Georges Philippar, né le à Fontenay-aux-Roses[1], mort le à Saint-Malo, est un armateur français. Il entre à la compagnie des Messageries maritimes en 1912 et en devient le président directeur général en 1925. Il a aussi publié un certain nombre d'articles et d'ouvrages littéraires.
Fils d'Edmond Anatole Philippar, directeur de l'École nationale d'agriculture de Grignon, et de Marie Angélique Alphonsine Cormier, il épouse le à Paris (8e arrondissement) Marguerite Céline Jeanne Bonnet[2].
Son nom est donné en 1930 à un paquebot destiné aux lignes d'Extrême-Orient, le Georges Philippar. Ce paquebot sombre à la suite d'un incendie lors du retour de son voyage inaugural le entre Ceylan et Djibouti. Parmi les 54 victimes se trouvait le journaliste Albert Londres.
En 1918, il publie un long article Agitation vespérale dans plusieurs numéros de "La revue politique et littéraire", décrivant entre autres le Pardon de Sainte-Anne-de-Fouesnant[6].
Dans l'ouvrage collectif publié en 1929 L'Empire colonial français[7], Georges Philippar examine Le problème de l'Extrême-Orient[8].
En Méditerranée, notes de voyage (livre écrit en 1916 en collaboration avec son épouse Jeanne Philippar)[9].
Georges Philippar se montre aussi en conférencier ; à titre d'exemple :
En 1926, il fait à Marseille une conférence sur l'Islam en présence du maréchal Lyautey dont un long compte-rendu est publié dans "Le Monde colonial illustré" de [11].
Le , il fait à Marseille une conférence sur La situation de la France en Extrême-Orient[12].
Le , il fait à l'Institut océanographique de Paris une conférence sur La décoration des navires[12].
Le , il fait à Brest une conférence pour le tricentenaire de la naissance de Vauban : Vauban et son œuvre à Brest[12].
↑Baron d'Anthouard et autres auteurs, L'Empire colonial français, 1929, Plon
↑G., P., « Collectif : L'Empire colonial français », Bulletin de l'École française d'Extrême-Orient, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 29, no 1, , p. 460–460 (lire en ligne, consulté le ).