Fille de Salomon Van Blitz, photographe, et de Marguerite Berry, Madeleine Van Blitz naît le 4 octobre 1887 à Berck[2].
Elle épouse à Paris 18e le 5 juillet 1910[3], l'acteur Paul Marcel Millet (1886-1970) avec lequel elle demeure 32 rue des Abbesses. Elle étudie, ensuite, au conservatoire de Nice[4] et fait ses débuts au théâtre à Marseille en 1912.
Divorcée de Paul Marcel Millet, elle se marie en seconde noces à Paris 12e le 7 août 1915 avec René Max Wachthausen, employé de chemin de fer, avec lequel elle demeure 34 boulevard de la Bastille[5].
C'est en 1930 avec l'avènement du parlant qu'elle entame une carrière au cinéma. Elle impose rapidement, à la scène comme à l'écran, sa silhouette plantureuse et ses joues rebondies de brave femme au cœur d'or, qui garde son franc-parler. En 30 ans, elle jouera dans près de 80 films en France et en Allemagne. Son jeu subtil, même si ses emplois ne favorisent pas les nuances, l'amènent chez Marcel Carné (Les Portes de la nuit, Le jour se lève), Max Ophüls, Maurice Tourneur, Georg Wilhelm Pabst (Don Quichotte, 1933, où elle est mémorable dans le rôle de la femme de Sancho Pança).
En 1962, elle livre ses souvenirs dans Cinquante ans sur les planches, avec une préface d'Edwige Feuillère.
Cinquante ans sur les planches. Mémoires d'une servante, autobiographie de Mady Berry avec une préface d'Edwige Feuillère, Éditeurs Français Réunis, Paris, 1962.