Rémilly | |||||
Vue sur Rémilly et son église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Château-Chinon (Ville) | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Bazois Loire Morvan | ||||
Maire Mandat |
Jean-Paul Margerin 2020-2026 |
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Code postal | 58250 | ||||
Code commune | 58221 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Remillois, Remilloises | ||||
Population municipale |
152 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 4,2 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 49′ 12″ nord, 3° 48′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 210 m Max. 347 m |
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Superficie | 36,43 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Luzy | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Rémilly (Rumilacum, Remiliacum) est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Ses habitants sont appelés les Romillois.
Les mairies voisines sont à :
Le sol de la commune est montagneux au sud et marécageux dans le nord.
(liste non exhaustive)
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 917 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Avrée », sur la commune d'Avrée à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,9 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au , Rémilly est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51,9 %), forêts (33,9 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), terres arables (4 %), zones urbanisées (0,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
De nombreux vestiges gallo-romains furent retrouvés sur le sol de la commune : ruines de villas, voies, tuiles à rebords, des poteries et urnes funéraires. Aux Milleries exista un établissement d'importance au vu des ruines qui y furent découvertes et des quatre voies romaines qui y aboutissaient.
Deux tertres existaient encore au XIXe siècle, près de Montreuil et au château des Besaces .
Godefroy, évêque de Langres (1139-1163), donne à l'abbaye de la Bussière les deux paroisses d'Agey et de Gissey avec leurs dépendances : Baume-la-Roche (Baulme-la-Roche) et la moitié de la paroisse de Remilly, et exempte les moines de toutes dîmes et exactions[13].
La paroisse de Rémilly, déjà citée au XIe siècle, faisait autrefois partie de l'archiprêtré de Moulins-Engilbert. Fromond, évêque de Nevers (1121-~1144/1145), donna le patronage de cette cure au chapitre de sa cathédrale, qui le vendit le à la chartreuse d'Apponay, pour la somme de six livres en principal et une rente annuelle de une livre payable annuellement le jour de la Quasimodo, avec obligation de nommer à ladite cure une personne suffisante et capable[14]. En 1682 la paroisse de Saint-Michel-en-Longue-Salle (aujourd'hui Saint-Michel) est rattachée à Rémilly. Elle possède une église du XIe siècle dont il ne reste que le chœur et l'abside.
Le Guillaume Billaud, curé de la paroisse, fait l'acquisition de la place de l'ancienne maison-forte pour sept deniers de rente annuelle. Il revend celle-ci à l'abbaye d'Apponay le pour huit sous, un picotin d'avoine de boudelage et une rente de sept deniers, payable à la Saint-Martin d'hiver[15].
Le village perché au nord de la commune, sur l'autre rive de la rivière s'appelait autrefois : Saint-Michel-en-Longue-Salle (Sanctus Michaël in Logâ Silvâ) et était une paroisse indépendante de Rémilly, réunie à celle-ci le . Il existait jadis un moulin sur la rivière. Dans la vallée au nord, de l'autre côté de la rivière se trouvait une motte, entourée de larges fossés et ombragée de grands arbres. On y reconnaissait des vestiges autres qu'une tour.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].
En 2021, la commune comptait 152 habitants[Note 2], en évolution de −2,56 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).