Nom de naissance | Giuseppe Daniele |
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Naissance |
Naples (Italie) |
Décès |
(à 59 ans) Rome (Italie) |
Activité principale | chanteur |
Années actives | années 1970 - années 2010 |
Labels | Compagnia Generale del Disco |
Site officiel | pinodaniele.com |
Giuseppe Daniele dit Pino Daniele, né le à Naples et mort le à Rome[1], est un chanteur et auteur-compositeur-interprète italien.
Né dans une famille pauvre, aîné d'une fratrie de six enfants, Pino Daniele est élevé par deux de ses tantes Lia et Bianca, ses parents ne pouvant subvenir à son éducation. Il apprend en autodidacte à jouer de la guitare.
Il commence sa carrière à la fin des années 1970 avec l'album Terra Mia[2],[3].
Au début des années 1980, il tente de se faire connaître en France, la firme Polydor proposant en édition française ses trois derniers albums. Il participe au Printemps de Bourges 1985. Par la suite, plusieurs de ses œuvres sont sorties en France en CD sans qu'il en assure la promotion, notamment en 1988 Schizzichea with love .
Outre La mazzetta (1978), Pino Daniele a aussi composé les musiques pour les bandes sonores des films Le vie del Signore sono finite (1986) et Pensavo fosse amore invece era un calesse (1991), tous les deux dirigés par son ami Massimo Troisi, lui aussi napolitain[3]. Sa voix, qui se place dans un registre très élevé, a un timbre singulier, cristallin et pénétrant. À cause de problèmes cardiaques, il a sensiblement réduit le nombre de ses concerts dans ses dernières années.
La nuit du 4 au , il est terrassé par une crise cardiaque dans sa villa en Toscane et meurt dans un hôpital de Rome, à l'âge de 59 ans[4],[5].
Dès les années 1960, influencé par la musique rock, mais aussi par le jazz de Louis Armstrong, il réalisa une synthèse entre éléments musicaux et linguistiques très variés, suivant un parcours personnel toujours contrôlé sur le plan de la composition.
Sa passion hétéroclite pour la musique (passant de Elvis Presley à Mario Merola) lui donna l'occasion de faire naître un style musical, qu'il appelle lui-même « taramblu », pour montrer le mélange entre tarentelle, rumba et blues, pris comme emblèmes de leurs cultures respectives[6].
Au début, ces compositions étaient caractérisées par une forte connotation sociale et politique, mais plus récemment, il s'est adapté à un marché plus commercial, au point où il est considéré comme un important interprète de la world music.