Lagardelle-sur-Lèze | |||||
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Muret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Bassin Auterivain Haut-Garonnais | ||||
Maire Mandat |
Floréal Munoz 2020-2026 |
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Code postal | 31870 | ||||
Code commune | 31263 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lagardellois | ||||
Population municipale |
3 277 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 238 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 24′ 46″ nord, 1° 23′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 167 m Max. 500 m |
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Superficie | 13,78 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Venerque (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Portet-sur-Garonne | ||||
Législatives | Neuvième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | lagardellesurleze.eu | ||||
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Lagardelle-sur-Lèze est une commune française située dans le centre du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Lèze, le Rieutort, le ruisseau de la Grange, le ruisseau de la Hière et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Lagardelle-sur-Lèze est une commune rurale qui compte 3 277 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Venerque et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Lagardellois ou Lagardelloises.
La commune de Lagardelle-sur-Lèze se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 22 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 7 km de Muret[2], sous-préfecture, et à 12 km de Portet-sur-Garonne[3], bureau centralisateur du canton de Portet-sur-Garonne dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Venerque[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Eaunes (3,0 km), Vernet (4,2 km), Beaumont-sur-Lèze (4,3 km), Labarthe-sur-Lèze (4,5 km), Grépiac (4,9 km), Venerque (5,1 km), Miremont (5,2 km), Clermont-le-Fort (6,2 km).
Sur le plan historique et culturel, Lagardelle-sur-Lèze fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc »[5].
Lagardelle-sur-Lèze est limitrophe de cinq autres communes. Les communes limitrophes sont Labarthe-sur-Lèze, Beaumont-sur-Lèze, Eaunes, Miremont et Vernet.
La superficie de la commune est de 1 378 hectares ; son altitude varie de 167 à 500 mètres[7].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par la Lèze, le Rieutort, le ruisseau de la Grange, le ruisseau de la Hière, le ruisseau de l'Argetou, le ruisseau des Clotes, le ruisseau des Clotos, le ruisseau du Loup, le ruisseau du Pissanel, le ruisseau du Pradallot et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 24 km de longueur totale[9],[Carte 1].
La Lèze, d'une longueur totale de 70,2 km, prend sa source dans la commune de La Bastide-de-Sérou (09) et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Labarthe-sur-Lèze, après avoir traversé 20 communes[10].
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 720 mm, avec 8,9 jours de précipitations en janvier et 5,2 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lherm à 14 km à vol d'oiseau[13], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 620,4 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[17] : l'« ancienne sablière du Vernet » (67 ha), couvrant 3 communes du département[18].
Au , Lagardelle-sur-Lèze est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Venerque[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (94 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,7 %), zones urbanisées (14,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %), prairies (3,4 %), forêts (0,7 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Routes départementales (D12) et (D74)
En gare de Venerque - Le Vernet par TER Occitanie sur la ligne de Portet-Saint-Simon à Puigcerda (frontière)
À l'aéroport Toulouse-Blagnac.
La ligne 319 du réseau Arc-en-Ciel devenu lignes intermodales d'Occitanie (liO) relie la commune à la gare routière de Toulouse depuis Saverdun, la ligne 325 relie la commune à la gare de Muret, desservie par la ligne D en direction de Toulouse-Matabiau, depuis la gare d'Auterive.
Le territoire de la commune de Lagardelle-sur-Lèze est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Lèze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2000, 2005, 2007, 2009 et 2018[22],[20].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 139 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 139 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990, 2002, 2003, 2007, 2011, 2012 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[20].
Les gallo-aquitains l’appelaient « GARD », qui, en langue celtique, veut dire « rapide, élevé, escarpé ».
Nos vieux aïeux « les Sotiates », comme tous les peuples gaulois, parlaient la langue celtique.
Ils habitaient tout le pays y compris entre la Garonne et l’Ariège, depuis la jonction des deux fleuves jusqu’à la chaîne des Pyrénées.
La ville de « Vicdessos » en Ariège et le torrent « le Sos » en sont le témoignage.
Les Gallo-Romains, s’étant rendus maîtres du pays, latinisèrent le nom de « GARD », en firent « GARDUA » gardienne, parce que placée sur une éminence, d’où l’on pouvait surveiller, à la fois, les vallées de la Lèze et de l’Ariège. « GARDUA » en était la première gardienne.
« GARDUA » devint « GARDUELLA », et « GARDELLA »
En 1370, nous trouvons « GARDELLO », observatoire, et insensiblement, on a prononcé « GARDELLE », puis « LA GARDELLE », en deux mots.
On y adjoint après la révolution de 1789 le complément « sur Lèze » pour la différencier de son homonyme du département du Lot.
En effet, une autre « Lagardelle » se trouve sur la rive gauche du Lot entre les agglomérations de Luzech et de Puy-l'Évêque.
Lagardelle-sur-Lèze a assisté à des évènements qui se bornent principalement au passage de légions guerrières. S’il est hasardeux de dire qu’elle vit les légions romaines, on peut penser qu’elle vit probablement Charlemagne au retour de Roncevaux, rejoindre le couloir du Rhône pour regagner la Germanie. Il est certain par contre que ce , Simon de Montfort qui avait le matin même quitté Saverdun pour gagner Muret par Auterive, passe dans l’après-midi sous les murs de la cité.
De 1905 à 1938, la commune a bénéficié d'une gare de la ligne de Toulouse-Roguet à Sabarat à voie métrique exploitée par la compagnie des chemins de fer du Sud-Ouest.
Certains ont encore la tête pleine du bourdonnement qui, durant trois jours et trois nuits, accompagna la course des armées allemandes quittant la côte Atlantique pour la Méditerranée, les 10, 11 et .
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 2 500 habitants et 3 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de vingt trois[25],[26].
La commune fait partie de la neuvième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes du Bassin Auterivain et du canton de Portet-sur-Garonne. Elle dépend de la sous-préfecture de Muret.
La ville de Lagardelle-sur-Lèze est jumelée avec la ville italienne de Bassano in Teverina[27].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].
En 2021, la commune comptait 3 277 habitants[Note 6], en évolution de +13,43 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
selon la population municipale des années : | 1968[32] | 1975[32] | 1982[32] | 1990[32] | 1999[32] | 2006[33] | 2009[34] | 2013[35] |
Rang de la commune dans le département | 119 | 90 | 93 | 78 | 71 | 80 | 85 | 81 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 186 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 3 087 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 630 €[I 6] (23 140 € dans le département[I 7]). 57 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 8] (55,3 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 8] | 6,1 % | 8 % | 5,4 % |
Département[I 9] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 004 personnes, parmi lesquelles on compte 80,5 % d'actifs (75,1 % ayant un emploi et 5,4 % de chômeurs) et 19,5 % d'inactifs[Note 9],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 473 emplois en 2018, contre 508 en 2013 et 463 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 515, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 65,3 %[I 12].
Sur ces 1 515 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 192 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 90,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3 % les transports en commun, 3,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
199 établissements[Note 10] sont implantés à Lagardelle-sur-Lèze au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 199 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
5 | 2,5 % | (5,7 %) |
Construction | 45 | 22,6 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
32 | 16,1 % | (25,9 %) |
Information et communication | 4 | 2 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 6 | 3 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 9 | 4,5 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
26 | 13,1 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
51 | 25,6 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 21 | 10,6 % | (7,9 %) |
Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,6 % du nombre total d'établissements de la commune (51 sur les 199 entreprises implantées à Lagardelle-sur-Lèze), contre 16,6 % au niveau départemental[I 16].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[36] :
L'artisanat ainsi que le commerce y sont bien représentés. il y a aussi une Clinique ainsi qu'une Poste.
La commune est dans « les Vallées », une petite région agricole consacrée à la polyculture sur les plaines et terrasses alluviales qui s’étendent de part et d’autre des sillons marqués par la Garonne et l’Ariège[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 37 | 13 | 12 | 11 |
SAU[Note 13] (ha) | 1 020 | 1 098 | nd | 1 272 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 37 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 13 en 2000 puis à 12 en 2010[39] et enfin à 11 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 70 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[40],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 020 ha en 1988 à 1 272 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 28 à 116 ha[39].
L'agriculture, basée sur la culture de céréales (maïs, blé…), a encore une place importante mais tend à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine puisque Lagardelle-sur-Lèze se trouve dans l'Aire d'attraction de Toulouse.
La commune possède une polyclinique médicale[41], un centre communal d'action sociale, une maison de retraite type EHPAD, des infirmiers, des médecins généralistes, des dentistes.
Lagardelle-sur-Lèze fait partie de l'académie de Toulouse.
La commune possède une crèche une cantine scolaire (1990), une école maternelle reconstruite en 1984 et une école élémentaire reconstruite en 1990, pour remplacer les anciennes écoles (place de Verdun) qui dataient de 1901.
En 1833, l’enseignement primaire fut réellement fondé en France, à deux degrés :
Le degré élémentaire comprenait l’instruction morale et religieuse, la lecture, l’écriture, le calcul, le système légal des poids et des mesures et des notions d’histoire et de géographie.
Le degré supérieur comprenait l’arithmétique, les éléments de géométrie, l’arpentage, le dessin linéaire, les notions de physique, de chimie, d’histoire naturelle et enfin de chant.
En 1857, Jean Baptiste Villa est le premier instituteur nommé à Lagardelle. Moyennant une indemnité, il fait école à son domicile durant plusieurs années, puis l’école se fait dans une des salles de la mairie.
Vers 1860, Anaïs Sol a ouvert une « école libre » de filles, gratuite, donnant l’éducation sans aucune indemnité et qui donna beaucoup de satisfaction, d’excellents résultats, car à cette époque, rien n’avait été fait encore pour l’instruction des jeunes filles. Sol faisait école chez elle.
Ensuite fut nommé Vie en 1860, Despouy en 1863, Barthe en 1879, institutrice de filles. Les écoles libre et publique de filles avaient à peu près chacune le même nombre d’élèves.
A la restauration de la mairie en 1970, ces mêmes armoiries furent judicieusement placées dans une niche pouvant s’éclairer la nuit sur la façade (sculptées, bénévolement, par un enfant de Lagardelle, monsieur Raymond ABRIBAT). Il pourrait y avoir deux armoiries différentes, celle de la communauté et celle des seigneurs. Au sommet du fronton, flotte une girouette montée sur une hallebarde, avec en tête et en queue, une étoile à quatre branches. À ce jour, nous ignorons ce qu’elle put signifier dans le temps ancien car chaque seigneurie, ou baronnie, ou comté, avait sa girouette pour indiquer aux voyageurs où ils se trouvaient. Est-ce la même girouette qui virait sur nos anciennes fortifications ? De tout temps il y eut une horloge sonnant les demies et les heures. L’avant-dernière en date fut achetée d’occasion à Muret Chez M. MILHAS, maître horloger.
Les armes de Lagardelle-sur-Lèze se blasonnent ainsi : La niche contenant ces armoiries, sur la façade de l’ancienne mairie, ont été sculptées par Raymond Abribat, natif de Lagardelle-sur-Lèze. Officialisées en 1965 par Monsieur Blanquières, conservateur en chef des archives départementales. |
Terme d'un projet mené par l'association des "amis de l'orgue"[43], un nouvel orgue liturgique est inauguré et béni par Mgr Le Gall le dimanche , en l'église de Lagardelle[44]. Cet orgue avait été construit par le facteur allemand Mann en 1967 pour l’église d’Altenbach, Bade-Wurtemberg (Allemagne). Il fut relevé et ré-harmonisé par Gérard Lenter en 1995[43]. Il est acheté en par l'association, puis transporté et installé dans l'église en juillet.
Il comporte 732 tuyaux, 11 jeux, 2 claviers, 1 pédalier.
Un concert inaugural orgue et trompette par Emmanuel Schublin, organiste et conseillé artistique et Thierry Jean, trompettiste, fut donné à la suite de la messe de bénédiction de l'orgue.
La médiathèque a ouvert ses portes en septembre 2005. Elle est située au 2ème étage du château du Vignaou (mairie)[45].
Comité des fêtes, école de musique, carnaval,
Pétanque, tennis, football, judo, gymnastique, pêche, chasse[46].
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font par le SMIVOM de la Mouillonne.