Cadolive

Cadolive
Cadolive
Cadolive depuis l'entrée ouest (côté Saint-Savournin). Au loin le mont du Marseillais à 628 m d'altitude. (2006).
Blason de Cadolive
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Marseille
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Serge Perottino
2020-2026
Code postal 13950
Code commune 13020
Démographie
Gentilé Cadolivain
Population
municipale
2 202 hab. (2021 en évolution de +2,04 % par rapport à 2015)
Densité 527 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 23′ 46″ nord, 5° 32′ 41″ est
Altitude 384 m
Min. 328 (Saint-Joseph) m
Max. 645 (Mont Julien) m
Superficie 4,18 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Marseille-Aix-en-Provence
(banlieue)
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Allauch
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Cadolive
Liens
Site web http://www.mairie-cadolive.fr/

Cadolive est une commune française de 2 124 habitants (2010) située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle se situe à l'extrémité orientale du massif de l'Étoile, entre Peypin et Saint-Savournin.

Géographie

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Pays autour de Cadolive.

La totalité du territoire de la commune s’étend sur 418 hectares autour du massif de l’Étoile avec comme point culminant le mont Julien (645 m). Une importante partie du territoire, située sur le flanc sud est inhabitée. La commune s'étend sur près de 1,8 km d'est en ouest (du Puits Germain à la limite de la zone d'activité de Valdonne) et sur 5 km du sud-est au nord-ouest (du Bau de l'Aigle à la limite de la Valentine).

Malgré sa proximité avec Marseille (quelques kilomètres à vol d'oiseau), Cadolive a un climat plus rude l'hiver. Il n'est pas rare d'avoir des températures négatives. La neige n'y est pas non plus exceptionnelle.

Les communes environnantes sont :

Au , Cadolive est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marseille-Aix-en-Provence, une agglomération inter-départementale dont elle est une commune de la banlieue[2],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,9 %), zones urbanisées (30,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,3 %)[6]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 682 mm, avec 5,8 jours de précipitations en janvier et 1,9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mimet », sur la commune de Mimet à 4 km à vol d'oiseau[9], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 725,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,1 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −13,4 °C, atteinte le [Note 2],[10],[11].

Statistiques 1991-2020 et records MIMET (13) - alt : 416m, lat : 43°25'06"N, lon : 5°29'58"E
Records établis sur la période du 01-01-1990 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,6 1,3 3,8 6,3 9,8 13,3 15,7 15,8 12,5 9,7 5,3 2,5 8,1
Température moyenne (°C) 5,7 6 9 11,6 15,6 19,5 22,3 22,2 18,1 14,2 9,3 6,4 13,3
Température maximale moyenne (°C) 9,7 10,7 14,1 17 21,3 25,8 28,8 28,7 23,7 18,7 13,3 10,2 18,5
Record de froid (°C)
date du record
−9,7
28.01.05
−13,4
07.02.12
−7,6
13.03.06
−2,7
03.04.22
−1,5
02.05.12
2,9
01.06.06
6,8
17.07.00
7,2
31.08.10
2,6
26.09.02
−2
25.10.03
−7,1
23.11.1999
−9,5
30.12.05
−13,4
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
19,7
28.01.08
20,3
18.02.1998
23,8
24.03.01
26,9
27.04.12
32,8
23.05.09
39,1
28.06.19
37,3
31.07.17
37,8
23.08.23
33,5
04.09.23
28,9
08.10.23
21,7
01.11.22
20,3
30.12.21
39,1
2019
Précipitations (mm) 66,4 41,4 40,7 68,9 54,3 38 16,4 36,7 96,9 97,2 100,3 68 725,2
Source : « Fiche 13062002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,7
1,6
66,4
 
 
 
10,7
1,3
41,4
 
 
 
14,1
3,8
40,7
 
 
 
17
6,3
68,9
 
 
 
21,3
9,8
54,3
 
 
 
25,8
13,3
38
 
 
 
28,8
15,7
16,4
 
 
 
28,7
15,8
36,7
 
 
 
23,7
12,5
96,9
 
 
 
18,7
9,7
97,2
 
 
 
13,3
5,3
100,3
 
 
 
10,2
2,5
68
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Faits historiques

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L'histoire de Cadolive est intimement liée avec celle de Saint-Savournin : jusqu'en 1900, Cadolive n'est qu'un hameau de Saint-Savournin. Se référer à Saint-Savournin pour :

  • Histoire du néolithique au XVIIIe siècle ;
  • Les Mines.

En tant que hameau, Cadolive jouissait déjà d'une relative autonomie avec son école, son église, sa poste et son cimetière :

  • l'église, d'abord chapelle de secours construite en 1851 fut érigée en prieuré dès 1854. Elle est dévolue à saint Lazare. Son clocher est surmonté d'un campanile original. L'horloge a été remplacée en 1908 ;
  • l'eau de la fontaine alimente le village en eau potable depuis 1867 suivant un débit moyen de 15 litres à la minute ;
  • l'agence postale ouvre en 1894 ;
  • la même année, le premier lavoir est construit ;
  • une école privée réservée aux filles ouvre ses portes dès 1879, mais il faudra attendre 1895 pour voir s'ouvrir l'école publique.

C'est aussi à cette époque que sont créés le cercle de l'Avenir et la société philharmonique.
C'est finalement le 15 mars 1900, à la suite de nombreuses dissensions avec le chef-lieu, que Cadolive fait scission.
En 1902, Albert Armand, propriétaire des mines de Valdonne et premier maire de la commune fait construire à ses frais un imposant hôtel de ville. La même année, un dispensaire est créé derrière la mairie pour soigner les mineurs ou aider les mères à accoucher.
À partir de juin 1909, le village se dote d'un éclairage électrique public, assuré par seize lampes de dix bougies chacune. En 1911, sont construits des latrines (ancêtres des WC publics) et on achète des tinettes (petits seaux pour l'évacuation des excréta).
Comme tous les villages aux alentours, Cadolive est animée d'une forte tradition minière. Le premier maire, le comte Armand est à la tête de la compagnie des mines. Le puits Armand (situé sur la commune de Peypin) ouvre en 1891 et connaît une forte activité pendant et après Seconde Guerre mondiale. Après la grève des mineurs de 1948, le maire de la commune, communiste, qui avait soutenu le mouvement est suspendu[14]. Il ferme définitivement en 1954. Il fut comblé de cendres hydrauliques en provenance de la centrale thermique de Gardanne.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1945 Delphin Cabane   Président de la délégation spéciale
1945 1947 Gabriel Mariaud    
1947 1965 Honoré Maroc[15] PCF
puis SFIO
Ouvrier mineur, syndicaliste
1965 1971 Maurice Long    
mars 1971 mars 2008 Roger Jacquet DVD  
mars 2008 En cours Serge Perottino LR Chef d'entreprise
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1901. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

En 2021, la commune comptait 2 202 habitants[Note 3], en évolution de +2,04 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9191 0051 0051 1221 1261 2301 1331 0741 158
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 1381 1251 1121 2391 6262 0872 1252 1362 123
2018 2021 - - - - - - -
2 1622 202-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Personnalités liées à la commune

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Toponyme et héraldique

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L'origine du nom de Cadolive provient d'une transformation de patronyme : en 1654 apparaît le nom de Mario Olino dans les registres paroissiaux de Saint-Savournin, écrit Ollino en 1674. Puis le nom est francisé en Olline en 1680 pour devenir Ollive en 1744. Entre 1702 et 1766, de nombreux membres des familles Ollive vivaient autour de l'actuel Cadolive. Enco d'Olive, (préposition provençale encò, « chez », désignant la « propriété d'Olive ») est devenu par contraction « Codolive ». Au XIXe siècle, par erreur, « Codolive » s'est transformé en « Cadolive », que l'usage a retenu pour désigner ce hameau de Saint-Savournin, avant de devenir la commune de Cadolive en 1900.

La commune prend alors pour devise Cado oulivo ven a ben (« Chaque olive réussit bien ! ») Les habitants s'appellent les Cadolivains et le Cadolivaines.

Les armoiries du village représente un brin d'olivier, surmonté par la devise du village.


Armes de Cadolive

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'argent à une branche d'olivier d'argent fruitée de sable, au chef d'azur portant en lettres de sable CADO OULIVO VEN A BEN.

Patrimoine et lieux touristiques

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Galerie de photos

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Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Marseille-Aix-en-Provence », sur insee.fr (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Cadolive et Mimet », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Mimet », sur la commune de Mimet - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Mimet », sur la commune de Mimet - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  14. Jean-Louis Vivens, Conflit social ou affrontement politique ? La grève des mineurs en France en 1948 sous les angles de la solidarité ́et de la répression, mémoire de Master 2, 2015, p. 133-134.
  15. https://maitron.fr/spip.php?article211038, notice MAROC Honoré, Gustave, Étienne par Gérard Leidet, version mise en ligne le 27 janvier 2019, dernière modification le 27 janvier 2019.
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Monographie de Saint-Savournin par Yves Besson (1995), disponible à la bibliothèque de Saint-Savournin.
  • Cadolive au bon vieux temps par Roselyne & Jean-Paul Bonnefoy. Éditions A. Barthélémy, Avignon, disponible à la bibliothèque de Saint-Savournin

Cet article a été rédigé avec l'aide des informations contenues dans ces deux livres.

Articles connexes

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Liens externes

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