Un État croupion, ou État-croupion, est le vestige d'un État autrefois considérable, laissé avec un territoire réduit à la suite d'une annexion, d'une occupation, d'une sécession, d'une décolonisation, ou d'un coup d'État ou d'une révolution réussie sur une partie de son ancien territoire[1]. Dans ce dernier cas, le gouvernement n'est pas en exil car il contrôle toujours une partie de son ancien territoire.
En 1870, la chute des États pontificaux à la suite de la prise de Rome et de l'annexion du Latium par le royaume d'Italie, achevant l'unification italienne, laisse le territoire du Saint-Siège réduit de facto au Vatican ; le pape étant contraint de se retirer à l'intérieur des murs du Palais apostolique, il y reste enfermé, se considérant « prisonnier du Vatican ». La reconnaissance du Vatican comme État souverain de droit public international, distinct du Saint-Siège, est acté par les accords du Latran en 1929, avec la création de l'État de la Cité du Vatican[17],[18].
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« For some time the Truman administration had been hoping to distance itself from the rump state on Taiwan and to establish at least a minimal relationship with the newly founded PRC. »
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