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Rozella B. Smith (en) |
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Abréviation en zoologie |
Smith |
Hobart Muir Smith est un herpétologiste américain, né le à Stanwood, Iowa et mort le [1] à Boulder, Colorado.
Le jeune Frederick William Stouffer est adopté à quatre ans par Charles et Frances Smith, un couple de fermier. Il obtient son Bachelor of Sciences à l’université d'État du Kansas, sous la direction de Howard Kay Gloyd (1902-1978). Il obtient son Master of Sciences en 1933 et son doctorat en 1936 à l’université du Kansas sous la direction d’Edward Harrison Taylor (1889-1978). Sa thèse est une révision du genre Sceloporus. Il participe à plusieurs missions scientifiques au Mexique.
En 1936, il est récompensé par une bourse de la National Research Council à l’université du Michigan, où il travaille avec plusieurs autres chercheurs sur The Mexican and Cental American Lizards of the Genus Sceloporus. En 1937, il travaille à la fois pour l'Académie des sciences de Chicago et le musée Field (Field Museum of Natural History). Il recruté par la Smithsonian Institution pour récolter des spécimens au Mexique : il en rapporte 20 000 spécimens. En 1938, il se marie avec Rozella Pearl Beverly Blood Smith (1911–1987), qui participe à ses publications. De 1941 à 1945, il enseigne la zoologie à l’université de Rochester de New York. En 1945, il retourne à l’université du Kansas comme professeur associé et écrit un Handbook of Lizards, Lizards of the US and of Canada. En 1946, il part au Texas où il devient professeur assistant de gestion de la faune sauvage à l’université A&M du Texas. Il fait paraître, avec E.H. Taylor, Checklist and key to snakes of Mexico et Checklist and key to amphibians of Mexico.
De 1947 à 1968, il est professeur de zoologie à l’Université de l'Illinois à Urbana-Champaign. Il prend sa retraite en 1968 et se retire à Boulder (Colorado) où il devient professeur de biologie à l’université du Colorado. En 1972, il devient le directeur du département de biologie de l’université. La même année, il introduit en taxinomie, avec Rozella B. Smith (en), le terme de « chrésonyme »[2]. En 1983, il se retire et obtient le statut de professeur émérite et continue ses recherches et fait paraître 880 publications dont 29 livres. Hobart Smith a totalisé durant sa vie 1 602 manuscrits, ce qui constitue un record inégalé[réf. nécessaire].