Course |
39e Tour de France |
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Compétition | |
Étapes |
23 |
Date |
- |
Distance |
4 898 km |
Pays traversé(s) | |
Lieu de départ | |
Lieu d'arrivée | |
Partants |
123 |
Coureurs au départ |
122 |
Coureurs à l'arrivée |
78 |
Vitesse moyenne |
32,233 km/h |
Vainqueur | |
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Deuxième | |
Troisième | |
Meilleur grimpeur | |
Meilleure équipe |
Le Tour de France 1952 est la 39e édition du Tour de France, course cycliste qui s'est déroulée du 25 juin au . Le départ du Tour a lieu à Brest ; l'arrivée se juge à Paris au vélodrome du Parc des Princes. La course, composée de 23 étapes pour 4 898 km, emprunte le territoire de cinq pays.
Elle est remportée par l'Italien Fausto Coppi qui domine la course en gagnant cinq étapes et en repoussant son suivant immédiat le Belge Stan Ockers de plus de 28 minutes, record d’après-guerre toujours d'actualité. Il remporte aussi le prix du meilleur grimpeur. C'est le second doublé Giro-Tour pour le « Campionissimo », après celui de 1949.
C'est l'une des épreuves comptant pour le Challenge Desgrange-Colombo.
Le départ est donné à Brest (Finistère). C'est seulement la troisième fois, après Évian (Haute-Savoie) et Metz (Moselle), que le Tour part d'une ville de province.
Pour la deuxième fois consécutive, le parcours ne colle plus aux frontières de la France mais visite le centre du pays.
En France, Le Mans (Sarthe), Le Bourg-d'Oisans (Isère), Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), Vichy (Allier) ainsi que Namur en Belgique et Sestrières (Piémont) en Italie, sont villes-étapes pour la première fois.
Deux arrivées au sommet, qui deviendront des classiques de la course apparaissent en 1952 : L'Alpe d'Huez (Huez, Isère) et le puy de Dôme (Ceyssat / Orcines, Puy-de-Dôme).
Le vélodrome du parc des Princes dans le 16e arrondissement de Paris accueille l'arrivée du Tour comme chaque année de 1905 à 1967.
Le Tour de France 1952, trente-neuvième édition de la Grande Boucle, se déroule en vingt-trois étapes entre le et le , sur une distance totale de 4 807 km.
Il a été remporté pour la deuxième et dernière fois par l’Italien Fausto Coppi, qui excellait aussi bien comme rouleur que comme grimpeur et comme spécialiste du contre-la-montre. C’est sa deuxième et dernière place sur la plus haute marche du podium, et en seulement trois participations à cette épreuve, en tenant compte de la dixième place obtenue dans l'édition 1951.
Coppi avait déjà été le premier cycliste, en 1949, à réussir le doublé Giro d'Italie-Tour de France la même année et il réussit à répéter le même exploit en 1952.
C’est la sixième fois que le Tour est remporté par un Italien ; six victoires également partagées (deux victoires pour chacun) entre Ottavio Bottecchia, Gino Bartali et Fausto Coppi.
L'Italie devra attendre huit ans pour voir un autre de ses nationaux à Paris revêtu d'un maillot jaune en la personne de Gastone Nencini.
Coppi boucle ses efforts sur cette édition 1952 du Tour avec un temps de 151 h 57 min 20 s.
Le rouleur et sprinteur belge Stan Ockers termine deuxième au classement général (c’est le deuxième et dernier podium de sa carrière sur le Tour, après une autre place d'honneur obtenue lors de l'édition 1950).
Le grimpeur espagnol Bernardo Ruiz obtient la troisième place au classement général (le seul podium de sa carrière sur le Tour), devenant ainsi le premier coureur espagnol à terminer sur le podium de la Grande Boucle.
C'est lors de la 10e étape de ce Tour, Lausanne-L'Alpe d'Huez, que le photographe Carlo Martini, peu avant un tournant au col du Télégraphe, prend l'une des photographies les plus célèbres de l'histoire du cyclisme : le « passage de la gourde » entre Coppi et Bartali.
On remarquera que, dans ce Tour 1952, la domination italienne a été telle que non seulement trois maillots jaunes sur cinq avaient été italiens (Fiorenzo Magni, Andrea Carrea[1] et Fausto Coppi), mais que le seul maillot jaune français, Nello Lauredi, était né italien.
Classement général[6] | ||||
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Coureur | Pays | Équipe | Temps | |
1er | Fausto Coppi | Italie | Italie | en 151 h 57 min 20 s |
2e | Stan Ockers | Belgique | Belgique | + 28 min 17 s |
3e | Bernardo Ruiz | Espagne | Espagne | + 34 min 38 s |
4e | Gino Bartali | Italie | Italie | + 35 min 25 s |
5e | Jean Robic | France | France | + 35 min 36 s |
6e | Fiorenzo Magni | Italie | Italie | + 38 min 25 s |
7e | Alex Close | Belgique | Belgique | + 38 min 32 s |
8e | Jean Dotto | France | France | + 48 min 1 s |
9e | Andrea Carrea | Italie | Italie | + 50 min 20 s |
10e | Antonio Gelabert | Espagne | Espagne | + 58 min 16 s |
11e | Raphaël Géminiani | France | France | + 1 h 2 min 47 s |
12e | Gottfried Weilenmann | Suisse | Suisse | + 1 h 4 min 19 s |
13e | Alois De Hertog | Belgique | Belgique | + 1 h 7 min 15 s |
14e | Eduard Van Ende | Belgique | Belgique | + 1 h 17 min 37 s |
15e | Jan Nolten | Pays-Bas | Pays-Bas | + 1 h 30 min 34 s |
16e | Jean Goldschmit | Luxembourg | Luxembourg | + 1 h 49 min 47 s |
17e | Wim van Est | Pays-Bas | Pays-Bas | + 1 h 50 min 54 s |
18e | Marcel Zelasco | France | Afrique du Nord | + 1 h 51 min 2 s |
19e | Nello Lauredi | France | France | + 1 h 59 min 43 s |
20e | Vincent Vitetta | France | Sud-Est | + 2 h 1 min 17 s |
21e | Antonin Rolland | France | France | + 2 h 2 min 38 s |
22e | Gerrit Voorting | Pays-Bas | Pays-Bas | + 2 h 7 min 22 s |
23e | José Serra Gil | Espagne | Espagne | + 2 h 8 min 32 s |
24e | Adolphe Deledda | France | Nord-Est - Centre | + 2 h 9 min 44 s |
25e | Wout Wagtmans | Pays-Bas | Pays-Bas | + 2 h 9 min 45 s |
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Prix du meilleur grimpeur[modifier | modifier le code]
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Classement par équipes[modifier | modifier le code]À partir de cette édition et jusqu'en 1990 inclus, les coureurs de l'équipe en tête de ce classement portent une casquette jaune (représentée dans les classements par l'icône à côté du nom de l'équipe)[9],[10].
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