Beaumont-de-Pertuis

Beaumont-de-Pertuis
Beaumont-de-Pertuis
Beaumont-de-Pertuis : vue depuis la montagne Sainte-Croix (été 2007).
Blason de Beaumont-de-Pertuis
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Apt
Intercommunalité Communauté territoriale du Sud Luberon
Maire
Mandat
Jacques Natta
2020-2026
Code postal 84120
Code commune 84014
Démographie
Gentilé Beaumontais, Beaumontaises
Population
municipale
1 115 hab. (2021 en évolution de −2,36 % par rapport à 2015[1])
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 44′ 18″ nord, 5° 41′ 21″ est
Altitude Min. 230 m
Max. 602 m
Superficie 56,07 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pertuis
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Beaumont-de-Pertuis
Liens
Site web https://beaumontdepertuis.fr/

Beaumont-de-Pertuis[2] est une commune française, située respectivement dans le canton de Pertuis, l'arrondissement d'Apt, le département de Vaucluse en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Beaumontais(es)[3] (en langue d'oc : Béu-mountès le plus souvent, voire Béu-mounten[4]).

Le site de Beaumont est habité depuis la préhistoire même si le noyau principal d'habitation s'est déplacé vers le sud aux alentours de l'an mil. La commune s'est autrefois appelée Beaumont-d'Apt[5] avant de prendre son nom actuel. Beaumont est aujourd'hui un village dynamique par sa croissance démographique et l'engagement de ses habitants[6]. Le village a mis l'accent sur le développement durable[7] pour préserver son patrimoine historique[8] et géographique[9].

Géographie

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Le village est situé entre Pertuis et Manosque, au sud-est du massif du Luberon. La superficie de la commune est de 54,03 km2 (soit 5 403,84 ha).

La carte de Cassini : Beaumont est au sud-est de cette portion de la carte (sur la pliure).
Communes limitrophes de Beaumont-de-Pertuis
La Bastide-des-Jourdans Pierrevert
Alpes-de-Haute-Provence
Corbières
Alpes-de-Haute-Provence
Grambois Beaumont-de-Pertuis Vinon-sur-Verdon
Var
Mirabeau Saint-Paul-lez-Durance

Situation, relief et géologie

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Beaumont de Pertuis est située à l'extrême sud-est du département de Vaucluse et du massif du Luberon. C'est une commune étendue qui jouxte les départements des Alpes-de-Haute-Provence, du Var, et des Bouches-du-Rhône. Limitée naturellement au sud et à l'est par la Durance (affluent du Rhône), puis par le torrent de l'Aillade et au nord celui de Corbières, la commune voit ses marches vraiment artificielles vers le nord-ouest et l'ouest, c'est-à-dire du côté du département auquel elle appartient. On distingue trois ensembles naturels :

  • la plaine de la Durance, orientée NNE-SSW, de 260 à 230 m d'altitude qui brusquement quitte son orientation nord pour se diriger vers l'ouest avant de franchir le défilé (clue) de Mirabeau. Cet axe correspond au grand système faillé dit de Durance. Géologiquement, on y trouve des terrains alluvionnaires récents, ainsi que les épaisses terrasses alluviales pliocènes du quartier les Plaines s'élevant à plus de 400 mètres.
  • la vallée du village (perché) qui est au milieu d'un axe géologique à peu près parallèle à l'ensemble précédent, mais plus à l'ouest. Ces terrains sableux (très répandus dans le bassin voisin de la vallée d'Aigues) se sont constitués au fond de la mer miocène lors de la formation des Alpes (-23,5 à -5,3 Ma).
  • les collines sont de deux sortes. À l'ouest du village, selon un axe est-ouest qui correspond à celui de la faille de Cucuron, on trouve de puissants calcaires lithographiques (à faciès tithonique) qui culminent à 598 mètres d'altitude près du Collet Pointu. Ils datent du jurassique supérieur (-140 à -130 Ma). Ces terrains imposants très faillés sont les plus anciens du massif du Luberon (fin jurassique et début crétacé). Au nord-est et en amont de la vallée du village, on trouve un bloc (en forme d'arc de cercle) de collines ressemblant aux précédentes, mais d'âge plus récent crétacé (coteaux de l'Auvière, Chabinse, plan Debrou, Coste Capeou). Au nord, dans les quartiers de l'Arnaude, Porchère, Saint-Martin, le Seuil, se trouvent des terrains d'âge oligocène, qui donnent des collines plus douces avec des terrains marneux « marnes de Viens » datant du Stampien supérieur (-25 Ma).

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 719 mm, avec 6 jours de précipitations en janvier et 3 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Bastide des Jourdans », sur la commune de La Bastide-des-Jourdans à 7 km à vol d'oiseau[12], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 698,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,4 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −12,3 °C, atteinte le [Note 1],[13],[14].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[15]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Hydrographie

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Du point de vue hydrographique, la commune a trois bassins de réception commandés par la Durance, qui forme une limite naturelle à l'est. Le plus étendu de ces bassins est celui du « torrent » du Saint-Marcel (longueur environ 10 km) qui prend sa source près de la ferme de l'Arnaude (420 mètres) et se jette dans la Durance à 230 mètres d'altitude, après avoir été renforcé par de nombreux cours d'eau dont le principal est celui du Saint-Laurent (confluence en dessous du village). À l'ouest, vers Grambois, les rares ruisseaux descendent vers la vallée de l'Eze (la Tour d'Aigues, Pertuis, puis la Durance). À l'est, plusieurs courts « torrents » se jettent directement dans la Durance (l'Aillade, Bourguet, Loubière, Saint-Légier). Au nord, la limite de la commune est le torrent de Corbières un peu plus important que le groupe précédent. Aucun cours d'eau ne coule toute l'année, et les désignations locales de torrent, vallon, combe et ravin sont précises.

Milieux naturels et biodiversité

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Situation générale

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Les milieux naturels occupent 73 % de la superficie de la commune. La faune et flore de la commune de Beaumont sont jugées riches par le parc naturel du Luberon qui a souligné l'intérêt du patrimoine naturel beaumontais dans l'Atlas du Parc du Luberon[17].

Cadre réglementaire

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La commune compte plusieurs « zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique » (ou ZNIEFF terrestres)[18]:

Types de règlementation Zones concernées
ZNIEFF de type « I » 2 zones sont concernées : confluence Durance-Verdon[19] et Basse Durance[20]
ZNIEFF de type « II » (le plus important !) 3 zones sont concernées : le Rocher de Saint-Eucher[21], Plaine[22], Basse Durance[23].
Un arrêté préfectoral du 25/04/1990. Il vise la protection des grands rapaces du Luberon et concerne toute la commune.

Le parc du Luberon favorise aussi l'élevage ovin[24].

Richesse de la flore et de la faune

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Au niveau de la flore, retenons l'exceptionnelle richesse en plantes messicoles (les espèces rarissimes sont nombreuses) entre les fermes de la Ringuière à l'ouest et Porchière à l'est. De même, de nouvelles espèces ont été découvertes et sont présentes aussi dans ce secteur (exemples : gui du genévrier Arceuthobium oxycedri découvert par Bernard Girerd[25], Ziziphora capitata qui est toute nouvelle pour la France).

Le biotope est lié à la Durance, notamment du fait d'une ripisylve ancienne, originale et étendue, des étendues de galets, lônes et marais qui permettent la nidification de nombreux oiseaux (exemple : le héron pourpre Ardea purpurea) ou l'hivernage (exemple : le grand cormoran Phalacrocorax carbo). Les lacs de Beaumont sont consécutifs à la création de petits barrages EDF. L'endroit est aussi une importante voie de migration[26] pour les oiseaux (exemple le plus visible : la cigogne noire Ciconia nigra).

On peut noter aussi une allée remarquable de mûriers blancs à l'entrée nord du village[27].

Au , Beaumont-de-Pertuis est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[28]. Elle est située hors unité urbaine[29]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[29]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[30],[31].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,3 %), zones agricoles hétérogènes (14,9 %), terres arables (10,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,4 %), cultures permanentes (6,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,7 %), eaux continentales[Note 3] (1,5 %), zones urbanisées (0,8 %), prairies (0,5 %)[32]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts

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Beaumont compte de nombreux lieux-dits :

les Beaumettes, Capitaine, Saint-Laurent, Saint-Gervais, la Pourraque, Cadode, la Bastide Neuve ou la Neuve, Villebonne[33], la Ringuière, Carabelle, l'Arnaude, les Rourets, l'Escarenne, les Retournades, les Robiniers, la Combe, les Escaravillons, LlEspagnol, le Seuil, le Moulin à Vent, Silvabelle, la Pomme d'Or, Picfirmin (appelé localement Pifarny), Saint-Martin, le Cafeton, Federy, Decory, Toullet, la Tour d'Oriol, Bartaud, les Plaines, le Plan de Beaumont, Négréoux[34].

Voies de communication et transports

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Voies routières

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Situé dans un contrefort du grand axe durancien (Avignon-les Alpes-Italie du Nord), et à mi-distance de Pertuis et Manosque, le village compte plusieurs petites voies d'accès[35] :

  1. Depuis les grandes villes du Sud (Aix-en-Provence, Marseille) et en passant par le pont de Mirabeau, la D 996 passe à cinq kilomètres à l'est du village et l'accès au village se fait par une route qui remonte la vallée du Saint-Marcel. Un pont de chemin de fer limite la hauteur des véhicules à 3,80 mètres.
  2. Au nord, depuis Sainte-Tulle et Manosque (19 km), un accès étroit et sinueux sur cinq kilomètres, passant le col des Robiniers, débute aussi de la même ancienne route nationale 96.
  3. Par la route départementale 973 depuis le sud-sud ouest par Mirabeau, en venant de Pertuis ou Avignon, la route étroite et sinueuse passe le col des Campanettes.
  4. À l'ouest, la D 42 relie Beaumont de
  5. Pertuis à la vallée d'Aigues (La Bastide-des-Jourdans, Grambois, La Tour-d'Aigues) par le col de La Ringuière.
  6. Au nord, la petite D 122 qui conduit vers Pierrevert constitue une voie peu fréquentée, qui dessert surtout les fermes avoisinantes.

Aucun contact direct n'est possible avec les communes limitrophes par delà la Durance (Vinon-sur-Verdon dans le Var, Saint-Paul-lès-Durance dans les Bouches-du-Rhône) car le pont, sur le barrage EDF, est exclusivement réservé aux travailleurs du CEA de Cadarache. Pour les mêmes raisons, il n'y a pas d'accès à l'autoroute A51 proche (sortie Saint-Paul-lès-Durance).

Services autocars

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Lignes départementales
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Le village est desservi par 1 ligne départementale[36]:

Ligne Tracé
17.3 Beaumont-de-Pertuis ↔ Pertuis

Transport ferroviaire

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Le trafic ferroviaire est possible par les gares les plus proches de Pertuis et de Manosque à environ 20 kilomètres[37].

Risques majeurs

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Risque sismique

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  • Tableau des tremblements de terre remarquables.
Année Description des dégâts Éventuelle évaluation de l'intensité Épicentre
1509 Dégâts inconnus évaluation impossible inconnu
5 août 1708 dégâts causés à l'église évaluation impossible Manosque
19 mars 1812 Morts, maisons écroulées, les habitants doivent vivre à l'extérieur du village dans des abris de fortune… 7-8 Beaumont-de-Pertuis
1909 Dommages causés aux édifices publics et privés 6,2 Lambesc
1994 Les secousses sont ressenties par les habitants, fissures faible Beaumont-de-Pertuis et environs

L’histoire de Beaumont a été marquée par plusieurs tremblements de terre importants : le premier en 1509 est assez mal connu, le deuxième en 1708 (auquel il faut ajouter une probable « réplique » en 1709) est mieux documenté, l'épicentre du séisme ayant été Manosque. Grégory Quenet a consacré une large part à cet événement dans son livre Les Tremblements de terre aux XVIIe et XVIIIe siècles[38]. La naissance d'un risque paru en 2005 aux éditions Champ Vallon.

Le XIXe siècle fut particulièrement fourni en séismes. Il y en eut trois importants. Le premier, en 1812[39] est le plus important, le second en 1838, et le troisième le .

Le séisme de Lambesc en 1909 est ressenti à Beaumont[40]. Plus récemment, en 1993 et 1994, de nombreuses secousses sans conséquence ont été ressenties dans la vallée de la Durance[41]. Le premier endroit où le phénomène a été perceptible a été Beaumont le .

En 2002, une expertise d'une association archéologique a vu le jour[42].

Les séquelles du tremblement de 1812
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Le séisme du 19 mars 1812 à minuit est d'une violence inouïe[43]. Le tremblement de terre a eu une grande amplitude[44] et touche cruellement les habitants. Jules Courtet, dans son Dictionnaire du Vaucluse, narre : À minuit et demi, une grande détonation se fit entendre à côté de la Durance et fut suivie d'une forte commotion et de balancements de l'est à l'ouest. Une nouvelle secousse eut lieu deux heures après. La corniche du clocher et plusieurs maisons s'écroulèrent : la population entière bivouaqua dans les champs sous des baraques. Ces secousses se renouvelèrent, presque chaque semaine, à Beaumont jusqu'au mois de septembre. Il est suivi de 75 répliques[45]. Beaumont-de-Pertuis a été marquée par ce séisme, des fissures sur les monuments publics comme l'église Saint-Jean-Baptiste sont toujours visibles.

La première référence concernant Beaumont apparaît en 1079 dans le cartulaire de l'abbaye Saint-Victor de Marseille sous le vocable de bellum montem mias aussi Bellimontis. Le terme désigne le village sur une hauteur. Baùmoun en Provençal signifie aussi la grotte[46] et rappelle par ce jeu de mots, la présence de la grotte d'Eucher. En langue d'oc, le nom de la commune est Béu-mount de Pertus en graphie moderne ou Bèumont de Pertús en graphie classique.

Préhistoire et Antiquité

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En l’absence de fouilles archéologiques, seules des monnaies ou des débris d’amphores trouvées incidemment dans le sol nous renseignent sur l’existence d’un groupement humain av. J.-C. Ce groupement n’est pas encore celui de Beaumont, car il n'est pas situé dans l'actuel village, mais dans sa limite communale actuelle, sur la colline en face du village[47]. En définitive, on ne peut que s’en remettre à l’histoire de la Méditerranée et la comparer avec l’histoire du proto-Beaumont et constater que le schéma du passage de la période antique à la période médiévale accompagné par un changement de lieu d'habitat et d'un encastellamento correspond à celui du village[48].

La première source écrite date du Ve siècle : ce lieu, appelé alors « Mont Mars », faisait partie des domaines d’Eucher, sénateur de la Narbonnaise. Eucher, qui devient archevêque de Lyon en 435, écrivit lors de son intronisation à sa fille : « Si ergo tibi non displicet, coman capitis mei tondere decrevi et vitam ducere solitariam in specu, quam juxta voluntatem mea Dominus ostendit, sitam in territorio aquensi in agro nostro, quem Montem Martium appelamus, fluvio Duranciæ immientem »[49].

Au Mont de Mars fut substitué Bellus mons. Cette dénomination est devenue d’usage courant en 1084, quand le pontife Grégoire VII remet par bulle le prieuré de Beauvoir à l'abbaye Saint-Victor de Marseille[50]. La chapelle de Notre-Dame de Villevieille (Villa Veteris) situe encore l’emplacement du village primitif. Le village fut un temps dénommé Beaumont-les-Nobles[51].

En 1079, apparaît le nom de Bellum Montem, le village fortifié ou le castrum car comme le précise Jean-Pierre Muret, « sans prétendre faire figure de place forte, Beaumont peut passer pour le type même du castrum médiéval au plan elliptique, centré sur la résidence seigneuriale et sur l’église. ».

En 1178, Bertrand de Forcalquier qui prépare son départ pour les croisades, cède une partie de ce fief aux hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Quelques années plus tard, en 1199, par une charte, Gérard de Beaumont vend sa part pour 4 000 sous guillermins à Guillaume de Sabran, le nouveau comte de Forcalquier[52]. Il lui octroie une partie du château et de la seigneurie de Beaumont (phénomène du co-seigneuriage).

Le 29 juin 1220, les accords de Meyrargues sont signés entre Guillaume de Sabran et Raymond Bérenger IV de Provence, au sujet du comté de Forcalquier qu'ils se disputaient. Le Sud du comté de Forcalquier est attribué à Guillaume de Sabran, de la Durance à Forcalquier non-incluse ; le Nord jusqu'au Buëch allant à Raimond Bérenger. Beaumont constitua une enclave attribuée à Raymond Bérenger[53].

Les comtes de Forcalquier continuent ensuite de s’implanter autour de Pertuis en achetant les droits seigneuriaux des Villars en 1287.

Les bénédictins de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon possèdent à Beaumont le prieuré de Saint-Gervais, ainsi que deux autres églises rurales du XIIe au XVe siècle[54].

Durant cette période, le village se signale par l’abondance de fondations religieuses sur son territoire[55] : Notre-Dame-de-Villevieille, Saint-Laurent, Saint-Martin, Saint-Eucher, Saint-Gervais, Saint-Marcel, Notre-Dame de Beauvoir, Saint-Romain. Une décennie plus tard, une partie de la seigneurie est inféodée au Cornut pendant que l'autre partie revient à la famille de Beaumont[56]. Ses fils Bertrand et Pierre Cornut, en 1285, passent un acte d’habitation pour repeupler le village. Mais deux ans plus tard, le , ils cèdent cette seigneurie et celle de Mirabeau à Charles II de Provence, roi de Naples, contre ses terres de Limans.

En 1345, la seigneurie semble encore peu peuplée puisque le co-seigneur Guillaume Jourdan pour la rentabiliser cède sur son territoire des droits de pâture à l’abbaye de Valsaintes, actuellement dans les Alpes-de-Haute-Provence.

La seconde moitié du XIVe siècle est une période troublée par les ravages causés par les épidémies[57], la guerre et les compagnies de gens d’armes qui menacent les villages et demandent des rançons importantes. Les remparts du « premier Beaumont », celui du XIe siècle sont désormais trop petits pour tenter de protéger les habitants et on assiste à la construction d'une nouvelle enceinte[58]. Ces remparts existent en partie aujourd'hui (voir partie Lieux et monuments).

Au XVe siècle, le roi René, comte de Provence, inféode ce fief aux Bolliers qui le vendent aux Vaesc qui, à leur tour, le cèdent à la famille d’Agoult.

Temps modernes

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Stèle du parachutiste mort à Beaumont-de-Pertuis (vallon de Christol, été 2007).
Monument à la mémoire du docteur Schléma Medvedowski (1891-1944), assassiné par la Milice française.
Inscription du monument pour le souvenir du docteur Schléma Medvedowski.

Le XVIe siècle commence par un catastrophique tremblement de terre, mais il est suivi d'une période de reconquête démographique sous la direction politique des d’Arlatan puis de Jean-Louis-Nicolas de Bouliers en 1545 qui vend une petite partie de son fief à Thomas Riquetti, seigneur de Mirabeau). En 1541, la couronne de France instaure la viguerie d'Apt et Beaumont fait partie des quarante-quatre « communautés villageoises » qui la composent.

Les guerres de Religion entre protestants et catholiques touchent le Luberon avec une grande intensité. L'épisode le plus sanglant est la destruction de Mérindol le 18 avril 1545. Beaumont traverse aussi difficilement cette période puisqu’en 1589, le village qui est devenu par la force un bastion de la Ligue catholique, est pris par La Valette qui fait pendre vingt hommes. L'épisode se déroule pendant ce que les historiens appellent la huitième guerre de Religion (entre 1585 et 1598). En 1585, le sieur de Saint-André, un parent de Jacques d'Albon de Saint-André, occupe le village avec 400 hommes. Quatre ans plus tard, en juin 1589, la Valette entame un siège du village et le bombarde avec cinq pièces d'artillerie. Le village se rend le 17 juin 1589 puis est mis à sac et un feu prend ; vingt Beaumontais sont pendus.

1708, deuxième important tremblement de terre qui endommagera l'église paroissiale[59] (tout comme un certain nombre d'entre elles aux alentours) mais aussi moulins, fontaines et fours. À cela s'ajoute un hiver rude[60] qui détruira une grande partie des oliviers. Les travaux ayant été reportés, l'église s'effondre en 1709[61].

En 1713, Beaumont est érigé en comté pour Jean Antoine Riquetti de Mirabeau[62]. Après la Révolution, Apt entre dans le département français du Vaucluse et entraîne dans son sillage le village.

Époque contemporaine

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La première grande guerre du XXe siècle touche la petite cité. Les Beaumontais sont en deuil (voir la partie sur les « symboles républicains »). Ces années marquent le commencement de l'« exode rural » qui s'accroît surtout à partir de la fin des années 1950, période où l’accroissement annuel moyen maximum de la productivité agricole dans le pays est la plus élevée. Pourtant, cet exode s'arrête assez tôt à Beaumont en raison de la proximité d'un centre de recherche nucléaire et de l'attrait du Luberon (voir partie « Population totale »).

Le village vit des tensions importantes durant la Seconde Guerre mondiale. La stèle commémorative d'un parachutiste rappelle que le village abrite alors un foyer de résistance armée. Le maire du village, Félix Faury est assassiné le 3 mai 1944.

Linguistique historique : la langue d'oc à Béumount

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De nombreuses personnes, notamment âgées parlent la langue d'oc. Elles s'expriment essentiellement en dialecte maritime (de la mar) mais avec une grande influence du Gavot et du Rhodanien. La Grammaire provençale de Guy Martin et Bernard Moulin[63] reproduit 25 cartes de la Provence où ils placent les limites des différentes manières de prononcer la langue d'oc. Les auteurs utilisent une graphie unifiée, il ne s'agit que de prononciation. Dans les faits les Beaumontais comme les autres Provençaux utilisent majoritairement la graphie mistralienne pour écrire.

carte ancienne de la fontaine du « Cours ».

Quelques exemples du parler Beaumontais[64] :

  • « Ca » est prononcé [ka]. Exemple : la casado (maisonnée) o la caseto (la maisonnette).
  • Prononciation des d intervocaliques (pas d'amuïsement) : l'annado (l'année).
  • Le suffixe « ion » se prononcent « ien »[65].

Les Beaumontais prononcent avec une grande régularité les « s » finaux y compris en Français. Ainsi le « s » du « cours Emile-Pardé » est toujours prononcé.

Politique et administration

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Tendances politiques

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Façade de la mairie de Beaumont-de-Pertuis.
Avant la mairie, il y avait un hôtel du nom de « Châlet » (derrière le monument aux morts)

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1876        
1910?? 1920 Emile Alamelle ... ...
1919?? ... Guilheaume ... ...
... 1944 Félix Faury ... mort assassiné
1944 1946 Eric Auquier ... période intérimaire
1946 mars 1971 Gaston Brémond SFIO
ou apparenté
...
mars 1971 mars 1983 Charles Avazeri    
mars 1983 mars 2014 Claude Bergé-Laval SE professeur dans le secondaire
mars 2014 En cours Jacques Natta DVG  

Claude Bergé-Laval a été réélu en 2008[66] au premier conseil municipal après les élections du 9 mars où sa liste était la seule en lice[67].

Autres élections

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Au référendum européen sur le traité de Maastricht (scrutin du ), sur 595 inscrits, 478 ont voté, ce qui représente une participation de 80,34 % du total, soit une abstention de 19,66 %. Il y a eu une victoire du non avec 248 voix (53,10 %) contre 219 voix (46,90 %) prononcées oui et 11 (2,30 %) de votes blancs ou nuls[68].

Au référendum sur la constitution européenne (scrutin du ), sur 741 inscrits, 574 ont voté, ce qui représente une participation de 77,46 % du total, soit une abstention de 22,54 %. Il y a eu une victoire du contre avec 386 voix (67,96 %), 182 voix (32,04 %) s’étant prononcées pour et 6 (1,05 %) étant des votes blancs ou nuls[69].

Aux élections présidentielles françaises de 2007, Nicolas Sarkozy (UMP) et Ségolène Royal (PS) ont obtenu le plus grand nombre de suffrages au premier tour. Bien que Nicolas Sarkozy ait obtenu à Beaumont-de-Pertuis un score (26,7 %[70]) inférieur à sa moyenne départementale (32,7 %[71]) et nationale (31,2 %), il devance au second tour la candidate socialiste en obtenant 369 voix (56,94 % des suffrages exprimés).

Aux élections législatives de juin 2007, les électeurs de la commune, qui fait partie de la deuxième circonscription de Vaucluse, n'ont contribué à faire élire Jean-Claude Bouchet (UMP) que pour 221 voix soit 45,01 % des voix contre 55,6 % à l’échelle de la circonscription, donnant majorité au socialiste Jean-Louis Joseph pour 270 soit 54,99 %[72].

Environnement

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Collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et protection et mise en valeur de l'environnement dans le cadre de la communauté de communes Luberon-Durance.

La commune fait partie du syndicat intercommunal à vocations multiples (SIVOM) Durance-Luberon qui est un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) qui regroupe 21 communes des 23 communes (Lourmarin et Vaugines n'en font pas partie) des deux cantons de Pertuis et de Cadenet a pour compétence la distribution de l'eau et l'assainissement. Il a été créé en 1989 par transformation du syndicat intercommunal créé en 1946 mais qui n'avait comme compétence que la distribution de l'eau. Il comprend 42 membres (deux par commune). Son président est Maurice Lovisolo (vice-président du conseil général de Vaucluse)[73]. Le prix de l'assainissement est variable dans chaque commune (à cause de la surtaxe communale) alors que celui de l'eau est identique[74].

Budget et fiscalité

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Les opérations budgétaires sont réparties entre le fonctionnement et l'investissement.

- Les dépenses de fonctionnement regroupent toutes les opérations concernant le « fonctionnement » des services municipaux. Ces dépenses sont en théorie « les émoluments du personnel », les « achats de fournitures et de services », les « subventions », les « frais financiers » (c'est-à-dire l’intérêt de la dette - ce qui n'est pas le cas à Beaumont). Les recettes de fonctionnement sont les recettes fiscales et les dotations versées par l’État et les collectivités.

- L’investissement regroupe « toutes les actions qui accroissent ou diminuent la valeur du capital ». Les dépenses d’investissement sont par exemple des acquisitions ou des travaux ou encore le remboursement de la dette si elle existe. Les recettes d’investissements sont l’épargne brute dégagée en fonctionnement, les subventions d’équipement reçues, le produit des emprunts.

Dans le budget d'une commune, les recettes de fonctionnement sont normalement supérieures aux dépenses de fonctionnement. Une épargne brute est ainsi dégagée pour financer les investissements.

  • Les recettes de la commune en 2007 ont été de 962 453 euros pour des dépenses globales de 901 852 euros[75]. Les dépenses de fonctionnement pour 2008 sont évaluées prévisionnellement à 1 092 613, 17 euros.
  • Les trois taxes qui sont votées par le conseil municipal sont les suivantes : la « taxe d’habitation », les taxes foncières sur « les propriétés foncières bâties » et « les propriétés foncières non bâties ».
L'imposition des ménages et des entreprises à Beaumont-de-Pertuis en 2009[76]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 6,10 % 0,19 % 7,55 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 11,02 % 0,25 % 10,20 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 25,46 % 0,25 % 28,96 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 00,00 % 20,36 % 13,00 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[77]).

Intercommunalité

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Beaumont-de-Pertuis fait partie depuis 2000[78] de la communauté de communes Luberon-Durance (CCLD) qui compte treize communes.

La commune est par ailleurs adhérente du « syndicat mixte ITER Vaucluse », du Sieceutom (« syndicat mixte intercommunautaire pour l'étude, la construction et l'exploitation d'unités de traitement des ordures ménagères de la région de Cavaillon ») ainsi que du SCOT du sud Luberon (« syndicat mixte pour la création et le suivi du schéma de cohérence territoriale »).

La commune a adhéré à la charte du parc Naturel Régional du Luberon.

11 juillet 1993 à Farnese, discours du maire de Beaumont lors de la première manifestation de jumelage.

La commune de Beaumont-de-Pertuis est jumelée depuis 1993 avec la commune italienne de Farnèse. Ce jumelage s'est accompagné de nombreuses activités et festivités qui ont été récompensées en 2004 par l'obtention lors des Prix de l’Europe, du « diplôme européen » attribué par le Conseil de l'Europe aux communes les plus méritantes[79].

La mémoire du président italien du comité de jumelage, Pierre-Charles Anziani, a été honorée le 14 juillet 2008 par le baptême de la terrasse en contrebas de la place neuve « Terrasse Pierre-Charles-Anziani[80] ».

Parmi les activités farneso-beaumontaises, on peut citer le rallye cyclotouriste Beaumont-Farnèse qui consiste pour les habitants qui le souhaitent à parcourir les 800 kilomètres[81] entre les deux villages.

Population et société

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Démographie

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Population beaumontaise totale

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Le recensement de 1826, qui ne serait qu'une réactualisation de celui de 1821, n'a pas été retenu.
Le recensement de 1871 a été, pour cause de guerre, repoussé à l'année 1872.
Le recensement de 1941, réalisé selon des instructions différentes, ne peut être qualifié de recensement général, et n'a donné lieu à aucune publication officielle.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[82]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[83].

En 2021, la commune comptait 1 115 habitants[Note 4], en évolution de −2,36 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9701 0461 1021 0921 0471 1261 1191 1321 126
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1561 0521 042935885851743730756
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
742661600562549535537502486
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
4926316016587889349941 0011 031
2014 2019 2021 - - - - - -
1 1461 1341 115------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[84] puis Insee à partir de 2006[85].)
Histogramme de l'évolution démographique

Nous observons un pic de population au milieu du XIXe siècle, puis une décroissance jusqu'aux années 1960. Le renouveau régulier constaté après cette époque est lié à l'implantation et le développement du site d'études nucléaire CEA de Cadarache situé à l'est de la commune de l'autre côté de la Durance. En effet, à cette période, il a été construit deux lotissements importants aux lieux-dits Capitaine (le Beau Logis) et la Colline pour les besoins des familles de travailleurs du nucléaire.

  • Taux d'évolution annuel moyen : + 1,3 %
  • Projection de la population en 2010 : 1 110
  • Densité en 2007 : 18/km².

Répartition

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  • Le village compte un peu plus d'hommes que de femmes (50,7 % contre 49,3 %). 5,9 % des Beaumontais sont étudiants contre 24,3 % à la retraite. Le taux de chômage est de 13,3 %, ce qui est la moyenne régionale.
  • Répartition par tranches d'âges en 1999 :
Tranches d'âge Pourcentage
0-19 ans 25,40 %
20-39 ans 22,90 %
40-59 ans 26,40 %
60-74 ans 17,90 %
>75 ans 7,40 %
Total 100 %

Remarque : 79,4 % de la population française a moins de 60 ans contre 74,7 % à Beaumont-de-Pertuis. Les habitants de Beaumont-de-Pertuis se répartissent presque conformément à la moyenne nationale : ils ne sont donc ni plus âgés, ni plus jeunes.

Généralité et actualité

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Champ d'oliviers au vallon de Christol (été 2006).

Il y a 86 établissements (groupements de personnes qui travaillent dans le langage INSEE). 39 travaillent dans le tertiaire (45,35 %), 32 dans l'agriculture (37,21 %), 9 dans le bâtiment (10,47 %) et 6 dans l'industrie (6,98 %) (source INSEE SIRENE). Au nord-est de la commune, il faut souligner l'usine hydro-électrique de Cadarache avec son barrage sur la Durance et son bassin d'éclusée pour le canal E.D.F de Provence. La présence de l'International Thermonuclear Experimental Reactor (ITER) à Cadarache change en profondeur le tissu économique des communes avoisinantes dont celle de Beaumont-de-Pertuis. Il est prévu qu'ITER emploie environ 10 000 personnes dont 600 ingénieurs et techniciens ainsi que 400 scientifiques[86].

Agriculture

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Au XIXe siècle, la commune était renommée pour ses olives et ses céréales.

La surface agricole utile est de 1 354 ha environ vers 1999 (soit 25 % de la commune) mais la surface agricole diminue.

La production viticole s'inscrit dans le cadre l'A.O.C. côtes-du-luberon. Parmi les exploitants, on peut citer le « domaine Auquier », le domaine de « Château Clapier »[87]. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label Vin de pays d'Aigues[88].

Parmi les produits du terroir, on peut citer : les raisins de table (muscat de Hambourg et Alphonse-lavallée exportés vers Cavaillon), les céréales (blé dur et orge surtout), le colza, les melons de Cavaillon, le lavandin, les olives et l'huile d'olive, le tournesol, le sainfoin, la luzerne, les truffes, l'osiericulture[89], les fromages de chèvre, le maïs et la pomme de terre seulement dans la plaine de Durance.

Pomme de terre

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En 2008, est créée la confrérie de la pomme de terre de Pertuis[90] et le la pomme de terre de pertuis devient la marque[91] d'une pomme de terre cultivée dans les cantons de Pertuis, Cadenet, Lambesc, Peyrolles.

Il semble que cette pomme de terre soit appréciée pour sa valeur gustative et sa belle tenue au niveau de la conservation et qu'elle possède une typicité liée au terroir sableux-limoneux très favorable de la plaine de la Durance. Cette pomme de terre à chair jaune est issue des variétés les plus cultivées comme la Monalisa et la Samba. Elle n'est pas lavée après la récolte, ce qui en favorise la conservation. Elle est conditionnée dans des sacs portant le logo officiel de la « Pomme de terre de Pertuis ».

La route gourmande de la pomme de terre de Pertuis parcourt tout le bassin de production de la pomme de terre de Pertuis : le Pays d'Aix-en-Provence, le Luberon et la vallée de la Durance[92].

La chèvre du Rove, qui est une chèvre traditionnelle de Provence, a été réintroduite dans la commune. Cet élevage est conduit dans la tradition du pastoralisme, les bêtes sont gardées en colline quotidiennement, alimentation 100 % naturelle de la garrigue et traite à la main, fabrication de fromage de chèvre au lait cru[93].

Beaumont est située à l'intérieur du parc naturel régional du Luberon, secteur Luberon-sud où le tourisme joue un rôle important. Randonneurs et cyclistes font de Beaumont un point de départ pour leurs randonnées, car il y a le sentier GR 9. Des randonnées équestres sont organisées par le poney-club local.

Présence d'un camping sur aire naturelle. Lacs de pêche[94] comme celui de l'Aillade[95].

Le patrimoine beaumontais

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Blason de Beaumont-de-Pertuis

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

Blason d'azur à la fleur de lys d'or, entrelacée avec la lettre B capitale du même.

Des murailles peuvent être placées sur le blason pour rappeler que le village en est doté.

Monument aux morts de Beaumont-de-Pertuis (été 2006).

Le monument aux morts, symbole républicain de la commune

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  • D'autres symboles représentent le village, notamment le monument aux morts pour la France car chacun de ces monuments est unique.

Jean Giroud, Raymond et Marise Michel[96] retracent toute l’histoire du monument de Beaumont d’Apt. Le monument coûte 9 200 francs et, comme tous les monuments aux morts, est payé par souscription auprès des habitants (le phénomène sans précédent[97] de la commémoration de la Première Guerre mondiale est initié par les citoyens).

Pour payer le monument et son transport, les démobilisés donnent chacun 10 francs, un bal (après « une cérémonie avec appel aux morts au cimetière ») été organisé en août 1919, les petites filles de l’école de Beaumont donnent 19 francs, une subvention de 2 000 francs est allouée par la mairie, le reste est couvert par une souscription publique (soit la majeure partie du budget) et l’État donne seulement 360 francs (somme versée au prorata des disparus : 33 Beaumontais sont morts, ce qui est lourd en comparaison d’autres villages qui ne reçoivent d’ailleurs aucune aide étatique). En parallèle à la collecte de fonds, le maire Alamelle décide de créer une commission chargée de recueillir l’avis des Beaumontais et c’est M. Brémond qui en prend la tête. Les Beaumontais choisissent la place Neuve pour accueillir le monument qui est demandé sobre et sans référence cultuelle. En effet, si on compare le monument avec ceux des autres communes du Vaucluse, on s’aperçoit que la plus grande partie des autres villages ont opté pour une absence de statue, une autre partie pour des figures combattantes, d’autres ont choisi des allégories laïques –en particulier la figure de la République « Athéna Victorieuse/Niké » ou « Victoire » dotée d’ailes et du glaive- alors que seulement deux villages vauclusiens – Mazan et Morières-les-Avignon – ont opté pour une représentation chrétienne sous la forme d’une piétà. Trois décorations sont représentées (la Légion d’honneur, la Croix de guerre et la Médaille militaire) et pour conclure, les palmes décorent les initiales « R.F. » (République française).

Le monument est inauguré par le conseil municipal présidé par M. Guilheaume le 11 novembre 1923.

Saint-Eucher, symbole historique de la commune

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La statue et la grotte de Saint-Eucher sont les plus vieux emblèmes du village. La grotte est qualifiée de « célèbre » en 1836[45], preuve qu'elle est l'objet d'un pèlerinage dont l'importance est indéterminée aujourd'hui.

Le patrimoine civil

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  • Les vestiges des remparts médiévaux restent importants tels le portail de Valerne, la place du château ou Barbacane).

Concernant l'état de ces monuments : il faut signaler que la tour Nord est dans un très bon état, car elle a été mise en valeur par la municipalité qui a aménagé une place publique dans les années 2000. À l'inverse, la tour Est surplombe un champ en friche qui empêche de voir sa bonne facture (cf. photographie) alors que dans les années 1970, quand Élisabeth Sauze a pris la photographie qui figure dans l'Inventaie du Patrimoine[98], cette tour Est était remarquable.

- La fontaine du Cours[99].

- Fontaine Basse : située en dessous du village, ce lieu comprend un lavoir couvert.

- Fontaine des Morts.

- Fontaines et lavoirs dans le village.

  • L'habitat dans le village.

L'habitat beaumontais est un habitat groupé occitan typique. Beaucoup de demeures sont crépies aux ocres du Luberon.

Le patrimoine religieux

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La chapelle, placée sous le vocable de saint Eucher, est une simple construction surmontée d'un clocher-arcade. Au-dessus de l'entrée se trouvent le blason de François de Margallet, seigneur de Saint-Paul-lès-Durance et de Saint-Auquille[103], qui la fit édifier ou restaurer en octobre 1648[104]. C'était un lieu de pèlerinage le lundi de la Pentecôte.

La découverte d'une fresque en 2008 éclaire d'un jour nouveau les connaissances sur Notre-Dame de Beauvoir et certains n'hésitent pas à écrire qu'une petite chapelle entre dans l'histoire[105]. Toutefois, on disposait déjà connaissances sur la chapelle :

La chapelle est inventoriée au patrimoine général depuis 1969[106]. L'édifice a été construit dans la deuxième moitié du XIe siècle par les moines de l'abbaye Saint-Victor de Marseille. Des aménagements ont été entrepris dans la première moitié du XIIe siècle, le troisième quart du XVIe siècle, au XVIIIe siècle et au XIXe siècle. Le maître d'œuvre reste inconnu.

Extrait de la notice : historique : Petit établissement religieux fondé avant 1079 ; abandonné au XVe siècle et annexe au XVIe siècle à l'église paroissiale de Beaumont ; chapelle à nef plafonnée et abside en cul-de-four, augmentée en 1555 (inscription) d'une chapelle latérale au sud ; la reconstruction partielle de la nef, de la chapelle latérale sud et la construction de la chapelle latérale nord sont probablement consécutives à l'un des 2 tremblements de terre de 1708 et 1812 description : chapelle à nef unique plafonnée, abside en cul-de-four, et 2 chapelles latérales voûtées en berceau plein-cintre ; petit clocher mur sur l'arc triomphal gros-œuvre : calcaire ; moyen appareil ; moellon ; molasse ; pierre de taille couverture (matériau) : tuile creuse plan : plan allongé étages : 1 vaisseau couvrement : voûte en berceau plein-cintre ; cul-de-four couverture (type) : toit à longs pans

En 2008, lors d'un chantier de restauration, une fresque d'une dimension avoisinant les 60 m² est découverte[107]. Elle représente la vie de Jésus et serait la plus ancienne connue en Provence[105]. L'archéologue François Guyonnet souligne l'importance de cette découverte en raison des destructions ou de la non-conservation des fresques de la même période, notamment celles de l'abbaye Saint-Victor de Marseille[108].

Le , la chapelle sort de l'inventaire pour être inscrit au titre des monuments historiques[109], ce qui renforce sa protection.

L'ermitage Sainte-Croix

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Cette chapelle de pèlerinage du XIIIe siècle a été construite au sommet de la colline dominant le village. Cet ermitage a été désaffecté au début du XVIIIe siècle.

Les sept prieurés de Beaumont

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Un prieuré est un établissement autour d'une dépendance foncière d'une abbaye. Les vestiges des prieurés de Beaumont ne sont pas parvenus jusqu'à nous. Jean-Pierre Muret en a très bien étudié les origines dans son ouvrage[110].

  • Le prieuré de Saint-Gervais.
  • Le prieuré de Saint-Laurent.
  • Le prieuré de Saint-Léger.
  • Le prieuré de Notre-Dame de Villevieille.
  • Le prieuré de Saint-Marcel.
  • Le prieuré de Saint-Martin.
  • Le prieuré de Saint-Romain.

Patrimoine environnemental

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  • Les sept lacs sur la Durance (intérêt écologique), qui sont des lacs artificiels créés lors de la construction du barrage hydro-électrique de Cadarache.

Équipements publics et privés

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Enseigne de la bibliothèque de Beaumont (février 2008)

L'école primaire s'appelle Les grands ferrages[111]. Il y a une cantine, un service halte-garderie et un service d'aide aux devoirs. Le collège de référence est le collège Albert-Camus[112]. Les élèves poursuivent ensuite au lycée Val-de-Durance[113] à Pertuis (enseignement général) ou Lycée Alexandre Dumas[114] à Cavaillon soit lycée Alphonse-Benoit[115] à L'Isle-sur-la-Sorgue (enseignements techniques).

La bibliothèque municipale contient des fonds imprimés des XIXe, XXe et XXIe siècles, soit environ 4000 titres (fonds de lecture publique, fonds littéraire, scientifique et historique régional).

Les habitants de Beaumont-de-Pertuis peuvent bénéficier des services d'une petite supérette, d'un tabac - presse, d'un salon de coiffure et de deux bars restaurants.

Il existe deux bascules publiques (pour le pesage des véhicules) au Plan-de-Beaumont et au village, un bureau de poste (ouverture intermittente), et une petite caserne de gendarmerie.

Le réseau internet non dégroupé Adsl a été installé à partir de 2005.

En 2013, la mairie installe des caméras de vidéo-surveillance des rues principales[116].

Les liaisons autocars s'effectuent sur demande (à partir de Pertuis via Mirabeau).

Beaumont a un stade municipal de football avec vestiaires et éclairage, un terrain de tennis municipal, un site de tir à l'arc, une aire de pétanque et un Poney-club.

Les principales associations beaumontaises, en 2009, sont :

Nom de l’association Activités Adresse
Amis de Notre-Dame de Beauvoir Défense du patrimoine. .
Cimes blanches Club pour les personnes du troisième âge. .
Loly Circus[117] Formation dans le domaine des arts visuels. La Loly Circus, Leï Asteben, 84120 B.-de-P.
Arc En Sol[118] Organisateur du Festival Les sons du Lub' .
  • Le journal Vivre à Beaumont.

Le journal de 12 pages paraît six fois dans l'année[119] et les exemplaires sont disponibles sur Internet depuis le numéro de décembre-janvier 2007[120].

  • Associations et tissu commerçant.

Un marché hebdomadaire est organisé le samedi, une bourse aux instruments chaque troisième dimanche de mai[121] et une foire artisanale le jour de la fête des Mères. La fête communale a lieu chaque 3e week-end du mois d'août. De nombreuses associations d'activités et loisirs (chasse[122], danse, tennis, football, activités artistiques, cirque[123], Amis de Notre-Dame de Beauvoir[124], œnologie…) vivent avec la participation des habitants.

  • Pratiques religieuses et spirituelles.

Plusieurs faits sont à noter. Tout d'abord, une messe catholique est organisée un dimanche sur deux dans l'église Saint-Jean-Baptiste et de manière régulière au monastère de la Pourraque. Il n'y a pas de culte protestant ou d'une autre religion. Pour l'anecdote historique, un rosicrucien a été enterré à Beaumont (cf. photographie à droite). En effet, une tombe en forme de pyramide est présente à l'entrée du village comme le sont les tombes rosicruciennes. Les membres de cette société ésotérique se faisaient enterrer dans un temple-montagne qu'ils appelaient « mont-tombe »[125]… Un cyprès a été planté à proximité : c'est un symbole de la mort, car le dieu de la beauté avait changé Cyparissos en cyprès. Le mur qui entoure la pyramide est juste assez haut pour épargner le monument des regards indiscrets.

Personnalités liées à la commune

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Portrait de Mathilde Laigle (crayon).
  • Saint Eucher, issu d'une grande famille gallo-romaine et riche propriétaire en pays d’Aigues, fut sénateur d'Aquæ Sextiæ, puis moine à Lérins, ermite dans le Luberon puis évêque de Lyon de 435 à 449
  • Mathilde Laigle à Beaumont-de-Pertuis : écrivain(e), professeur au Wellesley College (université des États-Unis). Elle a marqué l'histoire des femmes par ses nombreuses publications et est considérée par les spécialistes comme une des premières intellectuelles travaillant à l'université. Elle est l'auteure du premier livre de référence sur Christine de Pisan (1912). Elle a vécu à Beaumont-de-Pertuis, dans la rue appelée aujourd'hui « Partissol » depuis les années 1930 jusqu'à sa mort. Elle est enterrée au cimetière de Beaumont (dans la partie haute du cimetière).
  • Maurice Pardé : géographe et père de la potamologie (science des fleuves). Il épouse une Beaumontaise, Jeanne Alamelle, à Beaumont-de-Pertuis en 1918. Bien qu'il ne réside pas à Beaumont, il y possède une résidence secondaire. Il repose avec son épouse au cimetière de Beaumont.

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Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Bibliographie historique
Fontaine (été 2006).
Quartier du Claus (carte envoyée en 1964).
  • Saint-Eucher, Du mépris du monde, traduction de Mons. A. d’Andilly, 1687. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, (1re éd. 1857), 400 p. (lire en ligne)[126]. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Commission régionale Provence-Alpes-Côte d'Azur / Ministère de la culture et de la communication, Inventaire général des monuments et des richesses de la France, Vaucluse : Pays d'Aigues : cantons Cadenet et Pertuis : texte et illustration, Paris : Imprimerie nationale, 1981, XIII-716 pages (ISBN 978-2-11-080763-2).
  • Elisabeth Sauze et Jean-Pierre Muret, Beaumont-de-Pertuis, Éditions du Luberon », Lauris, 2013 (ISBN 978-2-918736-10-3) | http://editions.luberon.free.fr/ |
Sur les tremblements de terre
  • Grégory Quenet, Les Tremblements de terre aux XVIIe et XVIIIe siècles : La naissance d'un risque, (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Agnès Levret et Alain Rideaud, Traces de séismes historiques sur le bâti ancien en moyenne Durance : Beaumont-de-Pertuis, Rapport du groupe APS (Association pour l'identification et l'étude des pathologies d'origine sismique dans le bâti ancien) (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
Ouvrages littéraires
  • Claudie Bergé-Laval[127], habite à Beaumont et puise dans son environnement naturel ou humain une partie de son inspiration…
  • Claudie Bergé-Laval, Du Sang Dans les Vignes, Saint-Martin-de-La Brasque, Saint-Martin-de-La Brasque, C.L.C., 2003, 240 pages, (ISBN 978-2-84659-020-4, OCLC 470092676).
  • Claudie Bergé-Laval, La malédiction des Ocrées, Beaumont-de-Pertuis, Beaumont-de-Pertuis, le Moulin à paroles, 2005, 252 pages, (ISBN 978-2-916157-00-9, OCLC 470458682).
  • Claudie Bergé-Laval, Rouges collines, Beaumont-de-Pertuis, Beaumont-de-Pertuis, le Moulin à paroles, 2006, 282 pages, (ISBN 978-2-916157-01-6, OCLC 470717752).
Ouvrages touristiques
  • Patrick Ollivier-Elliott, Luberon, carnets d'un voyageur attentif, Edisud, 1991. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Le Petit Futé a mis gratuitement en ligne sa page sur Beaumont-de-Pertuis[128].

Articles connexes

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Liens externes

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Ressources documentaires historiques

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Recensement 2010 », INSEE.
  2. Cet article « Beaumont-de-Pertuis » a été créé conjointement avec une « photothèque » : voir Beaumont-de-Pertuis sur Wikimedia Commons..
  3. Tout est lié
  4. Frédéric Mistral, Gallica. Trésor du Félibrige, page 280 du tome I.
  5. J. Courtet, op. cité.
  6. rubrique sur le site de la commune
  7. Sur le sujet du développement durable : le journal « Vivre à Beaumont » d'octobre-novembre 2008
  8. patrimoine historique
  9. patrimoine rural : parc du Luberon
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  14. « Station Météo-France « La Bastide des Jourdans », sur la commune de La Bastide-des-Jourdans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  16. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  17. Atlas du Parc du Luberon
  18. la base communale de Beaumont-de-Pertuis
  19. ZNIEFF Confluence Durance-Verdon
  20. ZNIEFF Basse Durance
  21. ZNIEFF Rocher de Saint Eucher
  22. ZNIEFF Plaine
  23. ZNIEFF Basse Durance
  24. Article : E. Lécrivain, J.P. Boutonnet, C. Deverre et J. Lasseur, Dynamique de l’élevage ovin et mesure agri-environnementale : Étude de l’opération locale “pelouse sèche” dans le Luberon, ressources.ciheam.org, mis en ligne le 8 mars 2008
  25. En 1978, Bernard Girerd a publié un premier inventaire floristique départemental du Vaucluse (travail issu de sa thèse de doctorat soutenue à l'université à Marseille)
  26. site d'ornithologie qui donne des exemples de migrations passant entre autres à Beaumont
  27. Allée remarquable de mûriers blancs
  28. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  29. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Beaumont-de-Pertuis ».
  30. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  31. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  32. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  33. Inventaire général du patrimoine culturel
  34. Inventaire général du patrimoine culturel
  35. Ces voies d'accès peuvent être repérées grâce à Géoportail IGN ou Carte satellite Google du village
  36. TransVaucluse Fiche horaire ligne 17.3
  37. La gare voisine de Mirabeau a été fermée depuis longtemps.
  38. Quenet2005.
  39. Pour les lecteurs de livres anciens, il est à noter que le fait est rapporté par le journal de l'abbé Marius.
  40. article commémoratif dans la Provence : « Depuis l'an 1500, il y a un tremblement de terre important par siècle en Provence : cela a été le cas à Manosque, à Beaumont-de-Pertuis… Où aura lieu le prochain ? Et surtout, quand ? »
  41. IUFM de Nice
  42. Cf. l'article d'Agnès Levret et Alain Rideaud, Traces de séismes historiques sur le bâti ancien en moyenne Durance : Beaumont-de-Pertuis : APS Rapport de l'Association pour l'identification et l'étude des pathologies d'origine sismique dans le bâti ancien
  43. Chronologie des séismes, geneprovence.com.
  44. Voir Liste des séismes en France
  45. a et b Joseph Marie Quérard, La France littéraire, ou Dictionnaire bibliographique des savants sur Google Livres, vol. 8, Paris, Chez Firmin Didot frères,libraires, , 606 p. (lire en ligne), p. 72.
  46. Qui a donné baumetto à Beaumont
  47. Robert Bailly, Dictionnaire des Communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1985, signale que l'endroit était désert, p. 76.
  48. Édouard Baratier, Histoire de la Provence, Éd. Privat, Toulouse, 1976, p. 37.
  49. C'est une lettre qu'envoya Eucher à sa fille Tullia et que cite J. Courtet : « Si tu ne veux pas me déplaire commence par te tondre la tête et décide de mener une vie de recluse sur nos terres appelées Mont Mars, près de la Durance, car telle est la volonté de Notre Seigneur ».
  50. Il avait dû se substituer à un possible S. Auqueri qui a donné en provençal Sant Auquille (Eucher), nom de lieu encore usité sur la commune au cours du XVIIe siècle.
  51. Cf. J. Courtet, op. cit. Le qualificatif « nobliacum » a traduit « dominicum », titre des cinq saints qui composèrent la famille d’Eucher.
  52. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, B. 299.
  53. Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe – XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 486.
  54. Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », inGuy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 215.
  55. Jean-Pierre Muret et Élisabeth Sauze, Ibid, p. 39 à 76 sur les fondations religieuses.
  56. Jean-Pierre Muret et Élisabeth Sauze, Ibid, p. 13, à partir de la ligne 17 : « La seigneurie de Beaumont se trouve dès cette époque partagée entre plusieurs co-seigneurs (…) : Bertrand, Raimond et Pierre Cornut, dont les descendants sont seigneurs de Beaumont et de Mirabeau jusqu'au XIVe siècle, et Raimond de Beaumont dont le patronyme atteste la noblesse (…). »
  57. Jean-Pierre Muret et Élisabeth Sauze, Ibid, page 13, lignes 9 à 10 : « Les épidémies et les guerres de la seconde moitié du XIVe siècle portent un coup fatal à cette prospérité. »
  58. Jean-Pierre Muret et Élisabeth Sauze, Ibid, page 29 et suivantes : « La première enceinte (…) [ne ceignait] plus les bourgades qui s'étaient édifiées sans protection, au cours des XIIe et XIIIe siècles (…). La construction de la deuxième enceinte n'est pas datée mais remonte vraisemblablement au troisième tiers du XIVe siècle (…) ».
  59. Grégory Quenet, Les tremblements de terre aux XVIIe et XVIIIe siècles - la naissance d'un risque sur Google Livres, Seyssel, Seyssel/Champ-Vallon, , 586 p. (ISBN 978-2-87673-414-2, LCCN 2005418846, lire en ligne), p. 123.
  60. Grégory Quenet, Les tremblements de terre aux XVIIe et XVIIIe siècles - la naissance d'un risque sur Google Livres, Seyssel, Seyssel/Champ-Vallon, , 586 p. (ISBN 978-2-87673-414-2, LCCN 2005418846, lire en ligne), p. 126.
  61. Grégory Quenet, Les tremblements de terre aux XVIIe et XVIIIe siècles - la naissance d'un risque sur Google Livres, Seyssel, Seyssel/Champ-Vallon, , 586 p. (ISBN 978-2-87673-414-2, LCCN 2005418846, lire en ligne), p. 124.
  62. Médiathèque Ceccano, Ms. 5529, f° 308.
  63. Guy Martin et Bernard Moulin, Grammaire provençale et cartes linguistiques, Comitat Sestian d'Estudis Occitans (IEO), C.R.E.O.-Prouvença, Edisud, 1998.
  64. Les termes provençaux sont écrits en graphie mistralienne
  65. Voir Guy Martin et Bernard Moulin, Ibid., carte 8, page 167.
  66. Son bilan sur le site de « Beaumont demain »
  67. résultats et blog beaumontais
  68. Ministère de l’Intérieur - Scrutin du 20 septembre 1992
  69. Ministère de l’Intérieur - Scrutin du 29 mai 2005
  70. résultats à Beaumont-de-Pertuis : élections présidentielles 2007
  71. résultats par départements
  72. Ministère de l’Intérieur - Élections législatives de juin 2007
  73. « Historique du SIVOM », SIVOM Durance-Luberon.
  74. « Prix de l'eau et de l'assainissement au sein du SIVOM », SIVOM Durance-Luberon.
  75. Vivre à Beaumont, juin & juillet 2008.
  76. « Impôts locaux à Beaumont-de-Pertuis », taxes.com.
  77. Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
  78. La CCLD sur le site de la commune
  79. Prix de l'Europe
  80. Voir sur ce sujet « Vivre à Beaumont »
  81. ici le parcours le plus court
  82. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  83. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  84. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  85. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  86. Livret du débat public sur ITER
  87. Château Clapier.
  88. Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
  89. Site de Nicolas Appel
  90. « Site de la confrérie de la pomme de terre de Pertuis », sur lapommedeterredepertuis.fr.
  91. « la pomme de terre de pertuis devient une marque »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Mairie de Pertuis, .
  92. « carte de la route gourmande », sur lapommedeterredepertuis.fr.
  93. http://www.lachevrerit.com
  94. À propos de la pêche aux 7 lacs de Beaumont de Pertuis.
  95. www.provenceguide.com Pêche aménagée
  96. Jean Giroud, Raymond et Marise Michel, Les monuments aux morts de la Grande Guerre, 1914-1918, dans le Vaucluse, L’Isle sur la Sorgues, Scriba, 1991, 352 pages : « Beaumont-de-Pertuis », pages 176-178. Pour en savoir plus, consultez le livre d’Annette Becker, de Ian Burney ou de George L. Moses qui retracent l’histoire des monuments aux morts du XIXe siècle jusqu’à septembre 2001 d’un point de vue européen et américain.
  97. Les morts des guerres napoléoniennes n’en ont jamais eu par exemple mis à part les Invalides à Paris
  98. Jean-Pierre Muret et Élisabeth Sauze, Beaumont, Ibid, page 30
  99. Voir la photothèque sur Wikimedia Commons..
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  103. L'ancienne chapelle de Sant-Auquèri (nom provençal d'Eucher, francisé en Auquille), citée en 1330 et dépendante de l'abbaye bénédictine de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, avait été ruinée.
  104. Robert Bailly, Répertoire des prieurés, chapelles, abbayes du département de Vaucluse, Mémoire de l'Académie de Vaucluse, 1966.
  105. a et b Article d'An1000.org, site spécialisé dans l'Histoire du Moyen Âge : Une petite chapelle entre dans l'histoire.
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  107. Dossier du presse du Conseil Général
  108. Mélodie Testi, Une fresque du XIIe siècle révélée, in La Provence, article publié le dimanche 14 décembre 2008
    Pour de plus amples informations sur les peintures murales murales romanes et gothiques en général : site d'un amateur.
  109. Notice no PA84000064, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  111. Règlement de l'école
  112. « Site du collège Albert Camus », Académique Aix-Marseille, .
  113. « Site du lycée Val de Durance », Académique Aix-Marseille, .
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  116. http://www.beaumontdepertuis.com/2-%20avril%20mai.pdf
  117. site de l'association Loly circus
  118. [1]
  119. Numéros de décembre-janvier, février-mars, avril-mai, juin-juillet, août-septembre, octobre-novembre.
  120. journaux en ligne
  121. Bourse aux instruments
    présentation et photographies
  122. La Diane Beaumontaise
  123. cirque
  124. Jurnal Officiel
  125. Les francs-maçons ont repris ce symbole et il est pour eux soit le temple de l'architecte universel (d'où sa présence au-dessus de la déclaration des droits de l'homme par exemple) ou le delta-équerre de la raison, de la beauté et de la perfection (Grand Orient). Paul Naudon, La Franc-maçonnerie, Paris : Presses universitaires de France, 1999, 127 pages. Daniel Ligou (dir.), Dictionnaire de la franc-maçonnerie, Paris : PUF, 1357 pages.
  126. Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique du département du Vaucluse sur Google Livres.
  127. Claudie BERGE-LAVAL à la librairie Mot-à-mot et Claudie Bergé-Laval sur le site de sa maison d'édition
  128. Le Petit Futé en ligne sur Google.Books