Eyrans | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Blaye | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Estuaire | ||||
Maire Mandat |
Bernard Bailan 2020-2026 |
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Code postal | 33390 | ||||
Code commune | 33161 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
753 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 176 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 11′ 21″ nord, 0° 36′ 55″ ouest | ||||
Altitude | Min. 1 m Max. 27 m |
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Superficie | 4,28 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de l'Estuaire | ||||
Législatives | Onzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Eyrans est une commune du Sud-Ouest de la France, dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
Commune située dans le Blayais, à 40 km au nord de Bordeaux et à 70 km de Royan. Traversée par l'ancienne route nationale 137 reliant la métropole de l'Aquitaine à Saint-Malo.
Les communes limitrophes sont Étauliers, Anglade, Cartelègue, Fours, Mazion et Saint-Androny.
La commune est arrosée par la Moulinade, petite rivière sur laquelle s'élèvent deux moulins.
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 934 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pauillac à 10,51 km à vol d'oiseau[4], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 857,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au , Eyrans est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (92,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (44,8 %), zones agricoles hétérogènes (25,6 %), prairies (18,3 %), zones urbanisées (10,1 %), forêts (1,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune d'Eyrans est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le risque nucléaire[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de la Moulinade. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999, 2001 et 2009[15],[13].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[16].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 83 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 375 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 295 sont en aléa moyen ou fort, soit 79 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2009, 2011 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[13].
La commune étant située totalement dans le périmètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nucléaire du Blayais, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 1]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d’iode stable[Note 2],[19],[20].
Le domaine de la Mothe et son château se trouvaient sur la commune. Au XVIIIe siècle, la seigneurie appartient à Gabriel Renaud (alias Regnault), seigneur de Cazeau à Saint-Paul-de-Blaye, commandant la ville et la citadelle de Blaye. La Mothe revient, en 1792, à ses neveux Henry-Mathieu et Jean-Jacques Isle, puis, en 1870, Victor Isle (1815-1902) en hérite. Le château de Cazeau (fin XVIIIe siècle), toujours debout, passe aussi à la famille Isle qui se partage les deux domaines en 1814[réf. nécessaire].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].
En 2021, la commune comptait 753 habitants[Note 3], en évolution de +0,67 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La principale ressource est la culture de la vigne. Le vignoble produit des vins rouges corsés (blaye (AOC)) et des blancs secs fruités (côtes-de-blaye) comme tous les bordeaux.
La commune possède une école primaire, nommée Jean-Toulza en l'honneur de cet instituteur à Eyrans entre 1920 et 1956[25].
Placée sur l'un des chemins menant à Saint-Jacques-de-Compostelle, l'église paroissiale Saint-Pierre abrite un joli mobilier, notamment une Vierge à l'Enfant, en marbre, du XVIe siècle, provenant de l'ancienne chapelle du lieu-dit l'hôpital[Lequel ?].