« Sempre a subir » (« Toujours croissante »).
IATA | OACI | Indicatif d'appel |
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TM | LAM | LAM |
Date de création | |
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Fondateur | DETA |
Basée à | Aéroport international de Maputo |
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Programme de fidélité | Flamingo Clube |
Taille de la flotte | 12 appareils (3 en commande) |
Nombre de destinations | 15 |
Siège social | Maputo,Mozambique |
Filiales | MEX-Mozambique Express à 100% (fondée en septembre 1995) |
Dirigeants | Carlos Jeque (PDG) |
Site web | www.lam.co.mz |
LAM - Mozambique Airlines, S.A. (LAM - Linhas Aéreas de Moçambique, S.A.) (Code AITA : TM ; code OACI : LAM) est la principale compagnie aérienne du Mozambique. Créée en 1980, LAM succède à la DETA (Direcção de Exploração de Transportes Aéreos), une compagnie aérienne coloniale portugaise créée en 1936.
Basée à Maputo au Mozambique, LAM effectue le transport de passagers, de fret et de courrier à caractère national, régional et international régulier et non régulier. Sa flotte est actuellement composée de 12 appareils. Elle effectue des vols régionaux dans le Mozambique et dessert également plusieurs villes en Afrique Australe et Subsaharienne.
LAM (Linhas Aéreas de Moçambique) est la principale compagnie aérienne du Mozambique. Sa création remonte au , conformément au décret n ° 8/80 du [1]. Elle succède à l'ancienne Société d'État, la DETA, Direcção de Exploração do Transporte Aéreo, créée quant à elle en 1936[1] pendant la colonisation du pays et qui dépendait du ministère des Transports, dans la subdivision des ports et chemins de fer.
La DETA (Direcção de Exploração do Transporte Aéreo) est une compagnie aérienne « mozambicaine » créée en 1936, pendant la colonisation du pays par le Portugal. La société fut créée en 1936.
En , un vol intérieur de huit heures Lourenço Marques (ancien nom colonial de la capitale Maputo)–Inhambane–Beira–Quélimane longeant la côte est mis en place par la DETA, soit deux ans après sa création. La même année, la compagnie reçoit trois Junkers Ju 52. Cette ligne est étendue en jusqu'à Pemba (Mozambique).
En , le réseau de la compagnie faisait un total de 3 200 km (vols intérieurs et internationaux vers Durban, Johannesbourg et Salisbury). La flotte de la DETA était alors composée de six De Havilland DH.104 Doves, cing De Havilland DH.89 Dragon Rapide, trois Douglas DC-3, deux Lockheed L-18 Lodestar, un Lockheed L-14 Super Electra et un Junkers Ju 52.C.
En 1970, la DETA devient la première compagnie aérienne portugaise et africaine à se doter du tout nouveau Boeing 737-200.
Lorsque LAM succède à la DETA, une modernisation de la flotte commence avec l'entrée en service des turbopropulseurs Fokker F27-200 (LAM devient le 64e opérateur de cet appareil[2]) et Boeing 737-200 à réaction. Cette restructuration marque le début des longs vols de distance en Boeing 707-320 et 320C, Douglas DC-8, Douglas DC-10 (loués à la compagnie française UTA- Union de transports aériens) , et Iliouchine Il-62M.
Les années 1980 et 1990 ont été une période d'expansion : un vol de Maputo vers Lisbonne (souvent via Madrid) en DC-10 était effectué deux fois par semaine, ainsi qu'un Maputo-Paris-Copenhague hebdomadaire à Berlin-Est, principalement destinés aux travailleurs immigrés qui ont travaillé sur la reconstruction du pays. Le DC-10 sera remplacé par des Boeing 747, loué par la South African Airways. Les vols intercontinentaux étant non rentables, ils seront abandonnés en faveur des lignes régionales.
En 1991, la compagnie se dote de deux Boeing 737-300. Ces appareils acquis en crédit-bail arrivent tout droit des États-Unis, et sont peints aux couleurs de la nouvelle compagnie aérienne. Malheureusement, la situation économique du pays contraint la compagnie à rendre les unités à la compagnie de crédit-bail (ils entrèrent par la suite au service de la compagnie aérienne charter portugaise Air Colombus, alors en pleine expansion, mais qui s'éteindra trois ans plus tard, en 1994).
En apparaît MEX (Moçambique Expresso ou Mozambique Express), une Filiale de la compagnie, qui assure des vols régionaux intérieurs.
De 1980 à 1998, LAM est une entreprise d'État, sous la tutelle directe du Ministère des transports et les communications. Ses objectifs principaux sont d'assurer le service public du transport de passagers, du courrier et du fret, sur le marché intérieur, régional et intercontinental, soit sous forme de vols réguliers soit de charters.
Selon le décret-loi no 69/98 du , LAM est transformé en société à responsabilité limitée, et adopte la dénomination LAM - Linhas Aéreas de Moçambique, S.A.R.L[1].
De ce fait, l'État possède actuellement 91 % du capital de la nouvelle société, et les 9 % restants sont aux mains des salariés[1].
La compagnie commence à rénover sa flotte en 2008 en recevant un Bombardier Dash-8 Q400[3].Ce premier appareil fait partie d'une commande d'appareils de 72 à 94 places (à savoir des Q400 et des Embraer 190). L'Embraer 190 entre dans sa flotte l'année suivante, en 2009[4].
Air Seychelles et LAM-Air Mozambique ont signé, mi-, un accord de coopération de deux ans. La compagnie aérienne seychelloise s'engageait à effectuer deux vols hebdomadaires entre Maputo (Mozambique) et Lisbonne (Portugal) pour le compte de la compagnie aérienne mozambicaine, à partir d’[5]. Cet accord est lié à la volonté de LAM d'effectuer des vols internationaux et intercontinentaux à longue distance. Mais la compagnie ne disposant pas d’assez d’appareils pour assurer ces dessertes, elle a fait appel à Air Seychelles pour qu’elle mette à sa disposition un appareil long courrier (un Boeing 767-300) et les compétences techniques qui lui font défaut. Le 767 était utilisé pour des vols charter Maputo-Lisbonne. Selon les termes de cet accord valable pour une période de deux ans, l’appareil effectuera le trajet Maputo-Lisbonne sous le nom d’un vol de LAM avec une équipe technique d’Air Seychelles et les membres d’équipage de la cabine proviendront des deux compagnies[1]. Le contrat est actuellement terminé.
C'est en 2010 que Marlene Manave devient la première femme CEO de la compagnie[6].
Le siège de LAM est situé à Maputo. Elle emploie actuellement 695 travailleurs et possède des bureaux et d'autres formes de représentation dans le pays et à l'étranger. Le , la Société avait 32 ans.
En , LAM participe à la FACIM, la Foire internationale de Mozambique, évènement où elle tient un stand, y proposant de découvrir l'expérience en vol avec la compagnie grâce à un tronçon d'appareil et des démonstrations de sécurité[7].
Du fait de son bannissement en Europe et de sa flotte non appropriée, LAM n'effectue actuellement plus de vols internationaux à longue distance ou intercontinentaux. Auparavant, elle effectuait des vols vers Lisbonne, qui sont actuellement effectués en partage de code avec TAP Air Portugal.
Dans la revue de bord Indico (édition de janvier-), la PDG de la compagnie Marlene Mendes Mananve annonce qu'un contrat a été passé avec le constructeur américain Boeing pour l'acquisition de trois Boeing 737-700 NG (Next Generation/ nouvelle génération pour un coût total de 28 millions de dollars américains. Les livraisons seront séparées d'un an : 2015, 2016 et 2017. Cette commande met en avant la confiance de LAM pour l'appareil qu'elle exploite depuis sa création en 1980 (les premiers légués par la DETA). Par ailleurs, la DETA fut la première compagnie aérienne africaine à mettre en service le Boeing 737-200.
Ces commandes font partie d'un plan de renouvellement de la flotte et de croissance de la compagnie, qui reçoit fin 2013 15 nouveaux pilotes formés en Afrique du Sud et en Éthiopie, dont six femmes.
Le , LAM ajoute à sa flotte en service un premier Boeing 737-700NG acquis en crédit-bail[8] (la commande auprès de l'avionneur américain Boeing pour trois appareils du même type étant maintenue). L'appareil devient le plus grand de sa flotte, avec une capacité de 132 passagers, soit 12 en classe « executive » et 120 en économie[8]. L'avion est baptisé le dans un hangar de la compagnie[8]. Son matricule mozambicain est C9-BAQ (auparavant N855AM chez Aeromexico). Il s'appelle POELELA[9].
Le , à la suite d'un vote effectué par l'Assemblée générale de la compagnie[10], Iacumba Ali Aiuba est nommé CEO et prend la place de Marlene Manave à la tête de la compagnie aérienne[6].
Premier semestre 2014, la compagnie a transporté 340 000 passagers, soit une augmentation de 14 % par rapport à la même période l'année précédente[11].
Depuis , LAM et les autres compagnies du Mozambique ne sont plus sur la liste noire européenne[12], ce qui autorise la LAM à réaliser des vols sur l'Europe et aux professionnels du voyage européen à proposer des transports sur l'ensemble du réseau de la compagnie.
LAM utilise une flotte de Boeing (États-Unis), Embraer (Brésil) et Bombardier (Canada) variée, mais chaque modèle n'est pas présent à plus de trois exemplaires, ce qui rend la flotte très variée et non « unie ». En , celle-ci est composée de huit appareils[13] :
MEX (Mozambique Express) est une filiale de LAM spécialisée dans les vols intérieurs. Cette compagnie effectue certains vols intérieurs du réseau avec des Embraer EMB 120 Brasilia et ERJ 145.
La compagnie annonce dans le numéro de janvier- de son magazine de bord Indico avoir passé commande pour trois Boeing 737 nouvelle génération (le modèle, annoncé plus tard par Boeing, est le 737-700, le plus petit modèle de la famille encore commercialisé). Les livraisons sont prévues pour 2015, 2016 et 2017. Une option d'achat pour trois autres appareils du même type a été annoncée. Le coût total de la commande est de 225 millions de dollars[18].
Depuis sa création en 1980, la compagnie a utilisé de très nombreux et très divers appareils, provenant de différents constructeurs (les Américains Boeing et Douglas, le Soviétique Iliouchine, le Néerlandais Fokker par exemple).
Par sa filiale MEX (Mozambique Express):
En plus de trente ans d'existence, LAM ne compte que 4 accidents graves dont un seul ayant causé des morts (34). Les accidents de l'ex-DETA ne sont pas pris en compte dans cette liste :
Du fait de son bannissement en Europe et de sa flotte non appropriés, LAM n'effectue actuellement pas de vols internationaux à longue distance ou intercontinentaux. Auparavant, elle effectuait des vols vers Lisbonne, qui sont actuellement effectués en partage de code avec TAP Air Portugal.
La compagnie aérienne a annoncé vouloir étendre son réseau international en lançant des vols pour le Brésil et la Chine. Ces destinations ont sans doute été envisagées à cause du bannissement de la compagnie en Europe, qui s'est étendu jusqu'en .
À l'international[23] :
Destinations des vols intérieurs[24] (au Mozambique) :
Partage de codes
Le partage de code de LAM avec les compagnies aériennes partenaires suivantes, permet aux clients de bénéficier de programmes de fidélités sur certaines relations :
accords commerciaux
LAM, ainsi que sa filiale MEX sont citées dans la liste noire des compagnies aériennes par les autorités françaises au .
L’association de compagnies aériennes africaines (AFRAA) a estimé que l’inscription de LAM Mozambique sur la liste noire européenne était injustifiée et a accusé l’Union européenne de privilégier ses compagnies aériennes au détriment des autres. L’AFRAA ne comprend pas cette décision à propos d’une compagnie qui, depuis sa création en 1980 n’a connu aucun accident majeur (c'était avant le crash en Namibie). Bien sûr l’association admet que LAM Mozambique est fragilisée depuis qu’Air Seychelles ne lui loue plus son Boeing B767. Mais l’AFRAA estime, dans un communiqué, que cette décision est loin d’aider la compagnie. Elle y voit plutôt un moyen pour l’Europe de soutenir ses propres compagnies qui ont tendance à absorber la clientèle des transporteurs africains à la suite de leur inscription sur la liste noire. Le Mozambique est devenu le quatorzième pays africain dont toutes les compagnies aériennes sont interdites en Europe.
La LAM et les compagnies du Mozambique ont été sorties de la liste noire européenne le .