Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Nazareno Caldarelli |
Pseudonymes |
Vincenzo Cardarelli, Calandrino, Caliban, Simonetto |
Nationalité | |
Activités |
Distinctions |
Prix Bagutta () Prix Strega () Prix Napoli () |
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Vincenzo Cardarelli, de son vrai nom Nazareno Caldarelli, né le à Tarquinia dans le Latium et décédé le à Rome, était un écrivain, poète et journaliste italien.
Après avoir obtenu le prix Bagutta en 1929, pour Il Sole a picco, il remporta le prix Strega en 1948, pour Villa Tarantola. Il était grand officier de l'Ordre du Mérite de la République italienne.
Vincenzo Cardarelli naquit à Tarquinia (ville jadis nommée Corneto Tarquinia), dans la province de Viterbe, où son père, Antonio Romagnoli, originaire des Marches, gérait le buffet d'une gare. Il y passa son enfance et son adolescence. Fils illégitime, il a eu une enfance troublée, privé du début de la présence de sa mère (Giovanna Caldarelli a abandonné la famille quand Vincenzo était enfant), caractérisé par un handicap dans son bras gauche et par la solitude.
Il fit des études chaotiques et se cultiva en autodidacte. À 17 ans il s'enfuit de chez lui et se retrouva à Rome, où, pour vivre, il fit les métiers les plus divers, parmi lesquels correcteur d'épreuves au quotidien Avanti!. C'est dans ce journal, où il devint rédacteur, qu'il commença en 1906 sa carrière de journaliste. Il collabora à Il Marzocco, La Voce, Lirica, Il Resto del Carlino. Après les années de guerre qu'il avait passées entre la Toscane, la Vénétie et la Lombardie, il revint à Rome, où, se joignant à un groupe d'intellectuels, il fonda la revue littéraire La Ronda et y fit connaître son programme de restauration classique.
Après l'experience de La Ronda, Vincenzo Cardarelli a coopéré (entre 1926 et 1930) avec le magazine de Leo Longanesi L'Italiano, expression du mouvement de Strapaese.
Sa renommée reste liée aux nombreuses poésies et œuvres en prose autobiographiques sur les façons de vivre et les voyages, rassemblées dans Prologhi (1916), Viaggi nel tempo (1920), Favole e memorie (1925), Il sole a picco (1929), Il cielo sulle città (1939), Lettere non spedite (1946), Villa Tarantola (1948).
Ses maîtres furent Baudelaire, Nietzsche, Leopardi, Pascal. Sa poésie est une poésie descriptive, linéaire, liée à des souvenirs passés, qu'il s'agisse de paysages, d'animaux, de personnes et d'états d'esprit.