Mécamylamine | |
Identification | |
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DCI | N,2,2,3-tétraméthylbicyclo[2.2.1]heptan-3-amine |
No CAS | |
No ECHA | 100.000.433 |
Code ATC | C02 |
DrugBank | DB00657 |
PubChem | 4032 |
SMILES | |
InChI | |
Propriétés chimiques | |
Formule | C11H21N [Isomères] |
Masse molaire[1] | 167,291 1 ± 0,010 5 g/mol C 78,97 %, H 12,65 %, N 8,37 %, |
Propriétés physiques | |
T° fusion | 25 °C [2] |
Écotoxicologie | |
DL50 | 90 mg·kg-1 (souris, oral) 11,9 mg·kg-1 (souris, i.v.) 37,5 mg·kg-1 (souris, s.c.) 40 mg·kg-1 (souris, i.p.) [2] |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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La mécamylamine est une amine bicyclique. Un de ses stéréoisomères est un antagoniste partiel des récepteurs nicotiniques d'acétylcholine, développé comme antidépresseur par AstraZeneca et Targacept sous le nom d'Amplixa (TC-5214).
Il existe 2 énantiomères de cette molécule:
La (S)-+-mécamylamine a été étudiée comme traitement d'appoint, et comme monothérapie[3]. Un premier essai a échoué, le produit ne permettant une réduction suffisante du score sur l'échelle de dépression de Montgomery et Åsberg. Les autres essais n'ont pas eu davantage de succès, ce qui a conduit à l'abandon du produit[4].