Saint-Jean-de-Védas est une commune urbaine qui compte 12 570 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Montpellier et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Védasiens ou Védasiennes.
Située au sud-ouest de Montpellier, la commune est constituée d'un ensemble de collines de plus en plus pentues vers le sud-ouest et le massif de la Gardiole. Elle est traversée par le Rieucoulon le long de sa limite avec Montpellier, et par la rivièreMosson à l'ouest et au sud.
La superficie de la commune est de 1 289 hectares. L'altitude varie entre 4 et 65 mètres[2]. La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].
la ZNIEFF de la montagne de la Gardiole, 5 289 ha de prairies humides méditerranéennes à grandes herbes (habitat déterminant) réparties sur 10 communes[4],[5] ;
la ZNIEFF des garrigues de la Lauze, 581 ha de terrains en friche et terrains vagues (habitat déterminant) partagés entre les communes de Fabrègues, Saint-Jean-de-Védas et Villeneuve-lès-Maguelone[6] ;
la ZNIEFF de la vallée de la Mosson de Grabels à St-Jean-de-Védas, 114 ha de terrains en friche et terrains vagues (habitat déterminant) partagés entre les communes de Grabels, Juvignac, Lavérune, Montpellier et Saint-Jean-de-Védas[7].
La confluence des anciennes routes nationales RN112 (Montpellier-Sète déclassée en RD612) et RN113 (Montpellier-Béziers déclassée en RD613) et la présence de la barrière de péage sur l'autoroute A9 font de la commune une des entrées principales de Montpellier. L'échangeur no 32 sur l'autoroute A9 (accessible par la RD132) met les grandes métropoles à proximité : Toulouse à 250 km, Marseille à 180 km, Lyon à 300 km et Barcelone à 350 km.
Les transports en commun entre Saint-Jean-de-Védas et Montpellier étaient constitués de deux lignes de bus suburbaines : les bus 20 et 26, jusqu'en 2006 et la mise en service de la ligne 2 de tramway dont Saint-Jean-de-Védas centre est le terminus. Dès lors, la ligne 20 se répartit en deux services pour desservir Saint-Jean d'un côté, Saint-Jean-le-Sec et la zone industrielle de « La Lauze » de l'autre. L'aéroport est à 15 minutes avec accès par l'autoroute.
La gare de voyageurs la plus proche à vol d'oiseau est celle de Villeneuve-lès-Maguelone mais la principale grande gare est la gare de Montpellier accessible via le tramway (25 min environ). La Gare de Montpellier-Sud-de-France est, quant à elle, accessible par l'autoroute en une quinzaine de minutes environ.
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 657 mm, avec 5,8 jours de précipitations en janvier et 2,7 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Villeneuve-lès-Maguelone à 6 km à vol d'oiseau[10], est de 15,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 591,6 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Au , Saint-Jean-de-Védas est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].
Elle appartient à l'unité urbaine de Montpellier[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[16]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (51,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (33,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (30,2 %), zones agricoles hétérogènes (26,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (21,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,5 %), prairies (1,9 %), forêts (1,3 %), terres arables (0,5 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
des extensions et de nouveaux lotissements qui ceinturent le vieux village au nord et à l'est (l'Ortet, Lou Planas, La Fermaude, Le Terral et Les Près et La Marquerose) ;
au sud de l'ex RN 113 et au nord de l'A9, les quartiers de villas de Saint-Jean-le-Sec, les Roudères et Sigaliès ;
de part et d'autre de l'avenue de Librilla, le nouveau quartier de Roque-Fraïsse.
Plus près de Montpellier, sur la route de Sète, à l'est de l'échangeur autoroutier, se trouvent plusieurs zones commerciales et industrielles :
les zones commerciales « La Condamine » et « La Peyrière » sont centrées sur un hypermarché Carrefour, Leroy Merlin et Décathlon ;
la zone d'activité du « Mas de Grille » où le journal Midi libre a installé son siège social et ses imprimeries ;
la zone industrielle de « La Lauze » et la zone d'activité Marcel Dassault sont installées au sud de l'autoroute A9, sur d'anciennes garrigues.
Les zones non urbanisées représentent la majorité de la superficie communale (60 %) dont :
zones naturelles et de garrigues protégées (258 hectares) ;
berges protégés des cours d'eau de « la Mosson » et du « Rieucoulon » (82 hectares) ;
la commune possède encore quelques hectares de zones agricoles exploitées (197 hectares).
Galerie de la morphologie urbaine :
La rue de la Treille dans le vieux village.
La place de la Liberté dans le vieux village.
La rue de la Calade et la rue de l'Église dans le vieux village.
Avec 13,95 % de logements sociaux en février 2022 (soit 869 logements), la commune ne respecte pas les dispositions de la loi SRU qui fixe le taux à 25 %. Cependant des efforts ont été réalisés ces dix dernières années et cette proportion est en croissance passant de 4,6 % en 2008 à 13,95 % en 2022.
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas, regroupant 49 communes du bassin de vie de Montpellier et s'étendant sur les départements de l'Hérault et du Gard, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[24], retenu au regard des risques de submersions marines et de débordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les événements significatifs antérieurs à 2019 qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempêtes de novembre 1982 et décembre 1997 qui ont touché le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[25]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1997, 2001, 2002, 2003, 2005, 2014 et 2019[26],[22].
Saint-Jean-de-Védas est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 4],[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 90,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 217 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 3 211 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].
La première mention de « Villa de Védatio », qui signifie ferme de Védas, apparaît dans les actes du cartulaire de Maguelone dès le XIe siècle. Cela peut expliquer la prononciation actuelle du nom de la commune : en effet le « s » final de « Védas » doit se prononcer.
Le territoire actuel de la commune fut administré jusqu'à la Révolution française, par deux juridictions : celle de Saint-Jean-de-Védas et celle du Terral. Le domaine du Terral étant la propriété des évêques de Maguelone depuis le IXe siècle.
Jusqu'au XVIIIe siècle, la vie économique était alors essentiellement tournée vers l'agriculture, puis vers 1500, l'exploitation de carrières de pierres permit une seconde source de revenus non négligeable. La pierre calcaire de Saint-Jean-de-Védas était très réputée et a connu une grande renommée jusqu'à la fin du XIXe siècle et servira à bâtir de nombreux immeubles et bâtiments dans le centre de Montpellier.
Au cours du XIXe siècle, la commune va progressivement s'équiper et se doter de services publics. L'ancienne église d'origine romane, dans un mauvais état général, va bénéficier de travaux d'agrandissements et d'embellissements et sera également dotée d'un nouveau clocher en 1840. Avec l'arrivée du chemin de fer en 1869 et la ligne de Paulhan à Montpellier la commune bénéficie de l'implantation d'une gare (la ligne est fermée au trafic voyageur en 1970). À la fin du XIXe siècle, est décidée la construction d'une nouvelle mairie et d'une nouvelle école, le nouveau bâtiment sera inauguré en 1904, c'est toujours le bâtiment de la mairie aujourd'hui. L'école était située auparavant dans l'ancien château de Saint-Jean qui abritait également la mairie. Le bâtiment du château, très dégradé, a été détruit entre 1905 et 1906 pour laisser place au parvis de l'église (c'est l'actuelle place Victor Hugo). L'électricité fait son apparition dans le village dès 1909 et ce n'est qu'en 1934 que toutes les habitations seront reliées au réseau électrique[32].
Les deux guerres mondiales n'épargnent pas Saint-Jean et le tribut payé est de 21 morts pour la première et 9 pour la seconde[33]. Lors de cette dernière, les Allemands occupent la commune et s'installent dans les châteaux du Claud et de la Lauze. Le château de la Lauze fut bombardé par les Allemands à la Libération, les ruines détruites ont été dégagées par la suite.
Essentiellement rurale jusqu'à la Seconde Guerre mondiale (environ 1 000 habitants en 1950), la commune commença à se développer fortement dès le début des années 1950, grâce à sa proximité de la ville de Montpellier. L'arrivée des rapatriés d'Algérie en 1962 va entraîner un véritable boom économico-social. L'agriculture va fortement diminuer pour laisser la place à de nouvelles activités de type industriel, artisanal ou tertiaire. Saint-Jean-de-Védas va profiter du développement de Montpellier pour en devenir une des principales banlieues résidentielles et s'urbaniser rapidement.
Fin 1967, est inaugurée à Saint-Jean-de-Védas l'arrivée de la nouvelle autoroute A9 dotée d'une sortie sur la commune ainsi que d'une grande barrière de péage ; puis en 1990, l'arrivée de l'hypermarché Carrefour et de la zone commerciale de « La Condamine » va renforcer et dynamiser l'économie locale.
Essentiellement pavillonnaire durant les années 1960 à 1980 avec l'expansion et la création des quartiers comme « Saint-Jean-le-Sec », « les Roudères »,« les Près », « Lou Planas », « La Fermaude » ou la « Marquerose », l'habitat nouveau va se diversifier et se densifier dans les années 1990 avec la construction de petits immeubles collectifs dont la création du nouveau quartier de l'« Ortet » et plus récemment avec la création du nouveau quartier de « Roque-Fraïsse ».
Fin des années 2010, la densification urbaine de la commune, la poussée démographique s'accompagnent, comme ailleurs, d'un développement de la petite délinquance ; une chambre de culture de cannabis a ainsi été trouvée dans la commune en 2020[34]. Le péage autoroutier situé sur la commune est également un point de passage des go fast : ainsi en 2015, « deux véhicules alimentant un trafic de stupéfiants entre l'Espagne et la France ont été interceptés [...] par la police judiciaire de Toulon »[35]. Toujours sur la commune, deux trafiquants sont arrêtés en 2018[36].
En 2019, la cave coopérative « La Védasienne » est détruite pour laisser la place à des immeubles d'habitation. Cette dernière a été construite en 1948 avec la participation de 30 viticulteurs pour un bâtiment de plus de 1 000 m2 et pouvant contenir 45 000 hl de vin. Une annexe jouxtant la construction principale et pouvant accueillir 5 000 hl est bâtie par la suite[37],[38],[39].
Liste des maires de Saint-Jean-de-Védas jusqu'à la Libération.
Liste des maires
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1758
?
François Bosc
1792
1795
François Rouvière
1795
1800
Administration cantonale
1800
1804
François Murat
1804
1808
Antoine Euzet
1808
1830
François Vidal
1830
1834
Théodore Cambon
1834
1837
Philibert Euzet
1837
1840
Pierre Delmas
1840
1848
Jean-Jacques Chapel
1848
1865
Marius Albagnac
1865
1870
François Rouvière
1870
1874
Pierre Donnat
1874
1876
Jean-Baptiste Bosc
1876
1884
Pierre Donnat
1884
1892
Célestin Chapel
1892
1896
Jean Rieusset
1896
1911
Marius Ombras
1911
1919
Hippolyte Martin
1919
1925
Antoine Bourcier
1925
1935
Camille Pons
1935
1944
Étienne Valat
Note :
Les élections municipales de Saint-Jean-de-Védas sont parfois très serrées :
En 1983 Charles de Boisgelin ne gagna face à Jacques Atlan que de 8 voix.
En 2001, il y eut une triangulaire PS/Verts/RPR où la liste de Jacques Atlan, maire sortant, ne fut reconduite qu'avec 2 % d'avance.
En 2008, le deuxième tour vit s'affronter la liste PS/PC menée par Jacques Atlan et une liste menée par Isabelle Guiraud (UMP) résultat de la fusion des listes UMP, Verts, Modem et divers gauche. La liste Atlan ne l'emporta que de 33 voix[42]. Ce résultat fut vivement contesté[43]. Le litige porte sur 89 bulletins de la liste Guiraud déclarés nuls car une candidate y figurait sous son nom de jeune fille. Ces bulletins, envoyés aux électeurs, avaient dans un premier temps été validés par la préfecture qui ensuite avait fait rectifier ceux à disposition dans les bureaux de vote. Le 19 juin 2008, le Tribunal administratif de l'Hérault inversait le résultat[44]. Cette décision est confirmée par le Conseil d'État le 4 mars 2009 et devient donc effective[45].
La ville dispose d'un service de police municipale (situé route de Montpellier) ainsi que d'une brigade de la Gendarmerie nationale (située avenue de Librilla).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[52],[Note 5].
En 2021, la commune comptait 12 570 habitants[Note 6], en évolution de +38,6 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune possède quatre groupes scolaires publics (écoles élémentaires et maternelles) dénommés René Cassin, Les Escholiers, Louise Michel et Jean d'Ormesson (école ouverte à la rentrée 2019) ainsi qu'une école privée (Saint-Jean-Baptiste)
Enseignement secondaire
Le collège Louis Germain[54], (rénové en 2002-2003).
La Maison de la petite enfance (crèche municipale) : crèche collective d'une capacité de 55 enfants âgés de 10 semaines à 4 ans et crèche familiale permettant à 32 enfants du même âge d’être accueillis à domicile par des assistantes maternelles agréées ;
L'accueil de loisirs municipal « Les Garrigues » (Centre de loisirs) : d'une capacité d'accueil de 120 enfants, l’accueil de loisirs sans hébergement (ALSH) « les Garrigues » accueille les enfants de 3 à 11 ans ;
Le Centre Jeunesse Municipal : pour les jeunes de 11 à 17 ans.
La commune héberge la clinique privée « Le Castelet » : centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle, clinique de convalescence spécialisée, agréée par le Ministère de la Santé. La clinique a été créée en 1952 et possède un beau parc arboré de 3 hectares[55] ;
La clinique « Saint-Jean Sud de France », du groupe d'hospitalisation privé Cap Santé, a déménagé sur Saint-Jean-de-Védas en 2020, place de l'Europe (premier employeur de la commune)[56],[57].
Saint-Jean-de-Védas est labellisé « Ville vivez bougez » depuis 2012.
Équipements sportifs
Espace de la Parre (rue Federico Garcia-Lorca) : une piste d'athlétisme, 7 terrains de basket, 3 terrains de hand-ball, 9 courts de tennis dont 2 en terre battue et un terrain de football stabilisé ;
Complexe Étienne Vidal (allée du Terral) : un terrain (football et rugby) en gazon naturel et deux terrains (football et rugby) en gazon synthétique et des terrains de tir à l'arc ;
Parc multisport (rue de la Chaussée) : un terrain synthétique (basket-ball, football, hand-ball, etc.) et un skatepark ;
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 39 418 €, ce qui plaçait Saint-Jean-de-Védas au 2 797e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[59].
Marcel Dassault, face à la Lauze, (logistique, négoce professionnel, services), abritant le siège de 108 entreprises parmi lesquels : Alter Ego (logistique urbaine), Amec – Spie Sud Ouest (réseaux électriques), Novovis (produits de visserie), La Poste (centre de Tri), Geomesure (solutions géospatiales), GLS France (messagerie, frêt express), France Enseignes (enseignes lumineuses), F-Tech (aérostructures), Laboratoires Lustrel (complément alimentaire), Chausson Matériaux (matériaux de construction), Thiriet Distribution (distribution de surgelés, L'Echelle Européennes (échaffaudages, escaliers et autres équipements de travail en hauteur), etc. ;
Le Mas de Grille qui abrite notamment le siège social du groupe Les Journaux du Midi, éditeur du Midi libre ainsi que des garages et des commerces.
Deux zones d'activités commerciales :
ZAC Devès de la Condamine avec de grandes enseignes dont Carrefour (deuxième employeur de la commune) avec sa galerie marchande « Les Arcades » (26 boutiques), Leroy-Merlin, Decathlon, un restaurant Quick, Kiabi, etc. ;
La commune compte une dizaine d'exploitations agricoles en activité sur environ 200 hectares de zones agricoles cultivées. Les principales activités sont l'apiculture (un exploitant), l'arboriculture fruitière (deux exploitations), le maraîchage (deux exploitations), la viticulture (trois exploitations) et l'élevage équin (deux exploitations).
L'église de la Décollation-de-Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-Védas dont les origines remontent au XIIe siècle. L'édifice fut largement remanié au fil des siècles et agrandi. La façade est de style classique. Les vitraux de l'église (le vitrail de la Résurrection ainsi que trois verrières) ont été réalisés à la fin des années 1980 par l'artiste italien Carlo Roccella. Le clocher actuel date de 1840 et possède trois cloches dont une datant de 1763 et fondue par Jean Poutingon (classée depuis 1942)[61], une troisième cloche a été rajoutée au clocher en 2022 ;
Le Domaine du Terral : avec le château du Terral[62], ancienne résidence d’été des évêques de Maguelone et propriété de Joseph Cambon au XIXe siècle, ce lieu héberge également le théâtre du Chai du Terral. Il est bordé par un parc classé[réf. nécessaire] (les bambous d'Anduze viendraient en partie de ce parc)[63]. Les écoles de musique et d'arts plastiques municipales y possèdent leurs locaux ;
Le Moulin Saint-Joseph : XVIIIe siècle sur les berges du cours d'eau de la Mosson[64] ;
Le Château du claud-bellevue du domaine viticole du même nom, appartenant à la famille de Boisgelin[65] ;
La place Victor Hugo en face de l'église Saint-Jean-Baptiste, emplacement de l'ancien Château médiéval détruit entre 1905 et 1906[66] ;
Le Château viticole de la Lauze[67] inscrit en 1945[68], détruit lors de la Seconde Guerre mondiale lors du départ des Allemands du château ;
D'azur à Saint Jean Baptiste avec dans sa dextre une croix à laquelle pend une bannière et dans sa senestre un agneau, le tout d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
(Sur le blason tel qu'il a été inscrit dans les cahiers du Cabinet des Titres, de d'Hozier (Archives nationales), on voit bien la bannière accrochée à la croix.)
Logotype
Logotype de la commune de 2009 à 2022 :
En 2022, un nouveau logotype représentant Jean le Baptiste est adopté.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Montpellier, il y a une ville-centre et 21 communes de banlieue.
↑Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Louis Marcellin (Président de la cave coopérative de 1983 à 89), « Cave Coopérative : La fin d’un symbole », L’Écho Logique, Saint-Jean-de-Védas, Journal d’information de Saint Jean Environnement, no 26, , p. 3 / 4 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑Site internet de la commune de Saint-Jean-de-Védas
↑Chants des cloches, voix de la terre, Les Presses du Languedoc, page 265
↑[Leenhardt 1931] Albert Leenhardt, « Le Terral », dans Quelques belles résidences des environs de Montpellier, Montpellier, Causse, Graille et Castelnau, , 147 p. (lire en ligne), p. 122-136.
↑[Leenhardt 1931] Albert Leenhardt, « La Lauze », dans Quelques belles résidences des environs de Montpellier, Montpellier, Causse, Graille et Castelnau, , 147 p. (lire en ligne), p. 73-79.
↑LISTE DES SITES INSCRITS
Données : DIREN-CG 34 (lire en ligne).
Joseph Berthelé, « Identification toponymique de deux anciens cimetières des environs de Montpellier », Mémoires de la Société Archéologique de Montpellier, 2e série, no 4, , p. 222-235
Pierre Forest, « Au temps des "trasseurs" : recherches sur les anciennes carrières de pierres de Saint-Jean-de-Védas », Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, no 43, , p. 31-46
Patrick MARTINEZ, Saint-Jean-de-Védas : Aux Jours d'Hier, Saint-Jean-de-Védas, P. Martinez, [2004], 181 p.
Patrick MARTINEZ, Saint-Jean-de-Védas : Images et Histoires, Saint-Jean-de-Védas, P. Martinez, , 171 p.
Patrick MARTINEZ, 31 noms en lettres d'or : Histoire des soldats de Saint-Jean-de-Védas morts pour la France, Saint-Jean-de-Védas, P. Martinez, , 130 p.
Patrick MARTINEZ et Claude GAVACH, Eglise Saint Jean Baptiste de Saint-Jean-de-Védas, Saint-Jean-de-Védas, P. MARTINEZ, 2013, 32 p.
Patrick MARTINEZ, Saint-Jean-de-Védas 1821 - 1845, Les textes et dessins de Jean-Marie AMELIN, Saint-Jean-de-Védas, P. MARTINEZ, 2019, 44p.