chapelle Saint-Roch ;
  • les magnifiques cascades de Bialet (site classé) ;
  • le viaduc autoroutier ;
  • le viaduc ferroviaire sur la Vézère.

Personnalités liées à la commune

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  • Simone de Beauvoir, qui y passa régulièrement ses vacances étant jeune, chez son grand-père.
  • Hortense Dufour, qui elle aussi passa des vacances dans le village.
  • Bernard Comby, troubadour, poète né dans la commune mêlant chant et vers déclamés.
  • André Dufour, né le à Saint-Ybard (Corrèze), mort le à Poitiers (Vienne) ; professeur agrégé d’histoire ; militant syndicaliste, membre de la CA du SNEPS (1937-1939), membre du bureau de la section académique (S2 puis S3) de Poitiers du SNES (1946-1968), puis secrétaire du S3 de 1961 à 1968 ; militant communiste, secrétaire du Mouvement de la Paix des Deux-Sèvres ; responsable pour la Vienne de l’ARAC.

Héraldique

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De gueules au pal de vair, au lambel à cinq pendants d'argent.

Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références

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  1. a et b Corinne Michel - CRDAP, Rayonnement d'une ville-paysage, Editions Les Ardents Editeurs
  2. « Service d’Administration National des Données et Référentiels sur l’Eau (Sandre) ».
  3. « Caractéristiques chiffrées des cours d'eau du Sandre ».
  4. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Orthodromie entre Saint-Ybard et Uzerche », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Uzerche » (commune d'Uzerche) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Uzerche » (commune d'Uzerche) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Uzerche », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Ybard », sur Géorisques (consulté le )
  17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  18. « Dossier départemental des risques majeurs de la Corrèze », sur www.correze.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  19. « PPRI Vézère », sur le site de la préfecture de Corrèze (consulté le )
  20. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  21. « Risque de feu de forêt près de chez moi, sur la commune de Saint-Ybard », sur Géorisques (consulté le )
  22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Corrèze », sur www.correze.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  23. Article R214-112 du code de l’environnement
  24. « barrage de Monceaux la Virole », sur www.barrages-cfbr.eu (consulté le )
  25. « Dossier départemental des risques majeurs de la Corrèze », sur www.correze.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  26. a b c d e f et g Louis Bournazel, Histoire du Pays d'Uzerche Tome 2, Editions Lemouzi n°188bis (2009)
  27. Marcel Villoutreix, Les noms de lieux du Limousin
  28. « nombre des membres du conseil municipal des communes », Legifrance.
  29. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  30. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris, consulté le .
  31. a b et c (fr) « Écoles publiques de la Corrèze », Inspection académique de la Corrèze.
  32. a b et c (fr) « Établissements scolaires publiques de la Corrèze », Inspection académique de la Corrèze.
  33. a et b (fr) « Établissements scolaires privés de la Corrèze », Inspection académique de la Corrèze.
  34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Ybard (19248) », (consulté le ).
  39. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Corrèze (19) », (consulté le ).
  40. (fr) « Diocèses de Tulle », Église catholique de Corrèze (diocèses de Tulle).
  41. « CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  42. a et b « Résultats du recensement de la population - 2007 - Thème : Emploi - Population active (Saint-Ybard) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  43. « Résultats du recensement de la population - 2007 - Thème : Formes et conditions d'emploi (Saint-Ybard) », sur site de l'Insee (consulté le ).

Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[23].
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes